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CHAPITRE IX DU VERBE
llcvision.
318-3iy. Définition. — Le verbe est un mot dont on se sert pour exprimer l'ex(s/e/ice, l'état ou Wictioit. Ex.: Je suis, il est blessé, lu cultives.
DU SUJET
320-321. On appelle sujet d'un verbe le mot représentant la per- sonne ou la chose qui t'ait raclioii exprimée par ce verbe.
COMPLÉMENT DU VERBE
322. Délinîiion. — On appelle complément d'un verbe tout mot qui sert à faire connaître d'une manière plus complète Taclion exprimée par ce verbe.
On admet généralement trois sortes de compléments : le com- plément direct, le complément indirect et le complément circons- tanciul.
323-324. Couipionient direct. — Le complément direct est le mot qui complétf le sens du verbe directement , c'est-à-dire sans l'intermédiaire d'une préposition.
Ex. : J'attends Paul.Tu écris une lettre.
32î'>-326. Complément indirect. — Le complément indirect est le mot qui conqiléte le snns du verbe au moyen de l'un dos mots //, de, puur, par, en. arec, dans, etc., qu'on appelle des prépo- sitions.
Ex : J'otris à mon ami. Jo me réjouis de ton honhcur.
3â9. l'oniplémrnt circonMfanciel. — Le coiupléinont indi- rect prend quelquefois le nom de compliment circonstanciel ; c'est surtout lorsqu'il exprime les circonstances de cause, de manicre, de temps, de lieu.
Ex. : Vous avez agi auec prudence ; il viendra dans huit jours ; nous irons à la campagne.
388. Pour reconnaître le complément circonstanciel d'un verbe, on l'ait avec ce verbe l'une des questions pourquoi? comment? i/imiid ? oii ? (l'oit ?
Remarque. — Quelquefois la préposition est sous-cntcnduc devant un coiiq)lfnient circonstanciel.
Ex. : J'ai doimi deux heures, c'est-à-dire pendant deux heures.
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