Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 2, Molk-Napo.djvu/226

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MOUL

lora. N.-E. de la Pointe-a-Pitre ; 10, 000 hab. Le port ne peut recevoir que de petits navires et est faiblement défendu contre le ras démarée, très-fréquent sur cette côte. Vastes plantations de cannes k sucre.

MOULE (Thomiis), écrivain anglais, né à Londres en 1784, mort dans la même ville en 1851. Pendant quarante ans il fut attaché h. l’administration générale des postes à Londres. Il employa ses heures de loisir à s’occuper de l’étude des antiquités et de l’nrt du blason. Ses principaux ouvrages sont : Livre ou tables de dates pour l’usage des généalogistes et des antiquaires (1880, 1 vol.) ; BibliotKeca hefalilica Mtignsi Briiannis (1822) ; Descriptions des antiquités de l’abbtiye de Westminster et des autres églises de la GrandeBretagne (1826, 3 vol. in-8o) ; Description des comtés anglais (1828, 2 vol. in-4o} ; Essai sur lés villes romaines e, t sur les restes des édifices romains découverts dans la Grande-Bretagne (1833, in-8o).

MOULÉ, ÉE (mou-lé) part, passé du v. Mouler. Coulé dans un moule : Statue moulée. Chandelles moulées.

— Fain. Bien fait, bien proportionné : Cet homme est moulé, a la jambe moulée.

— Pop. Imprimé : Il faut bien que cela soit, puisque cela est moulé. Le moyen de contester ce qui est moulé ? (Mol.)

—, — Lettre moulée, Lettre imprimée : Oui, je sais lire la lettre mouléb. (Mol.) C’est l’imprimerie qui met le monde à mal ; c’est la lettre moulée qui fait qu’on assassiné depuis la création, et Caïn lisait les journaux dans le paradis terrestre. (P.-L. Courier.) Quand tous les privilèges ont été détruits, nous ne comprendrions pas le privilège de ta lettre moulée…, de la presse. (E. de Gir.) H Lettre exécutée à la main, niais de la même forma qu’un caractère imprimé : On écrit en lettres moulées pour déguiser son écriture.

— Écriture moulée, Écriture très-nette, très-régulière et qu’on dirait gravée.

— Constr. Colonne moulée, Colonne faite avec du gravier et des cailloux de diverses couleurs, liés avéc un ciment ou imistic qui durcit aisément et acquiert le poli du marbre.

a-Marches moulées, Marches qui ont’une moulure avec un filet au bord de leur giron.

— Méd. Matières moulées, Excréments consistants qui gardent, après l’excrétion, la forme cylindrique du rectumj

; — s. m. Caractères imprimés : Lire le

moulé, dans le moulé. (Acad,) 1

MOULE-BEURRE s. m. Econ.’domest. Cuiller de bois ou appareil quelconque propre k donner au beurre des formes variées, quand on veut le servir en hors-d’œuvre.

MOULÉES, f. (mou-lé T-rad.meute) : Techn. Dépôt qui se.forme au fond de l’auge de ia meule a repasser.

MOULE-FILTRE s. m. Instrument destiné à confectionner régulièrement et avec rapidité les tiltres en papier.

— Encycl. D’ordinaire, les filtres en papier sont |>liés k la main, ce qui occasionne, dans certaines industries et dans les laboratoires de chimie, une perte dé temps que l’usage du moule-filtre permet d’éviter.

On a indiqué, pour cet instrument, plusieurs modes de construction : le plus simple, et le plus employé est celui qui a été imaginé par M. Carré, pharmacien à Bergerac. Il consiste en deux sortes d’éventails en carton, dont les joints sont formés par des bandes de toile,.de manière k avoir une grande solidité. Chacun de ces éventails est demi-circulaire ; ils sont réunis l’un à.l’autre par un joint de toile, suivant leur côté rectiligne, de telle sorte qu’étalés ils constituent un disque complet. Enfin, ils. sont disposés de manière que, repliés l’un sur l’autre, leurs plis se correspondent. Le fonctionnement du moulefiltre ainsi construit est très-rapide. On plie en deux une feuille de papier à filtrer, on l’introduit entre les deux parties de l’instrument, en amenant exactement son pli à coïncider avec leur jointure, on rabat’l’une sur l’autre les deux parties du disque et l’on forme un éventail double qu’on replie sur lui-même..,

Un autre moule-filtre, plus rapide encore, consiste en deux feuilles de zinc, auxquelles oh.a donné la forme d’un filtre k plis marqués, mais ouvert de manière à présenter ou sommet un angle de î.io » environ. Les deux feuilles peuvent s’appliquer exactement l’une sur l’autre. Dans ces conditions, si on introduit entre elles une feuille de papier et si on les presse l’une sur l’autre, les plis des feuilles métalliques se trouvent imprimés, gaufrés en quelque sorte, sur la feuille de papier..Mais ce dernier instrument a l’inconvénient de.déchir’er fréquemment le papier.

MOULER v. a. ou tr. (mou-lé —rad. moulé). Jeter en moule, faire au moule ; Mouler des bas-reliefs. Mouler en plâtre, en cire.

— Prendre l’empreinte de exécuter un moule sur : Mouler une statue, un, chapiteau antique, la tête d’un yuiilotiné.

— Par ext. Accuser les formes de : La chemise étroite moule, avec la plus charmante indiscrétion, les saillies et les méplats du corps. (O. Morson,).

MOUL

Les frissons de la chair courent sous ta guenille Qui moule tes contours et qui te déshabille, Comme un voilé léger couvre un marbre sculpté’. ’’H. Cantel.

— Kijr. Peindre, reproduire avec une grande exactitude : Brantôme es’t’wi. raconteur, cynique qui moulait les vices des grands, comme on prend les empreintes du’visage des morts. (Chatenub.) ll’Conforiner exactement : Toute nature a son génie original dans lequel elle moulé les idées qu’elle prend ailleurs. (H. Taine.),’…

-r- Fam. Imprimer : Faire mouler ses discours. Se faire mouler. Il Vieux en ce sens.

—Sculpt. Mouler à creux perdu, Couler du plâtre dans un moule, sans le soutenir par une garniture intérieurs. Il Mouler à, bon fond, Prendre la précaution négligée dans le cas précédent.

— Ane. métrol. Mouler du bois, hù mesurer avec le moule. •.’. ■ ■ ■

— Péché. Mouler le hareng^Le presser fortement entre lès doigts-pour en détacher les corps étrangers et en ôltir les écailles.

— Techn. Mouler’miéfaucille, La passer sur la meule, lorsqu’elle est dentée et trempée, pour faire paraître les dents. Il Mouler ta terre, Mettre dé la’terre dans un moulé à poterie, il Mouler les cartes. Appliquer avec le frottoir la feuille de papier au pot contre les parties en relief du inouïe, après l’avoir’ légèrement chargé de noir. Il Mouler une pressée, Fabriquer avec là forme toutes les feuilles de carton dont doit se composer une pressée ou pile. [| Mouler une pierre, Y tracer des panneaux k l’usage des tailleurs de pierre.

Vi Pot à mouler, Vase de fer-blanc en formé d’arrosoir, dont on sëserf pour Verser le suif fondu dans les moules à chandelles.

— Arboric.’Tailler d’une façon régulière et qui semble moulée’: Mouler dés ifs, dès ^rangers., ,.. "’„’■

Se..mouler v. pr. Être moulé : Les pièces coulées sk moulent d’autant mieux que la fusion de la fonte est plus complète., 1.,. 1.1 1,

— S’appliquer exactement sur le corps, de façon à en reproduira les formes : À une certaine époque, le pantalon se moulait comme les maillots dés actrices.

— Se modeler, se régler :Lès grands; ’en. toutes choses, se forment et se(moulënt sur de plus grands. (Là Bruy.) Dumouriez Se moul’àit sur les figures antiques dessinées par Plutarque. (Lainàrt.) Il est certain que, jusqu’à la Révolution française, le monde civil s est moulé sur les formes de la société spirituelle. (Ed. Quinet.) ■.•■:•

I.; 1 ■ l. ■

MOULER v. a. ou tr. (mouTlé— rad. meule). Tëchn : Repasser sur la meule à aiguiser.

MOULERlE s. f. (mou-le-rl — rad. mouler). Techn. Atelier où Ion jette en moule des ouvrages do fonte.’’’

MOULET s. m. (mou-lè — rad. moulé). Techn. Calibre de bois qui sert aux menuisiers pour régler l’épaisseur des languettes dos panneaux qui entrent dans les rainures. MOULETTE s. f. (mou-lé-te). Iehthybl. Nom marseillais du çallionyme dragon.

’." : — Sculpt, Sorte de— petite coquille blanche, dont on se sert pour former, des figures de relief.. ",. ;…,

— Techn. Partie d’un clou de ciseaux.
; — Hortic. Variété de tulipe.— •

MOULEUR s. m. (mou-leur— rad., mouler). duvrier qui moule des ouvrages de sculpture.

— Briquetier qui donne la forme k la terre.

— Mouleurs en sable, en lerre, Nom donné autrefois aux fondeurs, dans les statuts de leur corporation

Mouleur de bois, Officier de police qui était, churgé de surveiller la vente du bois et qui le moulait, c’est-à-dire le mesurait avec le moule.’■■■•-.

— Féod. Celui qui était tenu de faire moudre son blé au moulin banal.

— Adj.; Ouvrier mouleur." BIOULEV., nom de plusieurs princes musulmans. V. Muley.’.

MOULIER s. m. (mou-lié — rad. moule). Fabricant de moules de boutons.

"— MOTJLIÈREs. f. (mou-liè-re— rad. mon). Agric. Terre marécageuse.

— Techn. Veiné tendre dans une pierre à aiguiser. •…

— MOUL1ÈRE s. f. (mou-liè-re — rad. moule). Pèche. Lieu où l’on pèche des moules.

MOUL1ÈRES (Raupt.db : Baptistin de), littérateur fiançais, né en 1747, mort en 1827.’ 11 fut successivement seorétaireide la’coinpagnie des eent-suisses, (1768-.1774)i-inspec— ! teur de l’imprimerie : et de la librairie (isio— ! 1815) et enfin.attaché aux archives du ministère de la mahson du roi jusqu’en 1825 ; Nous

1 citerons de lui : le Boi martyr ou Esquisse du portrait de Louis XVI (Paris, 1813) ; Petite biographie conventionnelle (Paris% 1815) ; le Livre rouge ou Notice historique sur les pro-

ces de Charles I*’et de Louis.'XVJ (Paris, 1816) ; Nouvel abrégé chronologique de l’histoire de France depuis Pharumond jusqu’à Louis XVIII (Paris, 1819).

MOUL1HEKNE, bourg et comin.’de France, (Maine-et-Loire), canton de" Longue, arrorid:

MOUL

et à 19 kilom. de Baugé, au sommet d’un coteau, près de là rive droite du Rivérolé; 1, 986 hab. Belle église, en partie du xi<> et du xino siècle. Dans le cimetière se trouve un ossuaire en’forrne dé crypté.’’’*, J’

II.- h.j •.,’I 1 i i’3i C— — I’•"’■ ■.’ MOULIN s. m. (mou-laip.— rad. meule, ai », se disait.moule). Techn., Machine k-.raoudre. du grain ; édifice où cette machine est installée.: Moulin à vent. Moulin d. eau. MQUhn à bras. Les hommes, sont comm<e,’des ma ? chines que la coutume pousse, commente vent fait, tourner les ailes d’un .moulin. (Volt.). Les anciens « e connaissaient pas les moulins j.ç’é*; talent dés hommes qui broyaient, le. froment.- (J.-B. Say.) Une bouche sans dents est comme un moulin sans meule. (Dainas-Hinard.). t

Sur le coteau riant par le prince choisi, "In’■.

S’élevait le moulin du meunier Sans-Souci. ■

. ■ *. Ahdrieux.

Il’Machine servant à broyer, k triturer une matière quelconque : Moulin d’huilera, papier. Moulin à tabac, à poudre, à sucré. Il Nom donné à un grand nombre de machinés qui sont ordinairement mués par des cours d’èàu, comme le sont’un grand nombre de moulins à fariné : Moulin <i foulon. Moulin à filer la soie. Oit voyait auprès de Québec tin étang formé par des castors, qui suffisait à l’usaye d’un moulina scie. (Chateaub.),

'.’— Moulina bis, Moulin qui fabrique des farines bises..-. ■, ,. ■. ■ —, ■’:

■— il/oK/itt.pnjte/ier, Celuiqui’sertà moudre le pastel ou la guèdre.v ■’

'— Moulin à beurre, Baratte rotative.’, "’,’

Moulin, à vent., Moulin à moudre les. grains dont le vent est la force motrice: L’invention des rMOULiNS; i vert, est Attribuée aux. Arabes, il. Fa.tn." ; Fant6me, chimèré, par allusion aux moulins à. vent que don Quichotte prit, pour des géants:Ce.serait là un- moulin k vknt digne de.leur faire tirer. Vêp’ée. (Mii « ’de Séy !) On v’jx fait perdre-quatre où six pages à me battre à çutrance at à ferrailler contre un moulin à-vent., (Beaumarch; ) 11. yëlir’wi moulin a veiit^ Déployer, la. toilo dont on garnit ses ailes. t., , i ', Jl'.

tf'— Moulin à café, Petit moulin à manivelle dont on se sert-pour moudre le café, -’— •’.

^-’Moulin à poivré^Appareil’semblable àiij précédent, mais servant à înoudré lepoiyre.

Moulin à paroles ou simpiement, i1/o « ft »,. Langue, organe de la voix : La>Buci fait aller joliment son moulin a. paroles.. (Mlu ? ude Sév.) M’"* de Richelieu me parut abattues, les fatigues de la cour ont rabaùsé.-.soii’ça-, quet ; son moulin me parut en chômage. (Mln* de fciév.) il Personne extrêmement loquace -..C’est un moulin à pahoLks que cette femme. • 1 •,.

« — Être vêtu comme un moulin à ventj Être vâtu de toile blanche ou grise.

Jeter son-bonnet pdr-desêits’^ës’rijqulihs, Rompre avec les bienséances, l’opinion publique. 1 « ’ » ’ «  » [’" « ’■ ’ » ’,’1’,..

■ — Fairévenir l’eau au moulin, procurer, du prfjfit, par son industrie, à soi ou à âii’-^ tiùi : Les bénéfices et tes emplois né laissaient pas dé faire venir l’eau au moulina, (Le. s » Sé.)’’.’..’.." ■’/ ',’„.’, •. i-

—’• Laisses-le, faire, il viendra moudre à. nçr t’re moulin, Se dit en. parlant, d’un homme do’nt on n’est pas conlentj et1 signifie, : U aura besoin de nous a son" tour, et nous, aurons occasion de lui rendre ses mauvais offices.

ïlessembleir à quelqu’un, à quelque chose, comme à un mou(in à, vent, No pas lui ressemT, hier du. tout..,’.., , ,.,

Renvoyer guelqulun-à son moulin, Le ren ? voyer. chez lui ;.l’engager à se mêler de ce qui le regarde : Couvrons ces.précieux alliés d’honneur et de gloire, jusqu’au jour où notre . triomphe les renverra, à leur moulin. (E. Augier.) ■ ■ !.■■■

— Erov. Il vaut mieux aller au moulin qu’au médecin, L’nppétit, bien qu’il occasionne un surcroît de dépense, est préférablé au*dégoût qui accompagne la plupart des-maladies. Il Va bien au moulin qui’y envoie sa p’o-' che ou, son âne, Ûe qu’on fait faire est comme si on’le faisait soi-même, oticrùine la même responsabilité, il On : ne. peut être à-la’fois au' four cl au moulin, On ne"’peut être en plusieurs-endroits àila fois, on ne peut suffire

SOUl it lotit ! — ■ I-..■■■ « ! •’!’’’ » ’^ —’Le four appelléle moulin’brûlé. Sédit quand quelqu’un qui a un, vice le reproche a’ une-personne qui lie Ta pas. ■ • L ■■-’ . Féod:Moulin— banal,.Moulin où ceux; ! qui demeuraient dans 1’étehdiie d’ùhè seignéurifj’ étiiieni/ obligés de venir moudre fëiir olé, èiii payant aù’Seighéur un’certain droit.’. "■ —li’Cout. Moulin à chqiscl, Celui qui est, mû r pUr l’eau d’une éolusèJ, il’jtfo’u’iiii pendu’,’Nom que l’on Sonnait aux moulins établis sur des ; bateaux….

’—^— Géol. Nom. donné’, à des gouffres ; qui existent dans certains glaciers, eVoti lesèàux se précipitent en produisant un bruit qu’on a comparé à celui de la chute d’eau d’un moulin.

— Encycl. Les moulin* sont des machinés. au moyen "desquelles on pulvérise, on écrase,

« etl’on divise une substance quelconque, telle que le blé, la canne à sucreries graines oléagineùs’es, les couleurs, etc., etc. Ces.appareils prennent le no’iii des.màtières" qu’ils tra^ vaillent, ou de la,’force,’inotrice qui les commande ; ainsi ou dit moulin ù Ulé, moulin à

MOUti

m

ilé, a fruits.’à’amandes et.aussi-mdulin’k. a, à bras ; à vent^’a1 vapéùf et à h^àIi’êgë : ",.

’. ;’.. —. — ■ —i ; ■’ « v’.*’! " huilé,

eau,

— I. MoulinÀBLÉ. Les àupiens n’avaient, pour’moudre léurS ; gr^insiqÛQ, içles :..nioij£M « , très-inipaV faits.’, Après.ayoirnsuc.ç, es.sïv.enien, t ! eïnplpye. Jèa mortiers, les’lçiyjindri^l}roujan.Ç sur des pierres plaè^Spiils.fnrjent.aniqnps^pSÇ

dé pulvériser les griiins d’une nianiçre blus p|dTfait’e q’ue ; les premiers systèmes,’fat géneraléjV^ ment adoptée. Chaque méiikgé^ut’soh mon’in, qu’un âne ou des esclàyësfHisaient tourner. rC£ travail devint ùri’ép’uriition à làquellè’^n^où :  ; damnait les ^prisonniers’dè’èuerre.et.iiiera^ lés citoyens que.ron’youlâitjdégrader^ Sa^mson’fùt condamné a tourner’les’ineulésMohez, lés Philistirts, et Plaùte fut contràiiii,’Ûjexéj^ cèr^temétier en punition dé.’qu^lqpes..pla.i- san ter les’qu’(il s’était permises sur îe coirtpte ; d’hommes puissants., Depuis,’cettej’.’époque, d’eiifancé, la m’eUnérie à"suivi lès. pio^rté, des arts mécaniques, Jet les, JiçouMrt* àtotupllç-j ment employés sont loin ûé’jirééeilter, ja simpTi’éité primitivé. Tôtit’en i^ons^ryaiit leniême ; principe des meules horizontales, dûnt rup^ est fixe èi l’autre mobile, on, les a complété^ par divers’appareils poii’r"’iVettbyer le^gràins’ et séparer les fa’rihés.de’différéhtes èfpeces.". Sahs’décrirè tous les systèmes qui’ont^éti tôur, ; k tour’adoptés, nouq. explipè, rohsA’en quelques’mots.1 là’marché1 du’Dlé.’jusflji j », ce

lé’nom âé’mSulins’â ; bléamèïïçains:-Ch&ouè jour —dé nouveaux perfecu’QnnèrfteKts-yien^ nent àmèlibrér ce* qui a’été’faitpi-ê’éfdejifl, —, rtiènt, soit pouf obtenir uné niéutur^ p|luânfjo ; et plus réguliè’re, s’oit pour sépâ’rèr plus exactement les farinés à vermicelle dés^grùaux, , dés farines blanches et bises,’ou,.son, ètç^

té ment dé notré cadre ;’nous, çherçhei ; Q, iy3 seulement à rappeler et a’faife saiSirl^lrà; , vïiil.’dés moulins en général.■’'., ù,’■ [-, V 1 Dans le’système à’rîiéricàïn",’dans’ce qu’oit appelle la mouture américaine, toutes les, oj)érations} dépuiS’i’ki’fivé’e’dù^h, lé"da1ris le »  » ôû-, lin’jusqu’à fàlsortié dës’fàrines, — se1 fohtfcuû-J cessivément et’sans disèonltinu’it’éjsàïi’s|, 1e secours dès hoinmes ; Lé blé,’d’abord’vers’éf dans’une— trémie, est amenéâiréc.temetli’pâV des chaînes h godets ou’aes’vis’d’^r’chitnè’tle dans des appareils’de riett6yâgè/teWrqu’éles ■ émotteurs et les cribleurs, qui leuf. enldvent les pailles, les mottes et la poussiferétetséparent les petites graines ou les petits blésqui’ doivent être moulus séparément fin sortant du’criblqur, le bon blé est amené par des corn, duits. jusque^ dans les trémies, ou dans ::les engreneure.ou.distributeurside.blésj qui sont ; pïatjès, " directement’.à, l’étage.au ; dessus.jdé céltii’d’és meules. Quelquefois on fait subina la graine l’opération du mouillage, qui^opsiste àlii faire passer da’iis des cylindres à mouvement continu, constamment humectés d’eau. D’autres fois, on la souinét1 à’des cylindres comprinièurs, ou’èllàsè’trdtiy’e c’cfiif casséé avant de se rendre aux’niéùleSvLe blé écrasé par cellè’s-cVprbduli unë’mbutiire composée de farines, de sons et de résidus. qui tombent dans un.récipient’, où’uné ; vis sans fin lbs conduit a une chaîné à godets au moyen dé-laquelle ils’sont élevés, jusqu’au dernier étage de l’usine, dans uné chambre, où un rnmassëur les remue lentement phiir les refroidir et les projeter’par petites qutintités dans lès bluteriès.’Ces appareils "séparent les farinés des sons et reçbupéttesj les premières sont reçues dans une’chambrëj spéciale dité à mélange ; d’où, on peut aisé— ; liièiît les méttre en sac au moyen d’un niéçanlsme tfès-s’unjde’auquel on a dohiiê’lé nom de poche anglaise. Les sons’et les’gruanij sont blutés k part et reçus dans-des, èkses, sp’èciâlés ou dans des sa’csi’’;, "’’.’, Là partie la plus importantéd’une minotèrle ; et’qui constitue létravail proprementdit du’moulin ; est’l’établissement’des’^méùlèV Celles-éi sont, comme nous l’avoué-yù’plus haut, l’uné fixe et l’antre inObiléj’la, meule fixé inférieure prend le noin (le 'meule’gièantè^ ef l’autre celui de iileule éo’uranté.’Elw&^’ra-, viennent en grande’p’arlié-deTJa’-Kerté’-s’rjji^’ Jouarre, le pays dé Frâiice le:plus’1 réputé po’ur.les’bonries pierres’meuliè’res.’Elles ont ltn, 30.de diamètre extérieur et olu; S7"ld, é’pais— ! seur. Elles sont’formées de plusieurs carreaux rounis-et scellés entra1 èuxl Toute l’é-^ paisseur n’est pas en meulière propre aû’inoû-’ lage du blé ; -elle comprend une. forle500uehe de ; p, lâtrejqui en fonne-la, moiué, ^v, quelques foi, s plus. Des meules ■., bien..faites, bieni.cboK siês, —.s’onV toujours, disposées, de. tejle sorte qtie.les morqeaux’les plus^dura, ! ^ plus ivifuetjpar suit, é, leb plus favorables, nu-travail du moulage soient placés..vers la circonférence^, " e.t.qeux dpnt.lapierr.é est moins serrée, moins a’càentë Vers le centre. U est bon que deux, meules, qui sont appelées à J.rayniller, iJ’un6 sur^ l’autre ne soient pas de même nature^.

— c’est-à-dire qu’une meule-très-vive "doit être accouplééavec une autre qui le.’soit’ moins. *, ■.—’.’..

  • Au centre de chaque meule est ménagée

une ouverture cylindrique de 27 k 30 ceuti’ mètres de diamçtre appelée œitlardi À partir de cet orifice, les meules sont rayonnées sur