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SYNTAXE Dr VF.PxBE. 157

Exercices de récapitulation.

1S7-188. CRI DES ANIMAUX.

Mettez au pluriel :

Le chien aboie; le chat miaule : le cheval hennit; lano brait; le cochon grogne ; le coq chante ; la poule glousse ; le pigeon roucoule ; la tourterelle gémit ; le bœuf mugit ; le mouton bêle; le lion rugit; le renard glapit ; la grenouille coasse ; le corbeau croasse ; le merle siffle: la pie jacasse ; le cerf brame; le rossignol chante : le loup hurlf ; 11' geai parle, (piand on l'instruit.

189. RKVEIL DU MOINEAU.

Copiez et mettez au pluriel les mots en italique.

lue mince cûlotine de fumée 5V'c//fl/)/ie du toit delà cliaumière; le rfiieii y«/>/'C autour delà ferme, la rlorhette son}ie an cou de la vac/ie, L ùiscau(/uil te iilurs so7i buisson, agile ses aileset i>'clance dans l'air.

Le pauvre petit moineau se r^yo;/// d'avoir écha{ipé aux dangers de la nuit. Perché sur une petite branche, // avait cru pouvoir dor- mir sans crainte, la tète ensevelie sous ses plumes, cpiund, à la lueur d'une étoile, il a vu ta chouette silencieuse seglissant dansiesarbres et méditant ses forfaits. La fouiné" était venue à\i fond do la vallée, l'hermine était descendue du rocher, la martre* des sapins avait quitté son nid, te renard rôdait dans le taillis. Toute cette légion d'ennemis, /e pauvre petit ['avait aperçue pendantcette nuit terrible. Qu'elles avaient été longues ces heures où, n'osant pas bouger, il n'flcfl// pour protection que les jeunes feuilles qui/c cachaient ! Aussi maintenant, quel plaisir pour lui de s'élancer à tire-d'aile, de vivre avec sécurité, protégé, défendit par la lumière !

190. LE LION ET LE TIGRE.

Copiez et mettez au pluriel les mots en italique.

Le tigre est plus à craindre que le lion; celui-ci souvent oublie qu'il est roi; marchant d'un pas tranquille, il 7i'attaque jamais 1 homme à moins qu /'/ ne soit provoqué ; il ne précipite ses pas, il ne court, il ne chasseque quand la faim le pousse. Le tigre, au con- traire, quoique rassasié de chair, semble toujours être altéré de sang: il saisit ei déchire une nouvelleproie avec la même rage (\\x'il a exercée et non pas assouvie, l'instant d'auparavant, en en dévo- rant une première; // désole le pays où ilhabite ; il ne craint ni l'aspect nilesarmesde l'homme : il égorge, il dévaste les troupeaux d'animaux domestiques, met à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros et même ose quelfiuefois braver le lion.

191. Lg lion a l'air noble: la hauteur de ses jambes est propor- tionnée;'! la longueur de son corps ; son épaisse et grande crinière, son regard assuré, w démarche grave, tout semble annoncer s/^?fiére et majestueuse intrépidité. Le tigre, trop long de corps, iroy bas sur

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