Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 1, Mémoire-Moli.djvu/403

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

400

MOLE

(Paris, 1820-1826), avec S. Lenormand ; Description des expositions des produits de l’industrie française faites à Paris depuis leur origine jiis’/u 'à celle de 1819 à Paris, 1324, 4 vol. in-8o) ; Recueil induatriel de la salubrité publique et des beaux-arts (Paris. 1827 et suiv.) ; Du chutera-mor bus (Paris, 1831) ; Rapports généraux sur la salubrité publique (Pu ris, 1828-1843, 3 vol. in-8o) ; Description de l’exposition des produits de l’industriéfaite en 1,834 (Versailles, 1835-183.6, 2 vol. in-8«). On lui doit, en outre, des articles dans VEîtcyclopédie des gens du monde et dans le Dictionnaire de la conversation.,

MOLEQUIN s. m. (mo-le-kain — bas latin tnelociueus, latin molocinus, de moloche, grec motoc/iê, malachê, mauve, du même radical que mukikos. tendre, délicat ; savoir la radine mlai, étendre, assouplir, forme secondaire de la racine mar, mal, broyer). Comm. Ancienne sorte d’étoffe d’un grand prix, il Voile, manteau fait avec cette étoffe.

— Adj ; Techn. Se dit d’une nuance particulière de vert : Vert molequin.

MOLER v. n. ou intr. Cno-lé). Mar, Sur la Méditerranée, Faire vent arrière, prendre le veut eu poupe.

MOLÉRl, littérateur français. V. Demo-

LIERE.

M.OLES (Vincent), médecin espagnol, né à Valence. Il vivait dans la première moitié du XVite siècle. On lui doit deux ouvrages singuliers  : Pldlosophia naturalis corporis Jesu Christi (Anvers, 1631, in-4"), et Putholofoia de morbis in sucris titeris (Madrid, 164 l, in—)»).

— Son frère, Frédéric Moles, u laissé en’espagnol : Hetacione tragicu del Vesuvio (tapies, 1631) ; Amistades de principes (Madrid, 1637, in-4"), etc.

MOLESCHOTT (Jacob), naturaliste hollandais, né à Herzogenbusch en 1822. Fils d’un médecin fort estimé, il étudia les sciences à l’université de Heidelberg, et publia, en 1845, son premier ouvrage : Critique de la théorie de Liebig touchant, la nutrition des plantes, qui parut à Harlem et obtint un prix de l’académie de cette ville. Muni du diplôme de docteur, il allaexercerla médecine à Utrecht ; mais, en 1847, il accepta le tilre d’agrégé à Heidelberg et se livra a renseignement de la physiologie et de l’anthropologie. Dans.ce cours, il se fit remarquer pur la hardiesse de ses opinions scientifiques. Son matérialisme avoué lui ayant suscité des adversaires puissants, il dut quitter l’Allemagne et se rendit à Zurich, où il fit un cours de physiologie. En 1861% M. Molesch’ott est allé se fixer à Turin, où, tout en exerçant la médecine, il se livre à l’enseignement. Parmi les ouvrages les plus remarquables de ce savant, nous mentionnerons : De Malpighianis pulmmmm vesicutis (Heidelberg, 1845) ; la Pliyxiologie des aliments (Darmstadt, 1850) ; Ti-uitè populaire sur les aliments (Erlangen, 1850), traduit en français par Ferdinand Flocon, sous, le titre De l’alimentation et du régime (1858, in-12) ; Circulation de la vie, réponse aux Lettres chroniques de Liebig (Mayence, 1852), traduit en français par le docteur Cazelles (1865, 2 vol.) ; De la transformation des substances dans les plantes et dans les animaux (Erlangen, 1852) ; Mouvement circulaire de la vie (Mayence, 1852) ; Georges Forster, le naturaliste du peuple (Francfort, 1854) ; Lumière et Vie (Francfort, 1857) ; Esquisses physiologiques (Giessen, 18G1), etc., et la traduction du hollandais en allemand de l'lissai physiologique de Mulder (Heidelberg, 1844).

MOLESQUINE Ou MOLESKINE s. f. (mole-ski-ne

— rad. màlequin). Comm. Etoffe de velours de coton, que I on fabrique principalement à Mulhouse et à Rouen, n Toile vernie imitant le cuir : Buvard en molesquine. Àeliure en molesquine.

— Encycl. La molesquine est un produit industriel n peu près nouveau, mais qui pourtant rencontre des similaires dans les toiles cirées, peintes ou imperméables. C’est une toile recouverte d’un enduit gras imitant les cuirs vernis et gaufrés, différant des toiles cirées par sa préparation, sa souplesse plus grande, son emploi et sa destination. Elle est devenue d’un usage assez commun dans la tapisserie, où elle sert a recouvrir certains meubles, surtout les sièges, et aussi à faire des tentures ; on l’a même employée comme ornement des bas de jupon, parce qu’elle rendait un véritable service en préservant l’étoffe de la boue, et qu’elle est facile à nettoyer en y passant simplement une éponge humide. Mais cette mode ne s’est pas continuée. Quoique ce genre d’ornement soit un peu lourd, Ou petit cependant trouver un véritable avantagé à s’en servir, pendant les saisons de pluie ou de neige, pour les jupons qui sont aesJnés aux toilettes journalières et qu’un revêt pour les courses quotidiennes. Si souple que soit la molesqutue et l’enduit verni qui la recouvre, elle est pourtant susceptible de former des cassures et de s’écailler auxendroits où elle reste constamment pliee, tandis que, au contraire, lorsqu’elle est tendue, elle présente une assez grande solidité. Aussi peut-on l’employer pour tenture et pour couverture de sièges, à la condition de ne point la faire servir à des capitonnages et de ue point lui faire subir de pliures. Elle peut ^éme, en raison de son imperméabilité, remf !

MOLE

placer le cuir verni dans un assez grand, nombre d’usages qui ne nécessitent point la formation de plis. On a songé à tendre ainsi les lits de fer, lits-canapés et divans, ce qui a donné jusqu’à présent de boiis résuU tats. Un litde fer tendu de molesquine devient un meuble assez élégant, d’une apparence beaucoup moins nue et moins pauvre que ne l’est le lit de fer ordinaire. La préparation de la molesquine consiste en un enduit à b, ase d’huile grasse, appliqué sur. des toiles de jute ou de coton qu on fait sécher dans des étuvés et qu’on recouvre.ensuite d’un vernis gras soumis, à son tour, à une.complète dessiccation. L’apprêt ou enduit de la moles-, quine est beaucoup moins épais que celui de la toile cirée, et de là vient sa souplesse plus grande, cet apprêt adhérant plus étroitement aux tissus et ne formant pas, comme celui des toiles cirées, une sorte de croûte, solide, il est vrai, mais qui a l’inconvénient de se fendiller’lorsqu’on roulé ou plie ces dernières toiles, opération que peut supporter dans une certaine mesure la molesquine, pourvu qu’elle ne soit pus constamment répétée. D’ailleurs, les cuirs vernis eux-mêmes ne sont pas exempts de cetitieonvénient ; mais ils ont cet avantage que le vernis, en s’ecaillaiit, laisse à découvert une matière encore solide et peu perméable, tandis que la molesquine, de même que les toiles cirées, laisse voir, lorsque le vernis est enlevé, le tissu qui, n’étant plus garanti contre l’action de l’air, de l’humidité et du frottement, s’use d’autant plus vite que les moyens de dessiccation employés dans la préparation l’ont privé de plusieurs de ses qualités.

MOLESTATION s. f. (mo-lè-sta-si-onrad. molester). Adtion de molester : Les autorités espagnoles nous firent conduire, sans autre molestation, à ia forteresse de Dosas. (Arago.)

MOLESTÉ, ÉE (mo-lè-sté) part, passé du v. Molester. Vexé, tourmenté : Personne molestée.

MOLESTER v. a. on tr. (mo-lè-sté — du lat. molestas). Importuner^ vexer, tourmenter, fatiguer par des exigences ou des attaques : Molester quelqu’un par des procès, des chicanes, des surcasmes. En tout pays, on se pique de molester les talents. (Volt.) Le bon Dieu nous ordonne

De nous bien divertir sans molester personne.

Voltaire.

Se molester v. pr. Se causer mutuellement dqs chagrins, des vexations.

— Syn. Molester, persécuter, tourmenter, vexer. AJolester et vexer, c’est faire souffrir injustement celui qui se trouve obligé de renfermer son mécontentement en lui-même ; on le moleste par des chicanes, par des tracasseries où il y a de la mauvaise foi ; on le vexe par des abus d’autorité, par des exigences injustes. Tourmenter signifie causer une peine profonde, une douleur qui se renouvelle, qui ne laisse pas un instant de repos. Enfin, persécuter veut dire poursuivre avec une sorte d’acharnement, s’appliquer à. tourmenter et à vexer de toutes les manières.

MOLESWORTH (Robert, vicomte), homme politique anglais, né à Dubliu en 1656 et mort en 1725. Le prince d’Orange, dont il s’était déclaré le partisan, le nomma conseiller d’État, après son avènement au trône, puis l’envoya, en 1692, comme ministre plénipotentiaire à la cour de Danemark, ou il

resta trois ans. De retour en Angleterre, Molesworth fit paraître, sous le titre de Account of Ùenmark (Londres, 1696, in-8o), un ouvrage dans lequel il représente le gouvernement danois comme arbitraire et tyrannique, et parle de la religion comme d’un tissu d’impostures. Devenu membre de la Chambre des communes, il y lit preuve de beaucoup de talent et d’une grande indépendance politique, n’en fut pas moins conseiller privé sous la reine Anne, commissaire du commerce et des plantations en Irlande et entra k la Chambre des lords, en 1716, avec les titres de baron de Philipstowct et de vicomte Molesworth. Outre plusieurs brochures politiques, on lui doit divers écrits qui lui valurent d’être nommé membre de la Société royale de Londres ; nous citerons : Adresse à la Chambre êtes communes pour l’encouragement à donner à l’agriculture ; Considérations sur les progrès de l’ugricullure ; latraduction en anglais Ue la Franco-Gallia, de Hottomann, etc. Il avait eu onze enfants. Une de ses filles, Marie, épousa George Monk et composa des poésies estimées ; un de ses fils, John, mort en 1725, devint ambassadeur à Florence, à Venise, en Suisse, à Turin ; un autre, Richard, mort en 1758, suivit la carrière des armes, sauva, à Ramillies, la vie à Marlborough dont il était aide de camp, puis reçut, avec le grade de lieutenant général, le commandement des troupes d’Irlande en 1751.

MOLESWORTH (sir William), homme politique anglais, né à Camberwell (Surrey) en 1810, mort à Londres en 1SS5. Il compléta ses études par des voyages sur le continent et ne revint en Angleterre qu’en 1831. Son entrée dans la vie publique date du-meeting qui eut lieu, cette même année, en faveur de la réforme parlementaire, et dans lequel il prononça un discours qui fut très-remarque. Elu député de la Chambre J^es communes pour l’East-Cornwall, en 1832, et réélu deux ans

MOLE

après, il fit partie, au Parlement, d’un groupe d hommes politiques appelés les philosophes radicaux, qui professaient les idées les plus avancées, réclamaient l’établissement du suffrage universel, l’émancipation des juifs, etc. Pour propager ses idées généreuses, Molesworth fonda, en 1855, la London Deoiew, qu’il rédigea quelque temps avec son ami Stuart Mill, avec Buller, Grote, etc. En 1837, Molesworth cessa de représenter les électeurs de l’East-Cornwall, presque tous propriétaires fonciers et qui s’accommodaient peu des idées libre-échangistes de leur député ; mais il fut élu par la ville de Leeds et contribua peu après à faire complètement modifier Je système de déportation en vigueur. Lors de la dissolution du Parlement en 1841, Molesworth se retira momentanément des affaires publiques et, pendant ce temps, il se livra à de profondes recherches sur l’économie politique et les sciences sociales. En 1845, il rentra au Parlement, nommé par les électeurs de Southwark (Surrey), malgré l’opposition, qui lui fut faite pour cause d’athéisme, et, jusqu’à sa mort, il commua à représenter ce bourg. Il devint, à cette époque, le chef reconnu du groupe des philosophes radicaux, appuya toutes les réformes proposées par Peel, fut chargé de l’administration des domaines, sous le ministère Aberdeen (1852-1854), de celle des travaux publics, par lord John Russell ; et devint, quelques mois avant sa mort (février 1855), secrétaire d’État des colonies. Comme orateur, Molesworth n’était pas un improvisateur cherchant les effets de tribune. Il écrivait ses discours, remplis de faits et d’idées. On cite particulièrement ceux qu’il prononça sur le système colonial (1838), sur la condition du peuple (1840), sur la tran jportation, etc. • Molesworth, dit M. Depping, avait porté toute son attention sur la question coloniale, et c’est par là. surtout qu’il s’est distingue. Il soutint énergiquement ce principe que les colonies, dans l’intérêt même de leur prospérité, devaient jouir d’une certaine indépendance, du droit de self-yovernment, et qu’elles ne devaient plus être, commepar le passé, le réceptacle des convicls, de ces criminels qu’on leur envoyait de la métropole. Il fut un des premiers à signaler publiquement les effets désastreux le ce double système pour l’administration des colonies britanniques, et, de ce qui ne semblait d’abord qu’un paradoxe, il ht, grâce à ses persévérants et généreux efforts, un axiome aujourd’hui généralement reconnu. Nommé président d’un comité de la Chambre des communes pour la question de lu déportation, Molesworth dévoila les abus qui se commettaient. De cette époque (1837) date une ère de rénovation pour les possessions d’outremer. L’union des pays canadiens avec la métropole fut maintenue (1840) ; des avantages analogues furent accordes aux autres colonies d’Amérique, qui eurent ainsi le droit de se gouverner elles-mêmes, dans ia mesure compatible avec leur dépendance. > Cette poiitique plus éclairée, Molesworth eut la gloire de la faire triompher, d’abord comme dévaler a. la Chambre basse, puis avec bien plus n’autorité lorsqu’il eut été nommé ministre (1855), bien qu’il n’ait pas eu ie temps de réaliser toutes les améliorations qu’il avait conçues. Molesworth fut le libérateur et le régénérateur de l’empire colonial de la Grande-Bretagne. On lui doit une édition très-estiinée des Œuvres de Hobbes (1842-1845).

MOLET s. m. (mo-lè. — Diez, remarquant que l’espagnol a mola, mie de pain, et mollet, gras de la jambe, rattache le français molet, ■pinoette, et toutes les formes romanes correspondances, au latin mollis, mou, flexible, d’où Je sens de ressort, pincette), Techn. Petite pincette avec laquelle l’orfèvre tient son ouvrage. Il Petite planchette, sorte de moule que l’on emploie dans la passementerie pour la confection des franges, il Petit morceau de bois à rainure, dans lequel Je menuisier fait entrer les languettes d’un panneau pour en vérifier l’épaisseur.

MOLETI ou MOLEZIO (Giuseppe), en latin Moletiu», mathématicien italien, né à Messine en 1531, mort à Padoueen 1580. Il donna des leçons de mathématiques au fils du duc de Padoue, puis professa cette science à l’université de cette ville. La république de Venise le chargea de rédiger des tables qui servirent à la correction du calendrier fait par Grégoire XIII et lui valurent de ce pontife une gratification de 300 ducats. On a de lui : Discorso universale net quale sono raccolti e dicchiarati tutti i termini e tude le régale appartenenti alla géografia (Venise, 1561) ; Yilfemeridiper anni X VIII [1563-1580] (Venise, 1563, in-4o) ; Ephemerides annorum XX f)564-1584] (Venise, 1564, in-4o) ; Tabuls gregoriana ex Prutenicis deducta (Venise, 1580, in-4").

MOLÉT1SME s. m. (mo-lé-ti-srae). Hist, Système politique du comte Mole.

MOLÉTISTE s. m. (mo-lé-ti-ste). Hist. l’artisan du système politique du comte Mole.

— Adj. Qui a rapport, qui appartient au système politique du comte Mole : Politique

MOLÉTISTE.

MOLETOIR s. m. (mo-le-toir — rad. molette). Techn. Instrument dont on se sert pour polir les glaces.

1UOLETS s. m. (mo-lè — rad. mol). Nom

MOLE

donné, en quelques endroits, à des terres mouvantes qui s’enfoncent sous les pas des passants.

MOLETTAOE s. m. (mo-lè-ta-je — rad. molette). Techn. Action d’appliquer, sur une poterie encore molle, des ornements avec une molette métallique.

MOLETTE s. f. (mo-lè-te — dimin. du lat. mola, meule de moulin. Quant k la molette de vétérinaire, bien que cette tumeur, soit molle, M. Littré ne croit pas qu’il faille aller chercher, là son étymologie ; elle serait ainsi dite à cause de sa forme, cette tumeur ayant, en effet, une certaine ressemblance avec la molette qui sert à broyer. Il faut en dire autant des molettes d’éperon). Tech. Corps dur, taillé de façon a être saisi à deux mains, et servant à broyer des couleurs ou d’uutr»*s corps qu’on, veut réduire eu pâte ou en poudre, à polir des corps durs : MoLBTTEde peintre, de marbrier, de fabricant de glaces, il Petite roue, au moyen de laquelle on grave les cylindres, employés dans la fabrication des toiles imprimées, il Nom donné à de petites roues pleines, creusées sur leur bord comme des poulies, et traversées de divers ouiils, en usa^e chezles boutonniers. Il Petite roue, en usage pour la conduite des cadrans des grosses horloges. Il Disque d’acier, taillé en scie sur le champ et en lime sur le plat, ayant des moulures de diverses sortes, et servant, au moyen d’un mouvement de rotation, à travailler divers corps durs. Il Outil servant à tracer des ornements sur une poterie encore înolb’. Il Ptncetted’orfèvre, appeléeaussi molet. IlOutil de feravec lequel 1 ouvrier souffleur enfonce le cul de la bouteille, pour le faire rentrer en dedans et produire une cavité en dehors. Il Morreau de bois sur lequel on travaille les verres et les lunettes. Il Cylindre de buis, au moyen duquel on donne un mouvement de torsion au chanvre. Il Instrument tout semblable employé par les rubaniera. Il Grande poulie, généralement en fonte, que l’on fixe, au moyen d’une char■ pente, au-dessus d’un puits de mine, et sur laquelle passe un câble d’extraction, Il Machine à molettes. Machine d’extraction, qui se compose d’un tambour vertical sur lequel s’enroule un câble dont les deux extrémités sont at aohées chacune à une benne, à une berline ou à un wagon, et passent sur deux poulies ou molettes qui les renvoient dans l’axe du puits, il Scie à molettes, Scie circufaire, qui reçoit un mouvement de rotation.

— Géom. Molette métrique, Instrument destiné à mesurer, sur les plans, cartes et dessins, le développement des lignes, en les suivant avec une roue disposée comme une molette d’éperon.

— Mar. Molette de gabarit, Petite fiche de bois, servant il fixer le bout des planches au moyen desquelles on forme un gabarit.

— Manège. Epi de poils au front du cheval. Il Partie de l’éperon qui sert à piquer lo cheval, et qui a ordinairement la forme d’une étoile.

— Véner. Nom donné aux tendons des épaules et des cuisses du cerf.

— Art vétér. Hydropiste des capsules synoviales qui entourent les tendons fléchisseurs du pied, chez la cheval ; tumeur molle qui caractérise cette maladie, Il Mutetie soufflée, Celle qui se développe sur les parties latérales du pied.

— Moll. Nom vulgaire de plusieurs espèces de coquilles des genres troque, monodonte, etc.

— Bot. Un des noms vulgaires de la bourseà-pasteur. Il Fleurs en molette, Fleurs dont les pétales sont disposés en forme de iholetto d’éperon.

— Hortic. Outil de jardinier, appelé aussi tranche-gazon. Il Melon ou concombre menu et étranglé, soit du côté de la queue, soit du côté de l’œil, ou plat et enfoncé d’un côté, au lieu d’être rond. Il Adjectiv. : Melon molette. Concombre molette.

~ Encycl. Techn. Les molettes sont des poulies de grand diamètre, que l’on emploie dans les machines à extraction de la houille, et sur lesquelles passent les câbles au sortir des bobines ; elles ont généralement 3 mètres de diamètre ; on les fait en bois, en fer ou en fonte ; quelquefois on construit les bras un fer et la jante et le moyeu en fonte. La jante a de oin,30 à 01U,40 de largeur extérieure, elle est àgorge et porte des joues de om, lOàom,15 de hauteur. Les bras sont nombreux ; on rencontre des molettes où leur nombre s’élève à 25 ; ils demandent une grande solidité pour supporter les efforts qui agissent sur eux.

Les molettes, qui ont remplacé les treuils et les balances hydrostatiques pour l’extraction des houilles, ont donné leur nom a une machine que l’on rencontre encore aujourd’hui dans un grand nombre d’exploitations de mines et dont nous allons parler.

Les machines à molettes, ou baritels, employées dans les mines de houille pour l’extraction à de grandes profondeurs, se composent d’un arbre ou cabestan vertical, qui ftorte à sa partie supérieure un tambour cyindrique et à sa partie inférieure un ou deux bras de leviers, à l’extrémité desquels agissent des chevaux. Des câbles simples ou doubles passent sur deux molettes ou poulies de renvoi placées dans des plans tangents aux deux cotés du cylindre. La charpente des molettes est formée de quatre montants verticaux, assemblés avec des semelles et des