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MOUN

reste de l’architecture et do mobilier, est empruntée à la Renaissance.,

., De nos jaurs, la moulure se ressent de l’éclectisme général, qui nous tient lieu de tout système ; ello est à la fois grecque, romaine, étrusque, parfois byzantine, rarement gothique, .1 jamais neuve, rarement rationnelle. « Comme ornementation, elle est tantôt maigre et tantôt lourde, parfois les.deux ensemble, ayant une saillie, insuffisante, et portant . une ombre étroite tant à, cause du peu de développement des contours que dé leur.disposition. Comme conduite d’eau, elle n’est pas appropriée a, notre.climat comme l’était’la moulure du moyen’âge.. La monture étrusque est formée d’une gorge et d’un talpn d’-.uneconcavité peu sensible ; elle retient l’eau dans la première partie et, a.l’aide de la seconde, la répand’douuement.surtoute |a façade, absolument comme si l’on, avait l’intention, .de ..l’arroser., < -., ,, ■, ,, ;, :, nVj

. L’éclectisme qui règne dans l’architecture

règne aussiidans le mobilier et la-décoration intérieure. Les.meubles riches sont des imitations.de, -l»t Renaissance, j du ; i siècle, : dé Louis XIV, de celui de Louis XV et.deLouis XVI, avec les mpulyres correspondances. Dans des meubles en chêne imitant plus ou moinsceux.du xve.siècley les1 moulures si originales, de cette époque sont remplacées par. des-.saillieS ; simples, quelquefois : un peu creusées pu un peu arrondies dans toute lapartie, courante, et.auxquelles, on donne-un profil, par, un artifice assez ingénieux : on . sculpte dti.s dessins d’angle ou d-onglet affectant ^ncontour très-accentué,) qu’on applique à. tous les çojns do niç>u/ure, surtout quand —celle-ci est ornementée et, contient des oves, des carreaux, ou tout autrédessin. De icettefaçon, les profils, se détachent, sinueux, et mouvementés, alors-que les parties.de, la moulure sont ; presque plates, et l’inclinaison , des.plans*.quand elle est, bien disppséé, parvient à-faire illusion par le jeu, des ombres. Dans les meubles plus ordinaires, ceux d’aca, .jou, de noyer ou même de palissandre, plaqués ou non, les-.niou/ursi sont, rapportées, c^’est-àrdire, dressées à. part et collçesiensuito, tandis, qu’au trefoisi elles étaient prisesen plein bois. Le dessin1 de, ces moulûres’.fist-presque toujours., effacé, lourd, sans forte saiUje, et sans proportions.., ’, ,’ ;

Les moulures étaient autrefois dressées au

rabot ; depuis que l’usage s’est établi dé, l’ps

..rapporter, on les dresser à la mécahique^par bandes, de 2 mètres environ. Les ;ébêni^tès et les meniiisierSjles achètent pour les débiter ensuiw suivant leur besoin, ’, ., ■, !

... liés moulures’en plâtre s’obtiennent, a l’aide

’, d.’ùri instrument nommé calibre, semblable

au fer d’un.rabot, niais beaucoup plus graùd,

. fixe dans, une équerre dé.boisi.., ’f

MOULURÉ, ’ ÉE (mourlU’-ré) part passé.du

rV. rMoulurer.. Ornè’de -moulures : Dans, les

.’partiel éleoëes- dès édifiées ;< les abaques sont

■.très ?épùis, largement profilés, tandis que, dans

les parties basses, ils sont plus minces el-fine-

■Ment mouedrés. (Viollet-le-Duc.).- ; •

•-.’ MOULURER v. a :’où tr. (môu-lù-ré —rad.

■moulure) : Orner de moulurés : On doit :ap-

préndre àl’apprenti’à’tburnerlébois, à le

1 MOtrLDRKR, à le plaquer ët-à le vernir.’(Ro'

’ bélih’.) ’ ', ■ •. ■

.’. rMOULURIER s. m. (moù-lu-rié — rad. mou*pfwre). Menuisier qui exécute ; des moulures.

i. MO CLY’(Joseph), prélat français, né à Pîgeac (Lot) vers,1830. Membre île la.congré-■rgation : des lazaristes, .il se rendit commémis...sionnaireen Mongolie, etdut au succès qu’il obtint d’être nommé, évêque de Fessulah, administrateur apostolique dePékin, puis visiteur supérieur de la province de Pé-tché-lï. i’Un de ses-messagers ayant été, arrêté en-1855,1 il, réclama sa mise en liberté en invo. f.quant, les traités’conclus entre la France et le Céleste-Empire, obtint satisfaction, .grâce j.à la fermeté’de son attitude, et.fut couduit à , Shang-rHaf, port ouvert aux Européens, où , il se trouvait encore. lorsque - les équipages des vaisseaux français en rade repoussèrent i.une attaque, des Taîpings. En 1860, M. Mouly accompagna l’expédition française jusqu’à

Pékin, prit-possession de la cathédrale de

. cette ville en-qualité d’évêque nommé de Pétché-li et inaugura solennellement, le 29 octobre 1860, sa nouvelle église. L’année suivante, il partit pour l’Europe, séjourna à Paris et à Rome, puis retourna en Chine avec , des religieuses et des missionnaires appelés à concourir à ses travaux évangéliques.. MOUM a. m. (moumni). Miner. Espèce de

Sétrole qu-’bn recueille dans les environs de >arab, en Perse. ’ • ’ '

MOCMDJI s*, m. (moumm-dji), Sous-officier attache au’corps des janissaires.

MOUMOUTE s. m. ou f.. (mou -, mou - te), Faut. Nom que les enfanta donnent à un chat ou à une chatte. Il Nom de tendresse familière qu’on donne à une femme : Voyons, moumoute, ne te fâche pas..,

— Pop. Faux toupet : Il a perdu sa moCuoute dans la bataille.

—MOUIVA-LOA, montagne dans la partie S. de l’Ile d’Hawaii, une des Sandwich, — par 190 26’ de latit. N. et 1580delongit. O. Eruptions volcaniques, notamment énl8o9.

MOUNANT s. m. (mou’-nan)., Féod. Celui qui.était obligé de moudre son blé au moulin tiu seigneur. "’.-,

MÔtyN

; MOUNDA, un des généraux da géantSoum- ’

bla.lorsque celui-ci entra, en.lutte.contre Dourga. Ce fut lui qui, .place au- sommet.de l’Himalaya, d’après la lêgendejndouei donna avis au géant de l’apparition de. l’ennemi....,

MOUNDAH où MONDAH ; rivièré de1 l’ouest "dé l’Afrique. Elle se jette dans la’-mér prés du> càp Esteriasjau-dessus du Gabon j’ellé a’été cédée h’ la France en 1844-.’ ' l ’ '■’ " ’ "’

MO.UNDAR (Aboul-Hakeraribn-yahiah- : ibh-Houcein, al), .premier roi maurejde, Saragosse, né vers 980, tmort -en 1039., Noininé gouverneur de Saragosse par. le calife, Souleiman, il profitafdes, trqubles et des divisions qui agitaient alors l’Espagne pour’se, déclarer souverain’indépendant.et.prendre le.titre de* roi (1014). Il.s’empàra des principales.viliJe.s d.ejl’Arag.on, attaqua le roi ;, de [NavarreSan che -le. Grand, qui le- battit en 1015, ", fi t une invasion en..Catalogne., mais.jde nouve.au vaincu (i’oi8), jil se vit contraint de.reconnaître la suzeraineté, des.comtes de Barcejone. C’était’un prince, vaillant et habile, qui cultivait, la.poésie et’ traitait magnifiquement tes savants et’les lettrés. Il fut, assassiné par son parent Âbdallah-ibn.-ul-Hakem, à qui ril.

•avait donné le commandement dé ses troupes..., ., ., . illf -v ;., . -.’., ... ;.

’ MOUNÉE s. f. (moul-né). Ane. coût. Quàti-i

tité dé blé ;à’moudre Lés meuniers’ qui’n’a-

■ voient pas un-moulin bunalallaiênt de maison

■ 'en maison chercher-leurs MOUNBBSi-(Furetière.) ;

", MOUNESTAN s.j’m. (moù-nè-stan), Vitic, Variété de raisin., ,’""...’. ^,

■’■ ’MOÙNlis.’m. (mou-ni. ■— Lémot ^sanscrit ■•muni’ signifie un homme saint, un Sage, un

!àriàiihorête, ét’se lie probablement d’imêma- !

nière* irrésjulière à-la racin’étftiui’, ’ penser. Cette explication1 donne lieu’.de ’ remarquer une curieuse analogie qui, si elle-est aussi réelle qu’elle paraît^- ferait remonter à une très-haute antiquité l’institution deces’sages ’ anachorètes qui jouent-un si-grand’rôle da’hs la tradition, indienné’soûs le nom de meunis : le verbe irlandais mun, muin, instruire, *"én■seigner, d’où mwiqdh, instruction, rmut»jicoir, maître, instructeur. Comparez’ le ~grç>ç, mentér et le sanscrit mantar, conseiller ; de céderinier terme- dériveqt’, iién -sanscrit7tré"siTfhots mùûna, silence, .et’inâunin, taciturne, " lo si ■ lonce étant une dès principales.pratiquesq’ue.s’imposaient les : a’nachorète3.’ Or, en.’irlandais, maoa.’.signifie muet. En kymriq’ue ; le

-mot muni aurait : laissé, suivant Pictet, -une

■descendance également curieuse dans un autre ordre d’idées. L’isolement était, .pour-les sages anachorètes, une pratique aussi, essentielle^que le silence, .et. le kymrique-mént signifie un individu’ isolé, "ù’o^’u’içtiad, isolement, monw, solitaire. U.e là’aussi, par une liaison d’idées trèSrha’turfellèj. mont, être morose, tmWyn, -un indivip’ii morose, "soiiibre". Si légrëc rnoiids, seul ; à1a’m’êrtiéorigine, comme cela semble probàbïej Xwmùiues, monachi, se tro’uveraiérit’pàrehts-dèsmoums, et parl’i’dêe et par le nom).’Anachorète indien. U’Homme pieux oïl savant. Il Poète inspiré.

MOUN1ER s : : m. (mou-niê), -Ornith ; jUn des noms vulgaires du martin-pêcheùr d’Europe. •S MOUNIER (Jean-Joseph), ’célèbre-*homme

1 politique français^ no à (irenoble en’1768, mort en 1806.’Son père était négociant, .il-fut d’abord’ avocat (1778) ; mais -la faiblesse de son organe l’ayant forcé à renoncer a la plaidoirie, il’accepta les fonctions de juge royal

(’1783)i L’émancipation’ des ; États-Unis »lui

inspira l’idée d’étudier les lois et lès institutions politiques de l’Angleterre : Blackstone et Deloline devinrent’ ses auteurs favoris. Son savoir, ses sentiments ^libéraux et- son énergie lui donnèrent à Grenoble une telle popularité pendant les troubles qui éclatèrent

rdans cette ville en 1788, à propos de l’exil du parlement, que les trois’ordres le choisirent

pour secrétaire dans, la fameuse assemblée de Vizille (21 juillet 1788), d’où sortit la Révolution-., Ce fut lui qui rédigea tous les actes de cette^réunion et qui lança, le premier, l’idée de la double représentation du tiers état. Nommé par ses.conçitoyenstdéputéaux états généraux ; il prit l’initiative dés mesu "res les plus vigoureuses et proposa le serment du Jeu de paume. Mounier, qui était membre

■ du comité de constitution, avait fait, triompher, au milieu de ses collègues, le, système anglais des deux Chambres ; mais lorsqu’il le présenta à l’Assemblée, comme rapporteur, il fut rejeté par la’majorité après une longue et vive discussion, et il vit de même repous

; sér le veto absolu du roi, ’qu’il voulait avec

ses amis ’du" parti constitutionnel, Lally-Tol "lendàl, Clennont-Tonhérrè, etc. Dès lors, Moutner crut que toufétaU perdu et donna sa démission de membrédu comité de constitution. Nommé’ présidént.de TAssembtéë. le '"Zi- septembre 1789, il occupait le fautepil lorsque, ; lésoir’du 5 octobre, on apprit à Versailles l’arrivée d’une immense colonne du peuple parisien. Mirabeau, à cette nouvelle, alla engager Mounier à press’er les délibérations ou thème à lever la séance : » C’est une raison de plus, lui répondit le président, pour que l’Assemblée reste à son posté. — Mais on vous tuera | — Tant mieux : si l’on nous tue tous, ’ tous sans exception, la chose publique en ira mieux. — Le mot est joli, monsieurie président, répliqua Mirabeau, ’mais si, là" famille royale est rédùitéà’fùir, je" rie réponds

rpas dès conséquences. «Sur ces, entrefaites,

MÔUN

j la. salle fat.envahie, et Mounier se rendit^ a ■la têtedjune députàtion, auprès de Louis XVI pour l’engager à sanctionner les, décrets de ! [’Assemblée sur la constitution, mais’.en même itemps, à.repousser la force parla, force. Les —terribles, scènes qui eurent lieu au palais île Versailles-pendant la nui’t’du 5 au 6 octobreachevèrent de l’irriter contre, tout ce qui se faisait ; et, Tdedx. jours après, il aônria^’sp. démission de député.’Il retourna’ à Grenoble, ’ essaya inutilement.d’y agiter les êsprits’cbn-tré’la Révolùtioh’^pas’sa’en Sùis’se^puis1 en 1 Allemagne, et s’établit à Weimar (1795), où il ouvrit, un pensionnat. De retour ; en France après le. 18 brumaire, il devint, pré- ■ fef d’Ille : et-Vilaine en 1802, ’enfin’conseiller ! d’État (1805).’ Jusqu’à la lin.de sa’vie, il resta partisan dei la1 monarchie constitutionnelle, ’ qu’il considérait comme offrant seuléles oonditions-d’une sage et-véritable, liberté ;. Cfé- : tait.un. homme nonnète. convaiocuî uniesp’rit.mesurè, manquant déHàVdièssé dans les

vues et peu fait, pour vivre dans lès |tempsde crise, surtout, au milieu, du laborieux et

l’terribie enfantement delà Révolution." Parmi

" ses écrits ; nous mèntiotinerons : Consïdérpliorissur, les gçùvèruènîenls, et principalement ï iurxélui qui convient a la Fra’ncétl 789, in :8'>) ; I ^Jiaspositioffide.ïà conduite de Mounier, dans , lAssemblée naiionate, ét des motifs de son retour.en ^Êauphmé :, (.1789) ;, Appel, à.l’opinion "publique (1790V ; Recherches sur, les causes gui pnt empèçfté les, Frauçuis de devenir.libres (1792, 2 vol. in^SÇ), ouvrage fort remarquablej Adolphe Ôx, Principes élémentaires.de[ politique et résultais de la plus cruelle désC3 ; périjençes( (Lpnd’res, ’ 179^5, ’ in ;8*) ; pe^ Vin- ’■ ' flnènceattribuée aux philosophes, aux francsmàçqiis’et auxtillutnihéswr’la ïéiioluiijonde. Fr’dnce (lSOl, ’in-S"), ’ réfutationdes'Mémoires pour servir à l’histoire du’ jacobinisme, ’ parBarriiel ;*- ■’<■’ ■’"'• r’i ’. ’ a.r-y.". ;. : wi

MO ON 1ER. (Çlaude-Philippe-Édouard, ’.baron), homme politiquéfrançais, * fils’dh’ préçé’dént, n’é’à Gréiiolde/en 1784, inort à Passy en 1843. Il ’devint, sous l’Empiré, auditeur ! àuçbhseii d’État (i’8o 6), intendant dé’Sa’xè■Wèiinarj piiis^de la baise Silésie (1808). re-^ut le ; titré débaron (lsoà) avec une db’tà , tion’, deyiiitj secrétaire du. cabinet, là même annexé intendant des’ bàtiirièrits de’la cburdnrie (i’s’3) ;’ il" fut confirmé, dans ce ’dernier, emploi ’ par^Lôui^1 XVUL ’Môuriier "dfévlnt membre du conseil d’État èh 18î5", président !

de 4a, Jçomihisâio’n chargée de ’liq’uiilér les créariçeV étrangères pour, la libération du sol frkifçaii^rai’^'ét fut crée pair en’1819. Noininé ministréde l’intérieur ëfi ’1820, ii’i’èfusà^ce poste^en.objectant, avec une modestie bieuràre ;"J3oii défaut ’^déx’nérietîçe, et accëjlta l’emploi dè^directeùr général’ dé’l’administratibri départèmentalè’erdè’iàjiolicej qu^il garda jusqu’àla riii tlb 18’âlv Bit 1828, ’il.se pronb’iiça avec bêaûcoàp’-dè yiguèùr^a là’Chairibre des pairs’}1’contré l’iritro’ductii)^ dès jésuites dans l’instruction publique. Après.làire^âlutibn de, 1830, le baron Mounier continua à siéger à la Chambre ’des.pairs, où il’ prit part’avec, talent à.un grand nombre de discussions parlementaires, fut’- rapporteur -de. nombreux

projets Lde loi, notamment sur ^ répression de, la, traite destfioirs.iliil), sur la policédu routage (l’833), sur’ l’àdminist/rationinuiiicipale (1835), sur les attributions’dés conseils généraux (1837), sur.' ’les fortifications-’déParis (1841), etc.’, se prononça pour’l’hérédité de là’ pairie, pour Pumnijrtie générale,1 contre l’esclavage dans les colonies, demanda qu’on restreignît le nombre des promotions dans-la Légion d’honneur ; etc. ’ "’ ", — ’

HOUNIN-SIMA, groupe d’Iles de l’Océanie, dans la Microuésie, au nombre de quatrevingt-neuf, occupées par dés Japonais, et.situées par Mio de longit. E. et 28° delati ;.N.

’ MOCNIN-VOLCANiQDE(groupë)-, homproposê par’ Bâlbi’po’ur désigner roi groupe d’tles de : l’Océànie, dans la Microiiésie ; situées ’ au S. du groupe dô Mounin-Sima : ’- ’

MOUH

m

, -MOUNT-CLEMENS, ville des ÉtatStUnis d’Amérique, dans l’État de Michigan, à 40.kilom. N. de Détroit, sur la rive gauchéQu Clinton ; 3,000 hab. : Manufacture de glaces, construction de navires.

; MÔCNTFORT (Guillaume), auteur et acteur

"anglais, né dans le Stalfordshire en, 1659, mort à Londres en 1692. À une figure agréable et à des, manières séduisantes, il joignait de l’esprit, dé l’instruction et un talent tout particulier pour imiter la voix et les gestes, çlès individus. Ce l’ut ainsi que, dans un nipas donné au-lord’maire et aux aldèrmfen-par le grand chancelier Jéffreys’, -il contrefit, avec la plus plaisante exactitude, leidébit oratoire des principaux avocats du temps. Moumlort se distingua, en outre, dans les tôles d’amoureux et de petits-maîtres. Il fut assussiné, à l’âge de trente-trots ans, par un aventurier, le capitaine KHI, de complicité avec lord Mohun, qui, néanmoins, fut. acquitté par la Chambre des pairs. On a de Mountfort : les Amants outragés, tragédie (1688) ;’Z ?douardiy/t tragédie (1C91) ; Zelmane, tragédie (1705) ; le Parc de Grécitviich (1791), les tieureux’étrangers (1696), comédies, etc..

MOUNT-MELLl’ck, ’bourg d’Irlande^ comté dé là Reine, "à 9 kilpm.’ N. dé Maryborough j4,800’ Kàb., dont un très-grand’ nombre quakers.

■, MOU ?(T-MORRlS, bburgdes^tatS :Unis., d ;A mêriqùe, dçinsl’Eta.t de. NewnVôrk ; 4 ;êÔobab.

....MOCNT-.PLBASANT, ville des’i5tia.ts-.Unis d’Amérique, dans l’État, et’à 57 kilom..iN.'>.de New-York, sur l’Hudson ; T ;900 hab. j, ’, . „-

" MOUNTRATH, bourg-’d’frlahUé, comté|de

là Reine, ’à 11’ kilom. S.-O. dé :MarybbP0’.tgh ; 3 ;041 hab. ■Filàturè’s^dé’c’ôtohj-’mouliii’s, Brasseries. ’ ' : ’■'■. ■".■ lu’.. ’ i : li1-’ ! i>C

.’■' MO.UNT -SORiiÈL, nou.rg d^fig.e^rrp, comté" et’ k ’13 kilbin. N. de L’ejc’estérJ. a.ûr-la Squr ; 2,000 hab. Ce bourg.tjre^’sVu, ; n^’m'.Jde sa sUuation’sùr uneémiiience/au^bprd’.deia ’ Sqar. ilpossçdait autrefois ii.n, chàip :u, ’, q’ui

futassiégê et détrui^soùs.ie i’pgnéUè Henri UI,

et dont on. v’oit’encore les. ruines.’, ,, .’, ;

■ ’ MOUNTrVERNON, ibou’i’gi des’ilati- ;’unis d’Amérique ;.dans l’Etut de Virginie, isurjja rive occidentale du, Potomac, ià 8 kilom-.’d’A-Jexaiidrie."C’était.ta. résidence de, Washington ;

on y voit.encore la.matson et je tombeau du grand citoyen américain ; ^|, Boufgdes. Eta.ts-Unis’ d’Amérique, — ’danajd’État, de liOnio^à 7.0 kilom, N.udeLColumbus ; ;S,500’hab.s no’t

MOOPHtlis. m.1 (mbu-ftl).’S’éCrit%iëlqû)fois pour MùFti.’-1 ^ *" ! •’""’ 'i-’i/ntn tu :.(

’., Mbo’(îti’â^eanj^ï%^

Boiilogiie. ’ïl.vi^ait^Tans.l’a^rép’iêl’jé pa^tio Jduxviiê’sitjété., jOn a dè1lul, ’1soù’s^leinti.tjt’j§ ^<)e ~Amour’..despiilmè oi^yiçloirê1de^tàviqùr divin (Parfis/16ÙJ^.iirié.paltoville çh’riétienjie,

bizifr’r^ production’daii’sL, ’laquèIléfi^ijr’eni’çlîs ^satyres, .des liymphes, ^1^..^’, ' ? ., ’d' ;" ’(j

MOUQUETTE- s.tf. rtao« : ikSte,)w :Xechn. , Cylindre en-os, -.en termes de.t9UrnBÙr..ivflb-. ■ MOUR s.’mr fmour —’de rèépa^h.-'lfto>'ro,

tn1isédii)’. ; Metall. Museau, pgxtïéd’uriè^ùySre

qui pénètre dans lë’fournça’u.’ - %n jtziib MÛCRÀ, autrefois Nova ÇivitasÂruccitan’a,

Villa :" "- " -’ " r}-< "’-^ ■* -^’^•

loin,

diana

d’Huile. C’était jadis unéplace fôî’te, ’démantelée par les Espagnols peaiiaiit.la guerre ’(je la Succession ; ’ ".., "’"' ; •

11 SiOURA (Christoval, marquis de), ’homme d’État espagnol.’-né vers 15SC, mort en’1613. rll-joûitlde la faveur de Phitippe 11, ’qu’il’accoinpagna à Lisbonne, lui rendit ’de signalés services, fut nommé conseiller’intime pour les affaires.militaires, L’dovint exécuteur’testamentaire du roi, qui le çhàrgeà’-déla garde

tdes-papiers’contenant’lés senrets’lesiplùs importants-de-rElàt-, etfut, ’ Hpt’èS-’la’jinort ’lie céprince, uhdesquatre membres delà junte" su’prêmédé gouvernémonl’. ’Philippé 111, -auprès duquel il conserva tout.son eréditjuiui conféra la grandesse et le ticr’e^dê duCj qu’il refusa, ne voulant accepter quécelui de marquis. À deux reprises, il fût tetivoyè à"bls . bonne en qualité de : vice/-roi.j Sa très-intéressantécorrespondance, avec ’ Philippe ; 1I'> a

été publiéeLdans le$J)ocumentosvitidilas ; para ■la historiâ de-Espaûa.. î m’iaUiai, ,’i'<Tuft

■■"". MÔURA.tMiguèl’pK) ; homme d’État poriugaïs, né à^Lisbénne" eli’i5’38^ mort’ dans la même villé èh 1GÔ0.1 Secrétairé déla’rèipe

; rlégèntè’ après la’, mort de Jean- IIÎ’, il p’a&a

enSuite ’ati’ service1 du cardinal- îht’ànt|doin Iléniiqué, fût’ chargé/ p’eiidà"nt’le ’règné.’fie dotn Sébiétieti ; de^regier.’d’impôrtaiites’ affairés ’d’État,1et’dé’vint ân^alitè^âdîUiiiâ— trliteur du royauihe après’ l’uvénément "au trôné du cardinal, Hënrique (1678) : Doux ans plus tard/ Philippe II, ’ l’oi d’Espàgn’é1, ’ s’è’tiùitemparé du Portugal, maintint’ aux îllïhires Moura, administrateur"Kabiiè, "qu’il savaitcomplètement étranger à’tout séritinjQiit’de

nationalité. " ’ ' " ’ ' J ’ ' ’

.... -. ;/.. ;. ■., .i.-.-> " :, ., .’j-.."

■’. MO.URA (Bento. de), .physicieq portugais,

inè.’à Moimenta-da-Beira>.en il’7Ô2, mort en 1776.11 passa.plusieurs années k, voyager,

—acquit de vastes connaissances en mathématiques et en physiquo et fit preuve d’uiigàiûo inventif qui lui fit donner par ses contemporains le Surnom do MonFlou poriusàl». Le Clinistre Poinbal, dont il ne partageuit.pas les

■idées, Je fit emprisonner en 1760, .au forti. Ile la Juuquiera, où il passarle reste de sa vie. La plupart de ses manuscrits sou’, perdus. On a publié de lui -..Inventos e varias pianos de melhoramentos para este reino, escriplos nasprisoesdo/unquierà (Ooïmbrej’L821 " iii-8").

HOUUA (José DU Santo-ANTONIO), Orientaliste portugais, né à Almodovar, ’mort1 vers184S. Sià conuuissàncè dé l’arabe Je lit’ choisir en

pou

env

dé’iMaroc. Moura pronta Ue son $éju pour recueillir divers manuscrits et’documents, et, de retour en’Portugal, il fui pondant, quelque temps général de j’ordie. de la Merci. Ou lui doit.unétrailuc’tiori pqrt’ugfiise : flistorià dos’soberanùs mahametànos d’as primeiras quatro dynasiias e da parte da’ qûinta que rein(irao na Muwitania (Lisbonne, " lÇ-j’8, in-4o), d’un ouvrage arabe d’Abou-MoliaW med Assaleh, ouvrage désigné sous, le nom û’Àlcartas ou /loud/i-et-iCarlus. Cette Histoire importante et estimée a ètô’traclujte ai^ssi çn français par M. A. Beaumier, sous le litre dé : I/istoi’e des souverains du Moyhreb (Espagné et Maroc) et Annales ’de la, oilleâe Fez (Paris, 1860, iu-8°), On doit en outréà Moura ; ■Memoria sobre as dynasiias qué’temréiitado na Afauritania, inséré dans les Mémoires de

1798, pàr’donà M.iria, reine dè’PqiiuK^.I, jur accompagner comme interprète Ooluço, ivoyè eu ambassade auprès de l’empereur ’Maroc. Moura profita’ue son ^êjuurà Éez