Sous prétexte que les armes ne se sont pas trouvées ce matin en bon état, un de messieurs les capitaines veut me faire donner cinquante coups de bâton !
Cinquante coups de bâton ?… Allons, c’est trop.
Oh ! ce n’est pas le nombre qui m’effraye… je ne crains pas la souffrance… je crains la honte !
Il a du cœur, cet enfant-là !… Nous intercéderons en ta faveur.
Le capitaine est bien cruel… Son lieutenant voulait me faire grâce, il a vainement prié pour moi…
Il ne refusera pas deux bons gentilshommes…
Excusez-moi… mais j’ai dans ce moment quelques motifs pour ne paraître en rien dans cette affaire.
Soit… ce sera assez de moi.
Ah ! grand Dieu !…
Qu’as-tu donc ?
C’est lui !… Suivi de soldats !… Ils me cherchent sans doute !…
Place-toi derrière moi… tu as pour te défendre César et son épée.
Souvenez-vous de l’édit royal !