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MÔSÊ

leau, le chêne. Extraction de minerai de fer, marne, gypse, tourbe et grés. Élève de bestiaux, éducation d’abeilles ; pêche importante. Ce gouvernement est le centre principal de l’industrie russe. On y compte 1,485 établissements industriels de toute espèce et

150,000 ouvriers dont les produits annuels sont évalués à 250 millions de francs.

MOSCOUADE s. f. (mo-skou-a-de — de

l’espagn. mascabado, sucre de la dernière cuisson ; de mas, plus, et acabada, achevé). Comm. Sucre brut, coloré par la présence de la mélasse ou d’autres corps étrangers.

MOSCOVITE adj. (mc-sko-vi-te). Géogr. Qui est de la Moscovie ou Russie : Peuple moscovite, il Qui appartient à la Moscovie ou a ses habitants : Mœurs moscovites. Avant Pierre /", la mer n’aviit jamais vu de vaisseaux moscovites. (Fonten.)

— Substantif. Habitant de la Moscovie, Russe : Les Moscovites, Une Moscovite.

MOSDOK, ville de la Russie. V. Mozdok.

MOSE ou MOOSE s. m. (mô-ze). Mamm. Ruminant de la Nouvelle-Jersey occidentale. • J

MOSELEY (Benjamin), savant médecin anglais, né dans le comté d’Essex vers le milieu du xviiii : siècle, mort en 1819. Il fut d’abord chirurgien et apothicaire à Kingston, dans la Jamaïque, pendant la guerre des colonies contre la métropole, et devint médecin en chef de l’Ile. Lorsque la pais fut conclue, il vint à Londres, où il se lit recevoir membre de la Société philosophique, se rendit ensuite a Leyde, où il se fit recevoir docteur, et, après avoir parcouru presque toute l’Europe, il rentra à Londres, où il se fixa définitivement en 1785. Il fut nommé médecin de l’hôpital militaire de Chelsea. On ne peut reprocher à Moseley qu’une seule chose, c’est d’avoir été l’un des plus violents ennemis de la vaccine, qu’il regardait comme un empoisonnement. Nous lui devons d’excellents ouvrages, parmi lesquels nous citerons : Observations on thedysentary ofthc West-Indies (Londres, 1181, in-so) ; Observations on the propertics and effecis of coffee (Londres, 1785, in-8°) ; Treatise on tropical diseuses, and on the cli~ mate of the West-Indies (Londres, 1788) ; A treatise on sugar, with miscellaneous médical observations (Londres, 1799, in-8°) ; Médical tracts (Londres, 1803, in-8") ; A treatise on the lues bovilla, or cow-pox (Londres, 1805, in-6<>) ; Hydrophobia, itsprévention and cure ; with a description of the différent stages of canine madneu (Londres, 1808, in-E») ; A revicw of the report of the royal collège of physicians of London on vaccination (Londres, 1808, in-8o).

MOSELLAN, ANE s. et adj. (mo-zèl-lan, a-ne). Géogr. Habitant du département de la Moselle ; qui appartient a. ce pays ou à ses habitants : Les Mosiîllans. La population

MOSELLANE.

MOSELLANE (Lorraine). V. Lorraine.

MOSELLAN US (Pierre Schadis, plus connu sous le nom de), grammairien et linguiste allemand, né à Protog, près de Trêves, en M93, mort en 1524. Il appartenait à une famille pauvre et chargée de quatorze enfants. Son intelligence précoce et son goût pour l’étude décidèrent un de ses oncles à le placer au gymnase de Cologne. Le jeune Mosellanus fit de rapides progrès, devint à vingt ans professeur de langue grecque à l’Académie de Leipzig et ruina sa santé par un constant excès de travail. Sa mort prématurée causa de vifs regrets aux savants de l’Allemagne. On a de lui une grammaire, intitulée Psdoloyia, qui obtint un grand succès ; une traduction latine du discours d’Isocrate, De beilo fugiendo et pace seroanda (1517), des Discours, etc.

MOSELLE (la), en latin Mosella, en allemand Mosel, rivière de France et de la Prusse rhénane. Elle prend sa source près du village de Bussang (Vosges), dans l’arrondissement de Remiremont, à peu prés au

point de jonction des Vosges et des monts Faucilles. Elle coule d’abord entre des blocs granitiques, descend ensuite avec rapidité dans une vallée pittoresque que dominent le ballon de Saint-Maurice et le ballon de Comté, entre dans le département de Meurthe-et-Moselle et se perd dans le Rhin, à Coblentz, après un cours de 505 kilom. Parmi ses affluents, nous citerons : la Moselotte, la Vologne, la Niche, le Durbion, l’Avière, l’Euron, le Madon, la Meurthe, l’Ess, la Sciile et l’Orne. Les principales localités qu’elle arrose sont : Bussang, Saint-Maurice, Ranionchamp, Remiremont, Eloyer, Pouxeux,

Arches, Epiual, Chavelet, Chàtel-sur-Moselle, Portieux, Charmes, Bayon, Saint-Maid, Toul, Liverdun, Frouard, Pont-k-Mousson, Arnaville, Thionville, Sierck et Coblentz. Sa largeur moyenne est de ICO mètres et sa profondeur de 2 mètres ; elle est navigable de Frouard au Rhin (356 kilom.). La charge moyenne des bateaux est de 60 tonnes, et lu charge maximum de 80 tonnes.

MOSELLE (département de la), ancienne

division administrative de la région N.-E. de la France, formée d’une partie de la Lorraine, du Luxembourg français et du ei-devaiH pays Messin ; elle tirait son nom de la rivière de la Moselle, qui la traverse du S. au N. Ses bornes étaient au N. le duché de

MOSE

Luxembourg et la Prusse rhénane, au N.-Ej la Prusse rhénane, à l’E. le département du Bas-Rhin, au S. le département de là Meurthe, à l’O. le département de la Meuse et au N.-O. la Luxembourg belge. Sa plus grande longueur, du S.-E. au N.-O., était dé 169, kilom. ; sa plus grande largeur, de 66 kilom. Superficie, 536, SS9 hectares, dont 317,451 en terres labourables, 45,458 en prairies naturelles, 5,465 en vignes, 3,317 en autres Cultures arborescentes, 4,504 en pâturages, landes, bruyères et pâtis, 160,194 en bois, étangs, rivières, chemins, etc. Au point de vue.administratif, ce département formait le diocèse de Metz, suffragant de Besançon ; la l’s subdivision de la 5s division militaire-, il’ressortissait à la cour d’appel de Metz, à l’Académie de Nancy, à la 11* conservation des forêts. Il comprenait quatre arrondissements : Metz, chef-lieu ; Briey, Thionville et Sarregùemines ; 27 cantons, ’ 629 communes et

452,157 hab. Après la guerre de 1870-1871, parle traité de Francfort (10 mai 1871), -le département de la Moselle a été cédé à la Prusse, à l’exception de l’arrondissement de Briey, qui forme aujourd’hui, avec trois-arrondissements de la’Meurthe, le département

de Meurthe-et-Moselle.

Au point de vue géologique, l’ancien dér parlement de la Moselle contient un terrain houiller, le grès des Vosges, le grès bigarré, le musekelkalk, les marnes irisées, le lias, (a terrain oolithique de la formation, inférieure. Les oolithes, les grès verts, la craie se trouvent à l’O. ; les terrains volcaniques et de transition, au N. ; les terrains salifères de l’étage inférieur, les carbonifères et les plutoniens, à l’E ; l’oolithe s’étend sur tout l’arrondissement de Briey en débordant légèrement sur les arrondissements de Metz et de Thionville. Cette nature de terrain est d’une grande fertilité et’produit en quantité le blé et l’avoine ;’mais son élévation àu-dessuXdu niveau de la mer est cause que le pays est froid. Le territoire, généralement montueux, . a son point culminant à Breham-la-Çour, près de Long-wy. Il est sillonné en tous sens par des collines et des monticules qui se rattachent, les uns à la chaîne des Vosges, les autres au massif des ! Ardénnës. Les parties élevées de ces hauteurs, qui ne dépassentguère 400 mètres, sont couvertes dé forêts, taridis que "la vigne et les arbres fruitiers croissent sur les pentes. Les vallées, sont, nombreuses et fertiles ; la plus remarquable est celle de la Moselle, qui s’étend, du N. au S-, sur une largeur de 6. kilom. et offre des sites délicieux. Les rivières principales sont, après la Moselle, la Sarre, .la Nied, la Seiile, l’Orne, la Blies, la Crusne et la Çhiers. On’ trouve quelques étangs entre Faulq’uemont et Morhange, et au N.-É. dans les environs, de Saint-Avojd. Ces étangs, d’une étendue totale d’environ 560 hectares, sont mis en cuiture tous les deux ou trois ans. On trouve peu de marais ; leur étendue ne peut pas-être évaluée à plus de 80 hectares. Les sources sont abondantes et d’une excellente qualité. Celles de Gorze, à 20 kilom. de Metz, étalent célèbres du temps des Romains qui avaient construit à grands frais des aqueducs gigantesques, dont les ruines subsistent encore, pour les amener dans la ville. La municipalité de Metz a repris le travail dés Romains ; mais ces eaux sont amenées aujourd’hui par des aqueducs souterrains dont le débit est de ; 10,000 mètres cubes en 24 heures. On rencontre des sources ferrugineuses sur plusieurs points du département. On commence depuis quelque temps à en faire usage.,

Le climat est salubre, malgré des variations fréquentes. Il est plus chaud dans, la vallée de la Moselle que partout ailleurs. A Metz, la température moyenne de fannéo parait être de 12° centigrades. La quantité moyenne de pluie est de om, B7. Il neige peu ; mais la çrêle est assez fréquente. Les gelées printanieres se produisent aussi très - souvent. Les vents dominants sont le sud-ouest^ le nord et l’ouest.

Les produits minéraux sont : le fer, la houille, le lignite et la pyrite d’argent, de cuivre, de plomb ; le grès, le marbre, le sel, gemme, la^ tourbe, la pierre à chaux, la pierre à plâtre, l’argile U poterie et à tuir- : lerie, etc. Les produciions agricoles les plus importantes sont : le blé, 1 orge, , l’avoine, le seigle, les pommes de terre, les plantes oléagineuses, le tabac, le houblon, la betterave, les fruits et surtout les prunes et, les pommes. L’ancien assolement triennal en usage dans tout le pays commence à se mobilier. La charrue du pays, à, avaut-train et attelée de quatre chevaux, cède le terrain à la charrue Dombasle. Les, machines à battre sont maintenant d’un usage habituel. Le drainage est activement pratiqué., On trouve partout, dans la Moselle, du bonnes prairies ■ naturelles ; celles de l’arrondissement de Bi iey, sur les bords de l’Orne et de la Crusne, sont particulièrement estimées, ainsi que celles de la vallée de la. Moselle, Les côtes qui bordent la rive gauche de la Moselle sont presque toutes couvertes de vignes. Les crus les plus renommés sont ceux de Sey, de Sainte-Rufline, de Lessy et de Rosérieulles. On cite aussi avec éloge les vins blancs de Magny et de Dornot. Les forêts de chênes, de hêtres et de pins sont peuplées de lièvres, de, blaireaux, de chevreuils, de sangliers, de renards et de loups. Leur exploitation, de même que les pépinières d’arbres fruitiers et

MOSE’

d’ornement, donne lieu & un commerce con-1

sidérable., , -, -, h, ,, ,’■, , ■-.., ■.r. r L’espèce bovine est surtout représentée/ par l’ancienne race lorraine, un peu chétive, " mais bonne laitière et qu’on est en train d’améliorer. L’espèce ovine indigène ne vaut

pas grand’chose, ni pour la laine, ni pour la boucherie. L’espèce porcine, également originaire du département, fo’urnit un lard de bonne.qualité, bien que.ses formes laissent, en général, à désirer..Depuis quelques années, on n fait des croisements avec les porcs anglo-chinois...., ., ., ,7

L’ancien, département de la Moselle occu ? pait en France un des premiers rangs au.

Eoint de vue industriel..On, y, trouve des, far riques de soieet..de peluche, des.faïenceries renommées, des cristalleries, .des verrez, ries, des fabriques de ; verres de.m.Qntre ;.et ; de ; bouteilles, de.nombreuses teintureries, des : fabriques de ganls, . de cartons, deitabatières, d’allumettes chimiques, des amidonneries, des savonneries, des, napeteries.des, tuileries, des tanneries, dès fabriques, de pipes, .de ! jouets d’enfants, et des raffineries de sucre, Le bas- ! sih houille^ delà Moselle a, une.superficie de 232 kilom. carrés. L’industrie métallurgique est représentée dan^ cet ancien département par 34 usines qu’alimentent le minerai de fer, clés, aciéries, des..fonderies de cuivre, • de plomb, de cloches, .etc. Les principaux arti-’.L clés du commerce sont les vins, les eaux-devie, Iq.miel, Je iard, les.jambons, .les.fers, lestôles, les bois de construction-, ■ les faïences et autres produits manufacturés. Ce. com ? merce est favorisé par la. navigation de la Moselle et de la Sarre, par le chemin de fer de Metz et dé Nancy, par 12.routes nationales et 12 toutes départementales et par plu-r sieurs canaux.,

Moaelle (la), poèmé descriptif d’Ausone (378 après J, .-C.).Lo poète avait accompagné Valentiuien et Gratien dans l’expédition’ dirigée par, ces deux princes.contre-les Àle,manni, dix ânsauparavant, <et il entreprit de chanter la Moselle en souvenir de-cette campagne, à, laquelle, il, lui semblait, avoir cpopéré. ! Il décrit tout Je cours du fleuve, dit-les propriétés salutaires, de ses. : eaux, s’extasie deya’nt ses coteaux, plantés, de vignes, fait i l’histoire des villes qu’il arrose, donne le nom des forêts, .des montughes, des vallées qu’il traverse et s’arrête surtout.complaisainmenf à décrire Trêves, la villa des- empereurs ; la. Rome du Nord. L ’.. •..

Si le poste manque le. plus souvent d’invenlion, il faut reconnaître que ses tableaux sont animés et semés de détails charmants. Saris dpute.pn trouve, çk et là, des incorrec-.. tions, des négligences trop fréquentes, mais ■ les’défauts du genre descriptif sont rachetés par l’élégance et la flexibilité du style. Par-.’ fois ’, ’cependant, Ausone s’abandonne, trop facilement àù plaisir de décrire pour décrire. C’est ainsi qu’il énumère avec trop de détails les ’différentes.espèces de poissons qu’on peut pêcher dans la Moselle. Au meunier, au barbeau, a l’ombre, à la truite, au saumon, succèdent la lotte, la perche, le surmulet, le bro’chèt, ; la tanche, l’abletiq, l’nloseet le goujon. «’Quel amateur d’içhthyologie, s’écrie • M. Demogeot, ne, serait fatigué par cette rer vue générale de poissons qui viennent défiler en bon ordre, au son d’une harmonieuse verr sifleation, pendant une centaine de vers ?»,

Malgré la futilité de ces. détails, le. poème, . d’Ausone reste ç6mme4 un précieux monument des mœurs.’clu ive siècle, et il possède, en putre", ce mérite d’être utile à ceux qui étudient la géographie, de l’ancienne G-aule..

Environ deux siècles après Ausone, un au ?, tre poète d’une facilité ingénieuse et d’une, imagination agréable, VenaiHius Fortuïiatus, "’ a chanté à son tour la Moselle, ’ ses eaux poissonneuses et ses’ coteaux chargés dé vignes.’ ' ’. ’ '.., "’.

MOSEN (Julius), poète allemand, né à Marienoy, dans le Voigtland : saxon, ’ën’-1803, mort en 18G7. U étudia le droit, visita l’Italie de 1824 H.1S26 et ;, ’ttprès avoir étéassez longtemps commis-greffier, il vint.en 1831 exercer à Dresde la profession dlavoeat. Mosen, qui s’était déjà fait connaître par des’ poésies remarquables, s’adonna alors à la lit- ■ térature dramatique avec un succès qui alla’ toujours croissant. En 1844, le grund-mtc d’Oldenbourg le chargea spécialement décrire des pièces pour son théâtre. Il y déploya la plus grande activité et s’attacha à maintenir les traditions du drame classique. Atteint, ’ • quelques années après, d’une paralysie qui ■ lui enleva complètement l’usage de la parole et le réduisit à une immobilité absolue, Mosen conserva néanmoins toute ;Son intelligence ; ainsi que le prouvent sa Cantate^ écrite en’ 1859 pour la fête de Schiller, ses Éloges de Fichte et d’Arndt et, tout à fait en dernier lieu, ses Adieux à Uhland.

Parmi les œuvres dramatiques de-Mosen, nous citerons en première ligne : Othon III ; la Fiancée de Florence, Bienzi, le dernier tribun des Romainsy Wendelin et Hélène, qui setrouvent dans le premier recueil de ses drames (Stuttsard, 1842) ; Bernard de Weimar (1855) ; le luis du. prince (1858) ; Juan.d’Autriche, etc. Mais ce n’est pas seulement comme écrivain dramatique que Mosen s’est acquis une renommée durable. On lui doit deux poèmes épiques : le Chevalier Wahn (1831) et1 Asàaver (1838) ; un recueil de Poésies lyriques (1836), parmi lesquelles certaines ballades,

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telles, qu'Andréas Hdfer, la-Trompette déta Katzbach et les Dix derniers dit quatrième ré< giment ;’sont devenues des chants populaires ; enfin des Tomans et’tles’récitséh’pro^e ; entre autres : Nouvelles f1837j j *lëi.’i*ïei»"ft(4*iHff, (1840) ; le Congrès de Wroiiéfromaii’.histo’rique (1842, 2 vol) ; le Mal diipàys (l$i4)f’Tâ-^ 6ieaux dans la mousse (134G)’, etc. "i1 ’■"" ■ ’-'-| MOSENGÉ1L (Frédénc)/.lit.tératéiîr, alle^i mand, iie à ScKœnaù.piès, ’ d’Éisehâ’cl^^en, 1773, mort à Mérriingeri en’1839, ;D’aWV.d’p’rc>-| fç ?sèur, h l’École forestièrétlo Zijlbaçh, il, ’dJ8-, vint’ensuite précépteur du jeûné (l.uc fiérnârtlj de ’ Sàsè-Mêiniiigen", qu’il âccoitigàgna, ’da’ns, ses voyages bn, A’llèm ; igné, en Siiissé, è’ri Iûjrt lié, eiitBelgiqué, en Hollande, eh’l^ràncÇjjfit] fut nommé, a son retbùr^prés’ideiif/dù consistoire dë’lMëihing’én-."Un’des premiers ;éu^ Allemagne,1 il s’oècupa ’de1-, la stéiib^rapMen sur la’quèlle il’publia Un petit traiterAl’osénV geil s’est réndu’popùlairé’par’dès èorites, quÇ ont eu, outre Rhin, un très^gràhd ’ succès et’| qu’il a réunis dàils’ divers recueils’ intitules, : Lêibénsteinél iês-nouvèànx’Afcadieni (Francfort, ’ 18’2â)’ ;* !Compagnons de :, voM^e (Frànc-j, fort, ’ 1825)’ ;J Trois’ arh’is ’en voyage (Eéipzig, i, 1828) ; Soïréës d’été (1831’ ;’2.’ypî.) ; "j"^*,7y

JMÔSENTnAt^(Saldmon-HermànD)(ii-poÀtûi) draniatiqué.allemand, ’.né’ à Çasseji.en Î881..|. Après, avoir étudié les’ sciéneqs naturelles, àio l’École, polytechnique, dé, Carlsr^he, et, a ;V<iirit pris êii^,11842’, ilù’lMiJ rb’ourg, ..ie’dipfpme^dé.doc-n téui* én’phildsopliiie, ’, j.l.devint, prepepteur.d.u.i fils d’un| richç. banquier déVienne, et eut aiusi^ l’occasion.d’entrer, en’^relatidri, av, ec, les ppijtes p ’ les plus, disjingûés de.’cette !yille. En, ;1851, -iiLp devint ’ àrçhiyiste, du, ministère, , d’Étate.t dau." l’instrùctidn publique à Vi’énne, : et il a.depuisij lors consacré ii’^a’ culture des lettres les loi-s* sirs que.lui. laissé.cet emploi...Mosen.tjiahestg incontêslabiémçpt l’un’ des poètes, , drauiati-ik ques les plus remarquables, de l’Allemagneis contemporaine. ; Sa réputation, se fonde ptiiiri) cipaieinent.sur trois de ses pièces  :, I)eaorahi C’estlj, ,1850) ; la Cour du solstice : (Leipzig ; ; q 1856) et’ les Comédiens allenxands.(Leipzig, r, { 18(}3}. Les deux premières’, , qù l’on.trouve uni- ; stylé élégant, des situations pittoresques «’"' d’un grand effet et.des cdnmistes tracés deft main de maître, obtinrent sur. la.scène leplusm grand succès et furent traduites en ; anglaiSi, U en italien, en ’danoisj en. hongrois et eUitohôrati que.’ Les autres tragédies de l’auteur, *GécileM U’Albano, une, y*e de po^te, allemand) i’Orfé-, u vre d’Ùtnf’, ’ pùyioe/cê (Leipzig,1860) ! et Pietra-b (Leipzig, 1S65), oilt eu peu de succèstà.luiscène. Mais Isabelle Orsini, drame, représèntéji en 1869, fut, un véritable triomphe, pour, son >i auteiin On, a encore, do, Mosenthal■ une faUTtu ! taisie dramatique, le Portrait prisonnier, â (Stuttgard, 1858), et un recueil de Poésies lyï-rï riques (Vienne, ;1806), , ’, ,, -j, :, ^iiilj./n

MOSER (Jean-Jacques), célèbre publiciste allemand, né à Stuttgard en 1701, mort dans la même ville en 1785. Il venait de passer sa licence en droit lorsque, à l'âge de dix-neuf ans, il fut nommé professeur extraordinaire à l’université de Tubingue. L’année suivante, il se rendit à Vienne, où on lui fit, à la condition d’abjurer le protestantisme, des offres brillantes qu’il ne voulut point accepter et, de retour dans sa ville natale, il fut nommé conseiller de régence. L’année suivante, Moser retourna en qualité de professeur ordinaire de droit à Tubingue; mais, à la suite de tracasseries avec quelques-uns de ses collègues, il se démit de sa chaire en 1732. Quatre ans plus tard, le roi de Prusse, sur le bruit de sa réputation, le nomma conseiller intime, professeur de droit à Francfort-sur-l’Oder et directeur de l’université de cette ville. Son caractère vraisemblablement difficile lui ayant attiré des désagréments avec ses collègues, il donna sa démission en 1739 et alla habiter Ebersdorf, dans le Voigtland. Pendant huit années, il s’occupa soit de rédiger des ouvrages, soit de missions dont il fut chargé par diverses cours et dans lesquelles il fit preuve, non-seulement d’une connaissance profonde du droit public, mais encore d’une très-grande habileté comme négociateur. À la suite de querelles religieuses avec les hernutes, Moser quitta Ebersdorf et accepta les fonctions de directeur de la chancellerie à Hesse-Hombourg (1747); mais ayant vu qu’on ne voulait point suivre son système et ses principes libéraux en matière de gouvernement, il se démit de ses fonctions et alla habiter Hanau, où il fonda, en 1749, une maison d’instruction pour former les jeunes gens à la carrière administrative. Rappelé deux ans plus tard à Stuttgard, il devint avocat consultant auprès des états de Wurtemberg. Ces états ayant cru devoir faire au prince régnant des représentations sur quelques-uns de ses actes arbitraires, ce prince, persuadé que Moser était l’auteur du mémoire publié à ce sujet, le fit jeter, sans procès, dans la forteresse Hohentwiel (1759), où il resta cinq ans. Il fallut une décision du conseil aulique de l’empire pour que la liberté fût rendue à Moser, qui recouvra alors ses fonctions et reçut comme dédommagement une pension de 500 florins. Peu après, il cessa complètement de prendre part aux affaires publiques et vécut dans la retraite, uniquement occupé de ses travaux de cabinet. Pendant un demi-siècle, le savant Moser travailla sans relâche à recueillir, éclairer et faire connaître les droits, les lois, les franchises de l’Allemagne, et il fut le premier qui réduisit en système le droit existant