Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/214

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mune, société qui a le plus souvent un caractère religieux. — L’union de plusieurs personnes dans une même foi. — Le système d’après lequel les biens et les richesses sociales seraient communs à tous.

Pain (latin, panis) : Une soupe faite avec de l’eau, du pain et du beurre, qu’on laisse mitonner. — Couvrir de pain réduit en miettes une viande que l’on fait griller. — L’employé chargé de distribuer le pain dans une maison importante, dans un grand établissement.

— Un petit sac dans lequel les bergers mettent leur pain. — La conversion des matières farineuses en pain. — Faire du pain avec une farine quelconque. — Une corbeille ordinairement en osier dans laquelle on met du pain ou d’autres provisions. — Celui qui mange du même pain qu’un autre et par extension celui qui, jus- qu’à un certain point, vit en commun avec d’autres personnes.

Vent : Faire du vent (impersonnel). — Un appareil qui sert à renouveler l’air dans un appartement. — Pratiiiuer des ouvertures pour faire circuler l’air. — Le mois de l’année républicaine qui tire son nom de ce qu’à cette époque le vent souffle avec force. — Se rafraîchir la figure en agitant l’air. — L’instrument dont on se sert pour s’éventer — L’ouvrier qui fabriiiue rinstrnment à l’aide duquel on s’évente. — L’ouverture par laquelle la baleine et les autres cétacés rejettent l’eau qu’ils ont absorbée.

Exercice 54.

Trouver un dérivé des mots suivants, désignant ou signifiant :

Vin : Le vin qui est devenu aigre par son contact avec l’air. — Assaisonner avec du vin devenu aigre. — Une fabrique de vinaigre.

— Une sauce dans laquelle domine le vinaigre. — L’individu qui fabrique du vinaigre. — La qualité de ce qui a le goût ou la couleur du vin. — L’industrie qui a pour objet la production, la récolte (latin colère, cultiver) du vin. — La qualification donnée à un individu qui s’est imbibé de vin.

Forme ; La qualité de ce qui est exécute d’après une forme déterminée. — D’une manière qui correspond à une forme donnée. — Donner une forme déterminée. — S’offenser de ce qu’on n’a pas agi en s’astreignant aux fermes consacrées par l’usage. — Celui qui s’attache scrupuleusement à la forme. — L’action de former. — La manière correcte de procéder dans certains actes administratifs, civils ou judiciaires. — La dimension donnée à un livre et résultant de la forme sous la(|iielle se présente chaiiue l’euille d"ini|)res- sion. — Altérer la forme d’un objet. — L’alteration de la forme d’un objet. — La qualité de ce qui n’a pas de forme déterminée {in, privatiQ. — La qualité de ce qui a la même forme (latin rtim, marquant l’identité). — Tout vice naturel résultant de l’altération de la forme (latin dis, marquant la dissimilitude). r