Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 2, Molk-Napo.djvu/204

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MO&Q

(1803, in-8°), ouvrage antireligieux que Mosneron désavoua sous la Restauration ; Memnon ou le Jeune Israélite (1806, in-8") ; le Vallon aérien ou Relation du voyage d’un aéronaute dans un pays inconnu jusqu’à présent (1809), roman moral.

MOSN1ER (Jean), peintre français. V. Monter.

MOSOMAGUM, non latin de Moozon.

MOSOTIE s. m- (mo-zo-tî). Linguist. Diar lecte américain. V. moxos.

MOSOHL, ville d’Asie. V. Mossoul.

Moiquea (la), poiJmo espagnol de Villayi, ciosa. V. mouches (guerre des).

MOSQUÉE s. f. (mo-ské — de l’ar. mesgid, qui signifie proprement lieu d’adoration ; de sagad, adorer. Les Espagnols ont fait de là meschita et les Italiens moschela). Temple inahométan, lieu où les musulmans s’asseiliblent pour prier : Le Saint-Cénacle.est aujourd’hui une mosquéh et un hôpital turcs, (Chateaub.) Les rie/tes mosqures sont en Orient ce qu’étaient autrefois en Europe les couvents : on y trouve la prière, Venseignement religieux et l’hospitalité. (Thiers.) En France, le gouvernement ne bâtit pas seulement des églises, il construit encore des synagogues et des mosquées. (Guéroult.)

— Encyct. Relig. Les musulmans désignent plus particulièrement sous le nom de mesgid ou mesdjid, mosquée, les temples de Jërûsa1 lem et de La Mecque. Ils ont un autre nom pour indiquer la mosquée principale d’une ville •.giamé on g (ami èt’djamy, de l’ara lie giémâ, assembler. Ainsi Giamê-beni-Ommyph est la grande mosquée de Damas, l’ancienne église consacrée par les chrétiens de Syrie à Zacharie et a saint Jean-Baptiste, que les califes ommiades leur enlevèrent et’dont ils firent, en la transformant, un des édifices religieux les plus célèbres et les plus magnifiques de l’islamisme. Le mot giamé, auquel on ajoute le complément al-acsà, s’applique également au temple* de Jérusalem, parce qu’on s’y assemble de tous les points les plus éloignés de l’univers où fleurit la doctrine de l’islam. Ç’est’J.e temple..bâti pat le calife Omar à l’endroit même où la tradition.rapporte que se trouvait la pierre sur laquelle Jacob posa la tête et s’endormit, ’ lorsqu’il- eut la vision de l’échelle mystérieuse ;Le complément al-harum (lasacrée)caractérise le temple de La Mecque, qu’on appelle aussi Kaaba (maison carrée), et Belt-Qlïah, la maison de Dieu, pour distinguer cette mosqiée 'de celle de Jérusalem, qu’on nomme AlMoçcadès, la maison sainte. Enfin Masgiad-al-Nabi, la mosquée du Prophète, où Al-Koba, là vbûte, le dôme, et Iîaoudhàt-Schétif, a prairie, le jardin illustre, sont trois appellations attribuées à la mosquée bâtié par Mahomet lui-même à Médine et dans laquelle l’apôtre a son tombeau. Cette mosquée et le temple de La Mecque portent, en outré, le nom de AlHarameïn, les deux lieux les plus’sacrés de la terre.

Andrinople, Koniéh, Constantinople, renferment de superbes mosquées, monuments splendides de la piété ou de la munificence des sultans. > ’ !

Les principales mosquées de Constantinople sont Sainte-Sophie, qui n’est autre que la basilique de Justinien, dédiée à la sagesSb divine (agia sophia) et convertie par Mahomet H en temple musulman ; la mosqtêe d’Achmet, située près de l’Atméidân, l’ancien hippodrome de Constantinople  ; iàer.mosquée du sultan Bayézid et ia Solimanieh, bàtio par Soliman lor. Ces trois dernières sont accompagnées d’un édifice particulier servant

de sépulture a leurs fondateurs, Leur masse architecturale est énorme et présente cette profusion de dômes et de minarets, qui est, pour les Turcs, le dernier mot de l’art. L’intérieur n’est pas sans quelque ressemblance avec les temples protestants ; l’islamisme est ennemi des arts plastiques ; on ne trouve dans les mosquées ni tableaux, ni statues ; ni reproductions de créatures vivantes ; des.inscriptions du Coran, une chaire, des pupitres, des nattes pour s’agenouiller, yqilà.tout ce qui orne l’intérieur de ces immenses édifices.

Dans toute mosquée principale se trouve un endroit réservé pour le prince, et élevé sur une estrade, d’où il assiste à l’office et fait la khotbah, sorte de. prière solennelle, ou plutôt de sermon adressé au peuple. Cette chaire, séparée du public et ordinairement fermée de rideaux (macsourah), fut une innovation du calife ommiade Mpawiah ï«., ,

Les mosquées, dans tout l’Orient, servent aussi de lieu de dépôt. « Dans tous les coins, dit Th. Gautier, s’entassent des malles, des coffres et des paquets de toutes, formes. Ceux qui voyagent.ou qui.craignent d’être volés chez eux y mettent -leurs richesses- sous la garde de Dieu, et il n’y a pas d’exemple qu’un aspre ou un para ait été détourné ; le vol se compliquerait alors du sacrilège. La poussière se tamise sur des masses d’or, et d’effets précieux, a peine enveloppés d’une toile grossièro ou d’un lambeau de vieux cuir ; l’araignée, si chère aux musulmans pour avoir tissé sa toile à l’entrée de la grotte où s’était réfugié Mahomet, tend paisiblement ses fils sur des serrures que personne ne touche, V.

CONSTANTINOPI.U, MECO.UK (LA) MÉDINE, etc.

MOSQUERA (don Ruy Garcia), navigateur

XI.

espagnol, né en 1501, mort à Buenos-Ayres ! vers 1555. Il partit en 1526 de Cadix avec Sébastien Cabot, chargé de conduire une expédition dans l’Amérique ’méridionale ; découvrit avec ce dernier le fleuve îa Plata, qu’ils remontèrent jusqu’au delà de son affluent avec le Paraguay, visita le3 peuplades voisines et en rapporta beaucoup d’argent, ce qui fit donner au fleuve qui débouchait dans la baie de Solis le nom de fleuvéd’Argent (rio de la Plata). Cabot n’ayant pas reçu des.secours attendus partit pour l’Espagne, .laissant Mosquera et Nuîïo de1 Larangarderdà colonie eu son absence (îssoJ.itPeu1 après^ échappé avec soixantéde |sesrcompagnons’ au massacre ordonné par uni-chef caciquêÇ Mosquera parvint à redescendre le fleûveila Plata jusqu’à la mér, bâtit un fort sur le1 cap Santd-Maria, s’empara’par surprise d’un ria :-’ —vire français, se procura ainsi des danons et des munitions, battit avec J’aide des Jhdiena

qu’il ravagea, se rembarqua, çnsuité ét’allà établir sa petite colonie dans l’île dé Sainte ; Catherine. Ayant appris, l’année.suivante, que le fondateur de Duenps ;ÂyrfiS était réduit à là famine avec ses hommes, dans( colonie naissante, il alla, le rejoindre, avec des vivres et des munitions, pritùnégrandû part h la réduction des indiens, ’et’iàmenâ la prospérité à Biienos-A’yresj ou il.sefixà.^

MOSQUILLON s. nu (mo-ski-Hon. ; Il mil-.) ; Ornith. Nom vulgaire ide la-bergeronnette

grise. ’■•■■. :.-.., :.■’ ■.< ;.-. ■<, j l , II,

MÔSQOILLE s. m’, (mo-ski-lle1 ; ,11, mil.-).

V. jHOSQUITE., "■"■ ; - ->’.• ’■'■ , •’"" - :) Moaqii>«> ■<■ Sorcière, ppéra-çomique, eu trois açtesi.paroles.’dé Scribéél.GVyaçZ ; musique de Xavier Boissèlot (Théâtré-LJ/rique^ 27 septembre 185 !). Cet’ ouvrage a servi de pièce d’ouverture.au Théâtre-National, .appelé depuis Théâtrè-’Lyri.que. Là "scène se passe au Mexique, entrédon Manoël, .filsdù vice-roi, espèce de Don Juan, et’, ùnç.cousine qui, pour le corriger de ses égarements, se déguise en sorcière et lui. joue u, na fqùle "do tours bons et ma’ùyais’, ’jusqu’à ceJqu’é !le le jugé digne de deyenii ; soii é, phux.. C’est un deSjplus.médioçre.s’livrets de. Scribe, La’parf tition est très-ch’ar^ée de musiqûéet. conçue dans un système ’éclectique, ’ qui Vaille difficilement avec l’originalité.’Les effets cher.-r chés et trop, multipliés se nuisent.réciproque"nient et, en somme, rien, de" saillant ne resté dans la mémoiré.des auditeurs. Ali premier aétei qn a remarqué l’enijéé’dé la’sprçier^è sur un cantabilé expressif, suivi de ydcalis^ brillufit’ès ; une.iriarche villageoise.labôrieu ; senjent prchestrée„à laquelle, ne. manquent, ni le piccolo, mie g loçkenspiel/m lacloche^dê la chapelle. Le duo entre Manoël et Mpsq’uita epmmënce par une jolie phrase : Ouvrez, ouvrez, gentille châtelaine. Les coupletsàboirë^ accompagnés par des notes syllubiqu.es de l’orchestre et du chœur, ont de. la verve et sont bien traités. Dans le second acte, il faut signaler |e boléro chanté pap Benita, la jeune villageoise, et un trio dramatique. Au tÈoi ;sièma acte, on, a remarqué une sérénade chantée, derrière, la" coulisse et le dùô bien conduit de la dernière scène, ni.-’ ',

MOSQUITE s. f. (mo-ski-te). Ornithi ; Nom vulgaire de la Sylvie à tête noire. ’-., ■-■ l MOSQÙITOS (côte dès), pays de l’Amérique centrale, kl’E, dé4a : république de1 Guatemala, formant un État’indien placé sous la protection dé l’Angleterre et habité par plusieurs tribus d’Indiens, dont la’principalé, est celle dès Mosquitos^ qui donne son, nom à la cdhtrée. Gé pays, situé entre lï<>'-et 16° de lat. N. et 85° et SS° de long. O.’, présente une côte baignée par la mer dés Antilles, hérissée dé plusieurs caps et dont le développement est évalué à 700 kilom. ; lasùpèrficiè de cette contrée, à cause de l’incertitude des limites intérieures, varié do 6,500 à 12,500 kilom. "carrés. Les côtes dessinent de.nombreuses baies doiit les plus remarquables sont : la baie des Mosquitos, la baie de Carthago, là baie de Sàbléet là baie de Blèwrields. La Ntieva-’Sègdvia qui porte aussi lè’riOTti dé’Bléwfiélds.îé Kio-Grahde dé"Perlà"s, "le1 Toriglas ;^ l’Yâre sont les cours d’èâu les ’^lùsJ impçrtants de cette contrée, dont le climat est généralement malsaine On y trouvé de yàstés^forèts et (le superbes bois, d’acajou. Les prodùctiôns’âgrfcôlcs. les plus", abondantes sont ; le nianioc^’le riiaïs et le riz*. Les habitants’ de la côte des Môsqùitos se divisent en plusieursItrib’ûs.’Ils sont, en général, d’une belle" staturé, guerriers et audacieux ; bienveillants’ autrefois envers les Européens g ils’ s’ont devenus’ les enriemis les plus implacables des2Espagnols. Lâchasse, la pêche, l’agriçultùreet’iésôin dés troupeaux sont leurs Jrincijialës occupations. Quoiqu’on les comprenne ttrdiriâiremeti.t "dans’le Guatemala, ils né : p’eu-venï’pas’êtreconsidérés comme faisant partie de cette, république : .ils obéissent à’iéurs’prdp’res’cficiqùés. Peu d’entre eux ont embrassé le christianisme, il Là-baie des Mosquitos a 6p0"kilôm. de largeur sur 270 kilom. de profondeur. Ses côtes sont généralement basses et échangées. Les Ilots, les écueils et les bancs de Sable y abondent. Elle reçoit l’Yare, le Tonglas, le Rio-Grande de Perlas, le Blèwfiëlds, le San-Juan, le Chagrés, etc. ’, p MOSS s. m. (moss). Mètrol. Mesure allemande pôuir, les poissons ; bière.cqritenuë dans cette mesure. :’ Garçon, ail un malin de la société, remporte ton moss et donne-nous-en un autre. (G. Davidson.)

MOSS, ville de Norvège, située sur la côte orientale du golfe de Christiania ; dans l’amt on préfecture de Smaalenen. Elle est bâtie sur une langue de terre* qui relie la terre ferme a l’Ile de Joelceen..Bile, a, par.qonséquent, un double port, dont l’un sur le, golfe principal et l’autre- sur le golfe de Moss ; 4, -500 habiîUsines métallurgiques.et fabriques d’eau-de-vie. Moss est célèbre.dans l’histoire du Nord par. la.convention qui y fut signée Se 14 uoiùti 1814, entre lesSuédoistet lesDano1 Norvégiens, convention, d’aprèsrlaquelle le Danemark céda.à.la-Suèdela.possession de la.lSlorvégei ■ ■<, , r !.. i..-’i. i..i..’n, ..’.'. —’■ MOSSAÏI.AMA1I’, sectaire ar"âbë ;^né a’Hdnîiïsah vers ’600’de nôtre ère, ’■mort’près de Médiflè *eh «32. 41 einb’râssa d’abordl’islamisme, ’puls/Séd’ûit par’Wdée d^imiteriMahOT met, il s’érigea en p’rôffhèté, ’se fit de.nonibrèux prosélytes et propdsa àbé-dè’rnier de faire un partage égal de la’terre. Mahomet repoussa sa1 proposition, et Mosïaïlamàh, aidé par sa ’femnlë qui ;- dé’ son côté ;, s’étàït érigée en prophètesse, accrut encore de nombre de "ses partisans.’Mahomet’ étant imôrtsur ces entrefaites, le calife Aboù-Bekr envoya

pel ;........

nouveau prophète ■ trouva hO’îtioft-, ainsi que 10]000’ dë’ses kectatèùrs ;-Bari* cèttK’bataifle, et Je Teste de la ! séc’te -fut-cOrnpIlétément’éx’tenniné par lé-càlifè Moavjah’en 66î."’" Vl

’ MOSSE j’. f., ’(mc—se)’.l(laram..Ruminant dô la Nûùveile-A’ngleterre. 7 ’ , ’, , .".", ", -, ,|

MOSSÉ (Jean-Mariê)j littérateur français, né à Ciarpentras vers 1780, mort à Paris en 1825 ; Son véritable nom était ftlosèa’ et il appartenait Uiune famillejuive. UiOccupa pendant quelque temps un emploi àlapréfecuue de l’Aude, puis se rendit à Paris, où il publia des.articles dans le Mercure et fil’paraîtrepa même temps un assez grand nombre d’ouvra^ges extrêmement médiocres qu’il vendait lui-mùine avec des meubles dans- une. espèce de magasin de briu-à-.brac. Mossé. finit par s’asphyxier. Nous nous borneions à..citer.do.lui : la Chvçnique de Paris ou le Spectateur moderne (Paris, 1819) ;’les" Travers des^âldni et des lieuse publics (Paris, ! 182S)" ;’ ; l’ibf 'dé bon !semer et d’augmenter la 6.WU(e ;(Pan^, ?1822) ; l’Art de gagner ta-yiell%3) ; Jîucharis pu, les Sensations de l’amour (1824), .etc.. -, .. ;, , ;■ p MOSSI s. m’, (mo-si) : Lingùist.-Idiomo américain. V.’imoxos. ’^', ". J’1" ’ ' ’.

MOSSÏMAGON s..m. (mo ; s}-iuâ-gon). Fête dé la puriticatipa des Iridpiis.’.'.., MOSSINGEN, MOSSKIPÇH, ville du"Wurtemberg. "V. Muîssimgkn..’...., ■ i •’■•’.

■ MOSSO adj.’ (mo^sd ; — : indt itàl.). Mus.

Emu, animé : AndèiBiino’MOSS’o.- (r Piumosso,

Plus rapide  : Allegro piu mosso.

"", MOSSOE, lac du Jutland.daps l’aint ou piéfecture. de SkanUerborg., Traversé.par le GuÙenna, il est profond et poissonneux. Su longueur est’d’environ 10, kilom., , sa.largeur, de2-kilom..’., .-. h.’. ■ ■.., .ti-. -, . ’■ • < ■ ’. MOSSON (la), ’ petite rivière de :France, dans lô département de l’Hérault, arrôr.d. de Montpellier. Elléprend sa’ sourcedans-le canton et^a 8 kiloin. ;N.-E. d’Aniane ot se

MOSSbV^Qntàiin-MausiliunïjNiuusNova, tvillédè la Turquie d’Asie, ’ dansTAl-Djeziréh (ancienne Mésopotamie), chef-liou du pachalik dé sort nom, ’à -370 kiloih. N^-O1. do Bagdad, sur la rive droite duTigra" ; 45,000 hab., dont. 10,000 chrétiens.n^ojieg^.Résidapce d’un pa, ciia e£ d’un patriarche ehameen.^a ; briques ! de maroquins, cotonnades, .velours, "tapis ; usines à^fer, teinture et Impression de mousselines de rinde. ;Mq’sso.ul fut longtemps uij i’çs plus grands, marchés Ide.rOrient, ; la plupart des étoffes, des’.^drogués et des denrées de.l’Inde étaient, réexpédiées par cette ville dàïisVAsie Mineure et à Constantinople. C’est encore l’entrepôt dû café moka, dçsmar"chandisqs de la Perse, des Ppfx, de^gàllè,

gôiriinéadragan’tèj’cii’ie et’ coton des çontiiées voisiné ;}. Lès en.virôhB, arrosés par.le Tigré, plusieurs sources.et.petits.cours, ’çTeau, produis’ent en abondance desicer’éàles, légumes, melons, fruits détoutçs’espèces, olives, coton, tabac. Au delà décette yéritabléoasis, Jo bo1 devient aride et, de. la", véritable.nature, des sXepp, è"s ;, il est parcouru par. Ses norde4 !p»llàr."désdèKo’urdes et’d.éBédouins ; on y’rejicotir

tre beaucoup de gibier et de bêtes fauvês.La ■ville est bâtie, sur une colline crayçuse Vnj- !geant" la rivOQc’cideiitale du. Tigre, "dont la, iargeury est d’çnviron 100 mètres et.qu’on y —passp sur un beau pont de bateaux. De nos jours, çllé n’occupe guère que. le tiers’de soii ancien emplacement ; une-vieille el forte muraille, qui l’entouré du.côté de la terre, renferme dans son enceinte de grands espaces complètement déserts". Les.rues sont étroites, tortues et sales ; les maisons, ’ bâties en terre ou en brique sèche et recouvertes 'â’wti stuc gypseux où de mortier, sont généralement surmontées de. terrasses. Mossoul compte vingt’mosquées, "donf la principale, ’ voisine

du minaret oblique appelé Àï-Taœèlafiy est construite, sur l’emplacement de l’ancienne église Saint-Paul ; huit églises chrétiennes, dont trois sont en ruine, et plusieurs couvents chrétiens. Les vastes bazars de cette ville, qui était autrefois en possession de fournir toute l’Europe des articles dits de Mossoul et principalement des tissus de(coton connus sous le nom dé mousselines, d’objets en maroquin, etc., soDt aujourd’hui ericûrnj brés de marchandises’.européennes^, ’ '.-, Mossoul avait autrefois ùhè ’irnàortàneç considérable ; elléétait même gouyérnéè’par des’sultans.particuliers.’Ce n’est plus1 maintenant’qu’une1 villa du.second’ou du troi^

sièmè ordre rangée sous’^autorité de la Porte, Ellélie présente rien dé remarquable, et lès mosquées1 mômes, dit un voyageur, sont privées de ce luxe d’arohiteiiture où de dêcoratioii’qlii’âtteste, ’ dans’tarit de villes tur’qUéà,

là’dévotion des ni.ahométàns. ffàns.les’ environs sq trouvent les ruines de Ninivé. 1 MOSSV, ’ rivière de l’Indoustàn anglais, "dans le D’ecan, ancienne provinpe d’Haiderabad, arrose Gqlcondé, Haidérabad et.se jette d^ns là.Kistnah, après un cours do 280 kilom.., . .’ 1HOSTACFY-BILLAH (Aboùl-Caêem-Abdal- • lah IV, al), calife abbassidede(Bagdad, ’ne dans cotte ville : en’é68, ’mort’en’9401’Il sueéédà’, en 8J4, a*soh cousin - Mottak}’, ^n’ayant qu’un pouvoir ’nôiiiirial ;"le ■pouvoir ’réel’ se trouvant entre les mains-’d’abord->du ’Turc Tonzouiî ;’ puis du Turc Zaïras’lbn^Ohirzadl’un et l’autré’éiriirs’al-omfrih, ;Phursô soustraire ii’la ’tyranniéde ce dernier, ’Mostaofy appela le Boivïdé Ahinedi’-’a qui^il’dorina-.de titre, ldel, M, oqz ?, ed, Daulah, ;, ^^, il, ne, t, arda poiilt a, s’iip’é, rcevoir, qu.’il n, a, ya>t, fiiit, que ciianger.de majt’rV, etjëntr’à dans un, complet formé pair sa, ’fa, vçrit’e pour renverser, le-toutpuissaut, ministre ; mais le complot ayant, été découvert, il fut renversé par. Ahmed, privé de la vue et, jeté ’dans u^e prison, {9,46). 0.51,11 termina sa.vie., ,, ;, ,......

MOSTADHER-BILLAU (Abbul-Abbas-Ah^ med IV, al), ’calife abbassidedè Bagdad, né dans cette ville en 1078, mort en 1118. Il suocédu, en 1004, h son père Moktady. C’est sous son règne qu’eut lieu la première croisade.-La rivalités des califes’de «Bagdad etd’Ei’pte favorisa les progrèstdes :çhrétiens. Là nouvelle de la -prise de Jérusalem causa une telle consternation à Bagdad, qu’on y publia le jeûne et’ les’ prières dm mois, sacré de ■Riilnudan, chose jusqu’alors sans ’exemple. Mostadher mourut en 1118, aprèsiavoir, pendant toûti son-règne ; subi le joùg.des émirs. Il se montra juste, bienfaisanft’et protecteur dos arts. —.-^ ■■■■■’■, v < • "" * -^ MOSTÀDY-BIAMR-ALtAH (ÂboÙ-Moham"rh’ed-Haçàn H, al), calife abbassidè de Bà’gdttd.’né’dâii’s cette ville en 1141, mdrt en 1180. Il sùccëda à son père-Mostahdjcd en 1170. Sbù$ Êdil règne eut lieu la destruction des califes fàtimites ’d’Égypte ; le schisme qui "divisait lès musulmans cessa’, et l’Égypte reconnut do nouveau l’autorité spirituelle des califes de Bagdad. Mostady fit fleurir les arts elles sciences. ’, ,

MOSTAKIIT (Jean), -peintre hollandais, né à Harlem en 1439, mort dans la même ville en 1555. Il appartenait à unéfamille ancienne et distinguée. Ses parents lui firent donner une excellente éducation -et’lé laissèrentsuivréses goûts artistiques. Sous la directionde Jacques de-Harlem, Mostaerb devint bientôt-un trèà-Tcmarqukblè1 artiste débeaucoupsupérieur a son1 maître. Au talent il joignait beaucoup- d’esprit et ’de grands avantagesextérieurs. E’aréhiduchesse d’Autriche Mar^ igùéiite, •ta’h’t’é de Charles-Quint, s’éprit de l’artiste ; le rtomrna ’son gentilhomme d’hon■îleur, son premier peintre et’la ■■retint pendant dix-huit ans attaché à sapersonrie. Pendant èé temps, Moslaert exécuta un gi-and noirtbré dé tableaux et de portraits. Lorsqu’il ■quitta la cour ’de Cette princesse, il revint dans sa ville natale avec une fortuné considérable et fit de sa maison le rèridez^vous de ■la société là’ plus brillante. Lés compositions de ce peintre sont pleines d’animation ; les personnages, aux figures d’une grande expression, y sont groupés avec goût ; les détails y sont abondants suas profusion, et, chose rare de son temps, les, costumes et les ameublements Jie présentent.pas de ces anaehronis•ines qui sont.si choquants ; notamment dans le3.tableaux de Véronèse^ et de- Rembrandt. —Malheureusement, — un grand nonibBe de ses ouvrages, de ses dessins, de ses ébauches périt dans l’incendie de Harlem. Nous citerons de lui, à Harlem :1a Naissance de JésusChrist, unede ses meilleures œuvres ; un Jïcce Homo ; la. Discorde jetant sa pomme dans le festin des dieux ; le Bon et te mauvais ange devant le Seigneur ; des Paysages, , des .Vues des’lndes d’uné grande couleur locale ; il La Haye : Abraham et Sarah ; Agar et lsmaBl ; Suint Christophe ; fi '&.m$terâb(a. : tSainleAnue et sa famille, etc. ■■.-’■

— MOSTAERT (François et’Gilles), peintres hollandais, fils du précédent, nés à Hulst en 1525, morts, le premier à Anvers en 155G, lo second dans la même ville en 1601. Us étaient jumeaux et leur ressemblance était telle que leur père lui-même pouvait difficilement les distinguer. Après avoir initié ses enfants aux premiers éléments de la peinture, Jean Mostaort les conduisit à Anvers, plaça François cnez Henri de Bios et Gilles chez Jean Mau 77