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NOTIONS PRELIMINAIRES. V

\. — Des différentes sortes de propositions.

40*. Il y a trois sortes de propositions : la propo- sition indépendante, la proposition principale et la proposition subo)'don)iée.

40. On appelle proposition indépendante celle

qui a un sens complet par elle-même. Ex. : Le soleil luit pour tout le monde.

L'éclair brille, — le tonnerre gronde.

40". On appelle proposition principale celle dont le sens est complété par une ou plusieurs autres propositions qu'on appelle propositions subor- données, c'est-à-dire dépendantes.

Ex. : Je sais (proposition principale) — que la terre tourne (proposition subordonnée). Travaillez le jour (proposition principale) — afin que vous reposiez la nuit (proposition subordonnée).

40**. Une proposition subordonnée peut avoir sous sa propre dépendance une seconde subordonnée. Ex. : Les savants pensent — que les hommes se servirent d'instruments en cuivre pur, avant que le bronze fut découvert. 40°. Une proposition soit indépendante, soitsubor- donnée, qui vient s'intercaler entre les termes d'une autre proposition, prend le nom d'incidente. Ex. : La vendange, — dit-on, — sera bonne cette année. L'homme, — qui n'a que peu d'années à vivre, — abrège souvent son existence par des excès.

40^. On peut dire en général que, dans une phrase, il y a autant le propositions qu'il y a de verbesk un mode personnel (indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif;.

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