Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 2.djvu/1009

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

blement On nous a plaisantes. ])ér. Plaisanterie. PLAISANTERIE (plaisanter), sf. Chose dite ou faite pour amuser, pour faire rire Une fitire plaisanterie. Il Entendre la plaisanterie, ne point s’en offenser. || Plaisanterieà part, sérieusement. Dérision insultante Cessez la plaisanterie. PLAISANTIN (dm. de plaisant), sm. Celui qui a la manie de faire des plaisanteries et qui en fait souvent de fort peu spirituelles. PLAISIR (anc. inf. français rcmplacé par plaire), sm. Sensation ou sentiment agréable Eprouver un vif plaisir. Il Jouissance dont les sens sont l’instrument Les plaisirs de la tahle. Ce qui satisfait l’esprit, le cœur Les dir dans les plaisirs. || Consentement, volonté Tel est notre plaisir. Il Le régime, du bon plaisir, le gouvernement absolu. Il Chose agréable ou obligeante qu’on fait pour autrui Faire plaisir quelqu’un. Il Oublie en forme de cornet. A plaisir, loc. ado. Avec soin,de pure invention Conte fait à plaisir. PAR plaisir, loc. adu. Par divertissement, à titre d’essai Faites-lui, par plaisir, celle proposition. PLAMÉE, spf. de planter, bain de chaux qu’emploient les tanneurs pour enlever le poil des peaux. PLAMER (plain), vt. Tremper les peaux dans un bain de chaux pour les dégraisser et les amollir. 1. PLAN (1. planwn), sm. Surface plane, c’est-à-dire surface sur. laquelle on peut appliquer entièrement et dans tous les sens une qui fait avec l’horizon un angle plus ou moins grand. En mécanique le plan incliné est considéré comme l’une des machines simples. Si l’on suppose qu’un corps matériel 0 repose sur un plan incliné AB, et si l’on fait abstraction du frottement, il est facile de déterminer la valeur de la force F’ qui, appliquée au corps O parallèlement à AB et en sens contraire de la pente du plan, maintiendra le corps en équilibre ; car si l’on représente par la droite verticale OP le poids du corps 0, en vertu du parallélogramme des forces (V. force), la force OP pourra être remplacée par deux autres l’une OR, perpendiculaire à AB, et l’autre OF parallèle à AB. Mais comine la force R sera annihilée par la résistance du plan, il n’y aura plus qu’à faire équilibre à la force OF qui tend à faire descendre le corps. Il est évident qu’on annulera OF en appliquant eu 0 et dans la direction de OF’ une force OF’ qui lui soit égale et qui agisse en sens contraire. Pour déterminer l’intensité de cette force OF’ ou celle de son égale OF, il suffit de remarquer que les deux triangles OFP et ABC étant semblables, on peut poser la proportion de là on tire Puisque F’ doit égaler F, il en résulte qu’on obtiendra la valeur de la force nécessaire pour l’équilibre du corps en multipliant le poids de celui-ci par le rapport de la hauteur BC du plan incliné à la longueur AC de ce même plan. 11 Dessin géométrique représentant la projection orthogonale des difl’érents points d’un lien, d’un édifice, d’un objet sur une surface plane Uzz plan de Paris. Tout ce qui est relatif’ à l’art de dresser un hlan a été exposé à l’article Lecé des plans, auquel nous renvoyons. Il Lorsqu’on a dressé le plan jjéométral d’un terrain, si à côté de la protection horizontale de chaque point remarquable de ce terrain on inscrit la cote du •point, c’est-à -dire la distance à laquelle il se trouve d’un plan horizontal pris arbitraire-PLAN INCLINÉ Fig. 1. ment et appelé plan de comparaison, on a ce que l’on nomme un plan calé. Sur un plan coté on représente un point par sa projection horizontale et par sa cote expriméeen mètres, et on nomme ce point par sa cote seule. Sur un plan coté on représente une ligne droite par saprojection horizontale et par les( cotes de deuxde ses points. Pour rendre plus apparent sur un plan le relief du terrain, on conçoit celui-ci coupé par une suite de plans horizontaux éqmdistants entre eux, et l’on marque sur le plan coté les projections de ces sections, auxquelles on donne le nom de courbes de niveau, (V. Nivellement.)Sur un plan coté, il y a moyen de déterminer la pente d’une ligne droite, ou l’angle que fait cette ligne avec un plan horizontal quelconque, c’est-à-dire avec sa propre projection sur ce plan.. On détermine ordinairement cet angle par sa tangente trigonométrique, et l’on convient de prendre cette tangente pour la pente elle-même. Cette convention admise, il est facile de démontrer que la pente d’une ligne droite est égale à la différence des cotede deux points de cette ligne divisée par la distance horizontale de ces points. En effet, soient a et 6 les projections liorizontales de deux points A et B de la surface d’un terrain ; soient a la cote du point A, et (3 celle du point B. On élève par les points a et b des perpendiculaires sur le plan de comparaison, et on prend sur la première de ces lignes la longueur aA égale à la cote CI. on prend sur la seconde bB, égale à la cote p On trace la droite AB, qui est celle dont il faut mesurer la pente. Ensuite, par le point A, qui est le plus rapproché du plan de comparaison, on mènera la droite AB parallèle à ab. L’angle que la droite AB fait avec sa projection ab est évidemment égal àl’angle BAB’ du triangle rectangle AB’B. Or, dans ce dernier, d’après un théorèmede la trigonométrie, Or BB’ est la différence des cotes et a des deux points A et B, et si l’on représente par d la distance ah des projections de A et B on pourra écrire ce qui démontre le théorème. Il Distance plus ou moins grande à laquelle les différentes parties d’un tableau sont censées se trouver du spectateur. Fig. Distribution méthodique des diverses parties d’un ouvrage littéraire Le plan d’une tragédie. Il Projet, dessein Se tracer unplande conduite. Comp. Planimélrie, planimétrique, planisphère. 2. PLAN, ANE (1. plamim pour placnum. V. Plaire), adj. Plat, uni, sans inégalité. Il Surface plane, celle sur laquelle une ligne droite indéfinie peut s’appliquer exactement dans toutes les directions. Il Miroir plan, dont la face réfléchissante est une surface plane. Vtév.Plan 1, planer 1 et 2, pltmc 2, planeur. Même f’amilleque Plaire. Comp. Aplanir, aplanissement. PLANAIRE (du 1. planus, aplati ; mot vers de la classe des l’lathelmintlieset de l’ordre des Turliellariés, remarquables par la PLANAIRE l’orifice unique de leur appareil digestif se trouve placé au-dessous et au milieu du corps, ou même plus en arrière. Ils ont un estomac ramifié. On trouve parmi les pla-’naires des espèces marines qui subissent des métamorphoses, et des espèces d’eau douce chez lesquelles le développement est direct. PLANCHE (1. planca), sf. Pièce de bois PLAN Fig. 2. forme aplatie de leur corps. Ces animaux n’ont pas d’anus, et plate, peu épaisse, beaucoup plus longue que large, que l’on obtient en sciant par tranches un tronc d’arbre équarri, Fig. Faire la planche, nager étendu sur le dos. Il Planche de salut, pièce de bois provenant des débris d’un navire naufragé et à laquelle un passager se cramponne pour gugner la terre.-Fig. Le dernier moyen qu’on a de se tirer d’un grand péril. Il Lama de bois ou de métal sur laquelle on a gravé un dessin afin de le reproduire par l’impression. Il Estampe tirée sur une planche gravée. Il Partie d’un jardin plus longue que large, séparée des autres par un certain intervalle,et affectée à une culture spéciale Une planche de .salade. Il Les planches, la scène d’un théâtre. Il Monter sur les planches, jouer la comédie. Dér. Plancher, plancfiéier, planchette. PLANCHE (Gustave) Litté- rateur et critique français. PLANCHÉIER (planclte), vt. Garnir de planches le sol d’un appartement. PLANCHER (planche), sm. Assemblage de solives ou de pièces de fer recouvertes de plauches et formant une séparation horizontale entre deux étages d’un bâtiment. Il PLANCHER PLAN D’UN PLANCHER EN FER M. Mur. S . Solives en ici- à double T. E. Entretoises. F . l -’euton. PLANCHER COUPE D’UN PLANCHER ENTRE DEUX SOLIVES S,S P. Plafond en plâtre. P’ Parquet. L. Liimbourde recevant le parquet. E. Entretoise. H. Hourdis a nugels. F. Fentous. Ouvrage de charpente semblable qui recouvre le sol d’un rez-de-chaussée. Fig. Le plancher des vaches, la terre. PLANCII ES EN MONTAGNE (LES) 222 h., ch. -l . de c. arr. de Poligny (Jura). Scieries, fromageries. Saut de la Pisse. PLANCHETTE(dm. de planche), sf. Petite plancte. il Plànche à dessiner munie PLANCHETTE A. Petite taljle carrée. B, B. Tiges sur lesquelles s’enroule le papier. C. Seconde table fermant corps avec A, tournant horizontalement sur le plateau taire D. D. Plateau circulaire. E, F, G. Cylindres formant genou dont les axes sont à angle droit : ils permettent de pencher la planchette en tous sens. laisser servant il immobiliser la genouillère ou dans la laisser libre. G. Vis servant d’un pincer la table dans le plan horizontal il l’aide d’un niveau il bulle d’air. d’un genou à coquille qui la fixe sur un ’pied à trois branches. Sur la face supérieure de cette planche est collée une feuille de