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1676), catéchisme écrit en irlandais. — Molloy (Charles), jurisconsulte irlandais, mort à Londres en 1630, a laissé un traité souvent réédité et publié sous le titre de De jure maritimo or treatise of affairs maritime and of commerce (Londres, 1676, 2 vol. in-8").

BIOLLOY (Charles), littérateur anglais, né à Dublin, mort en 1767. S’étmit rendu à Londres pour y étudier le droit, il se fixa dans cette ville, collabora a plusieurs journaux politiques défendant les idées libérales, entre autres au Common sensé et au Fog’s journal et fit en outre représenter trois pièces de théâtre : Perplexed couple (1715) ; The coquet (1718) ; Halfpay officers (1720).

MOLLSDND ou MOLLŒSUND, archipel du Kattégat, situé dans la province suédoise de Bohus, à l’extrémité S.-O. d’Orousd. On y trouve, dès le xve siècle, une population relativement nombreuse et active. Elle compte actuellement environ 450 habitants, tous adonnés à la navigation et à la fiêche. Son port est excellent ; les homards, que l’on y pèche en abondance, sont enlevés chaque année par unécompagnie anglaise.

MOLLUCELLE s. f. (mol-lu-sè-]e). Bot.

Genre de labiées.

MOLLUGINB s. f. (mol-lu-ji-ne). Bot. Genre, de plantes de la famille des portulacées, comprenant des herbes basses, annuelles, abondantes dans toutes les régions chaudes de l’ancien continent, principalement dans les lieux, cultivés.

MOLLUGINÉ, ÉE adj. (mol-lu-ji-né). Bot. Qui ressemble k la mollugine.

— s. f. pi. Tribu de la famille des portulacées, ayant pour type le genre mollugine.

MOLLUSCAUTICULÉ, ÉE adj. (mo-lu-skarti-ku-lé —de mollusque et de articulé). Zool. Qui est intermédiaire entre les mollusques et les animaux articulés, il Peu usité.

MOLLUSCOÏDE adj. (mo-lu-sko-i-de — de mollusque et du gr. eidos, aspect). Zoo). Qui ressemble à un mollusque.

— s. m. pi. Classe d’animaux intermédiaire entre les mollusques et les rayonnes, et qui comprend les tuniciers et les bryozoaires.

— Encycl. Le groupe des molluscoïdes, établipar Milne Edwards, renferme des animaux qu’on rapportait autrefois, les uns aux mollusques, les autres aux rayonnes ; il forme donc le passage entre ces deux embranchements. Les molluscoïdes ont un tube digestif distinct, contourné sur lui-même et ouvert à ses.deux bouts ; un appareil branchial très-dé veloppé ; la plupart offrent encore des vestiges d’un système nerveux, mais n’ont pas d’anneau ganglionnaire, comme les mollusques proprement dits ; presque tous se multiplient, soit par œufs, soit par bourgeons, et forment des agrégations d’individus plus ou moins confondus entre eux. Tous ces animaux sont aquatiques, et le plus grand nombre habitent les mers. On les divise en deux sections : I. Tuniciers, genres biphore, pyrosome et ascidie. — II. Bryozoaires, genres alcyonelle, plumatelle, flustre, rétépore, vésiculaire.

MOLLUSCUM s. m. (mo-lu-skomm — rad. mollusque). Pathol. Nom donné à des tubercules mollasses, non inflammatoires, qui peuvent s’ulcérer ou se résorber sans ulcération ; affection caractérisée par ces tubercules.

— Encycl. Méd. Sous le nom de molluscum, Bateinan désigne une maladie de la peau caractérisée par des tubercules répandus sur les divers points du système cutané. L’histoire du molluscum est très-obscure, et Bateman est le premier qui ait appelé sur elle l’attention des dermatologistes. C’est l’éruption fongoïde de Boistius, et c’est à cette affection aussi que se rapporte le pian fongoïde d’Alibert. Le molluscum est caractérisé par des tubercules en général très-nombreux, à peine sensibles, dont le volume varie depuis celui d’un pois jusqu’à celui d’un œuf de pigeon, tantôt arrondis, tantôt, au contraire, aplatis et irréguliers, offrant le plus ordinairement une large base, mais quelquefois présentant une sorte de pédoncule, enfin d’une couleur brunâtre dans quelques cas, mais le plus souvent conservant la couleur de la peau. Ces tubercules se développent d’une manière très-lente, suivant une marche tout à fuit chroniqué ; ils peuvent durer un temps infini, et même toute la vie, et se manifester quelquefois sur tous les points de la surface du corps. Pourtant, on les rencontre surtout a la face, au cou, au cuir chevelu, aux mains, et en général à toutes les parties du corps exposées à l’air.

Le molluscum a été divisé par Bateman en molluscum contagieux et molluscum non contagieux.

Le molluscum non contagieux consiste en de petites tumeurs indolentes, do forme et de volume variables, dont plusieurs sont portées sur une sorte de pédoncule. Il est moins rare que l’autre variété. Cependant on n’est point d’accord sur sa nature, et ce nom a été donne à des affections très-différentes, se ressemblant par la préseuce de ces tubercules. Tilesius a publié un cas très-extraordinaire de cette affection, occupant le visage et toute la surface du corps, sous la forme de petites tumeurs qui contenaient une matière athéromateuse. Biett a vu plusieurs cas analogues ;

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mais ces tubercules étaient durs, consistants et paraissaient ne pouvoir contenir de liquide. Dans ses salles, à l’hôpital Saint- Louis, M. Cazenave a observé, chez un malade affecté de prurigo senilis, une foule de petites tumeurs indolentes qui existaient en grand nombre sur différentes parties du corps. La plus forte avait à peine le volume d’une noisette ; d’autres étaient grosses comme un petit pois : elles paraissaient formées par une substance dense, fibreuse ; enfin elles ne déterminaient pas de douleur à la pression.

Biett a rencontré une autre forme de molluscum non contagieux chez quelques individus, et surtout chez de jeunes femmes à la suite de couche ; elles consistaient dans de petites tumeurs aplaties, fendillées légèrement à leur Sommet, irrégulières, d’une couleur brunâtre ou fauve ; ces tubercules aplatis et indolents étaient plus particulièrement répandus sur le col.

Le molluscum contagieux est une affection rare. Elle est caractérisée par des tubercules arrondis, proéminents, durs, de différentes grosseurs, lisses, transparents, sessiles, laissaut couler par leur sommet un liquide blanc. Bateman, Carswell, Thomson, Cazenave, etc., en ont rapporté plusieurs observations intéressantes. Une des plus curieuses, que nous empruntons k Bateinan, est celle d’une jeune femme dont la face et le col étaient couverts d’un grand nombre de petites tumeurs comme tuberculeuses ; leur volume variait depuis celui d’une forte tête d’épingle jusqu’à celui d’un gros pois ; elles étaient dures, semi-opaques, leur surface était égale et luisante, leur couleur à peu près semblable à celle de la peau, et leur base plus rétrécie que le corps. En comprimant les plus volumineuses de ces tumeurs, on en faisait sortir, par une ouverture centrale qui devenait visible seulement alors, une très-petite quantité d’un fluide lactescent. La maladie existait déjà depuis un an, et cependant un fort petit nombre de ces tumeurs avaient augmenté ; parmi ces dernières, quelques-unes semblaient tendre à la suppuration. La santé générale était mauvaise et, depuis qu’elle était ainsi malade, cette jeune femme avait beaucoup maigri. Dans ce cas, le molluscum s’était développé à la suite d’une communication directe avec un enfant que cette femme allaitait, et qui offrait à la face une semblable tumeur. D après les renseignements obtenus, cet enfant avait lui-même gagné la maladie d’un domestique qui avait à la figure des tubercules de mémo forme.

Les causes du molluscum sont entièrement inconnues ; quant au pronostic, il semblerait que le molluscum contagieux offre quelque gravité, mais les autres variétés sont tout à fuit inoffensives.

Le traitement de cette affection est, en raison de sa rareté, fort peu connu. Dans la première forme, les moyens employés n’ont produit aucun résultat. Dans la seconda, on a observé de l’amélioration à la suite de l’emploi de lotions stimulantes, styptiques. Chez une jeune femme dont toute la partie antérieure du cou était couverte de ces petites tumeurs irrégulières, des lotions répétées plusieurs fois par jour, avec une forte dissolution de sulfate de cuivre, les firent complètement disparaître en quelques semaines. Quant au molluscum contagieux, des divers individus qui en ont été affectés, les uns n’ont fait aucun traitement, les autres ont éprouvé, d’après Bateman, une amélioration très-notable à la suite de l’emploi de la liqueur arsenicale de Fowler. Enfin le docteur Richard prétend guérir les deux formes à l’aide de la pommade d’iodure de chlorure mercure ux.

MOLLUSQUE adj. (rrto-lu-ska — du latin mollusca, noix dont l’écorce est fort tendre ; àe^mollis, mou). Zool. Se dit de certains animaux à corps mou, sans squelette interne ou externe et sans membres articulés, mais enveloppés d’une tunique musculaire ou manteau, souvent protégés par une coquille : Les premières bases de l’histoire des- mollusques ont été posées par Aristote. (Dujardin.) Des mollusques jusqu’à l’homme, tout est fait de deux moitiés associées. (Blainville.)

— Fam. Personne peu intelligente : Vous découvrirez dans les Villages les plus oubliés des mollusques humains, des rotifères en apparence morts, qui ont la passion des lépidoptères, de la conchyliologie. (Balz.)

— Encycl. Les mollusques sont des animaux mous, invertébrés et, par conséquent, dépourvus de squelette intérieur, inarticulés et n’ayant non plus rien qui ressemble au squelette extérieur des crustacés. Leur corps est recouvert d’une peau contractile, à la face interne de laquelle sont attachés les muscles destinés aux mouvements généraux ou partiels de l’animal ; le plus souvent elle forme k la partie supérieure du corps un repli particulier, appelé manteau, qui la recouvre en tout ou en partie ; quelquefois nue, elle présente d’autres fois des incrustations calcaires intérieures, mais dans la plupart des genres il existe un test extérieur ou coquille. Cette coquille, dont les caractères varient beaucoup, se forme dans l’épaisseur même du manteau, par suite d’une exsudation de matière calcaire qui est propre au plus grand nombre des mollusques ; elle devient généralement un abri sous lequel l’animal peut ren

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trer la totalité ou au moins la plus grande partie de son Corps.

La forme générale des mollusques est assez difficile à établir, vu les nombreuses variations que présentent les familles et même les genres ; toutefois, elle peut être assez bien figurée par une sorte de sac charnu diversement modifié et appendiculé. Le système nerveux consiste en des masses ganglionnaires distinctes, plus ou moins volumineuses, éparses et sans symétrie, réunies entre elles par des cordons et dont la supérieure représente le cerveau, bien qu’elle ne soit pas toujours plus grosse que les autres ; leur nombre, souvent réduit à deux, dépasse rarement six. En général, il y en a une qui correspond à chacun des systèmes d’organes appartenant aux grandes fonctions, digestion, respiration, génération, etc. C’est de ces masses que partent les filets nerveux qui se distribuent dans les diverses parties du corps. Ce système nerveux est d’une coloration plus ou moins foncée, jaune intense, rouge vif ou noirâtre, etc.

Les mollusques possèdent une circulation double ; la plupart d’entre eux ont trois coeurs distincts, consistant chacun en un seul ventricule ; deux de ces cœurs sont placés à la terminaison des deux veines caves, dont ils reçoivent le sang pour le porter à l’organe respiratoire ; le troisième, ordinairement ovoïde et plus charnu, en connexion intime avec les organes de la digestion, très-souvent placé vers la fin du canal alimentaire, transmet le sang vivifié à l’aorte, qui le dirige dans les diverses parties du corps.

Certains mollusques (limaces, hélices), qui sont terrestres ou amphibies, ont pour organe respiratoire une cavité.plus ou moins spacieuse, véritable sac pulmonaire, tapissé d’une membrane dans laquelle viennent se rendre d’innombrables vaisseaux et où l’air arrive par une ouverture spéciale ou par une simple échancrure. Mais la plupart de ces animaux, destinés k vivre dans l’eau, respirent, comme les poissofts, par des branchies. La forme et surtout la position de ces organes sont très-variées ; tantôt elles sont ramifiées avec plus ou moins de régularité comme un jeune arbre ou une feuille de fougère ; tantôt elles forment des lames minces, simples, frangées ou découpées comme les dents d’un peigne, ou bien encore des sortes de houppes ou de pinceaux. Elles peuvent être placées à nu et saillantes sur une partie externe du corps, ou bien dans une cavité intérieure spéciale, située sur le dos ou sur les côtés de l’animal. Leur nombre peut varier d’une à quatre dans la même espèce.

« Les organes de la digestion, dit A. Richard, se composent d’une ouverture buccale, le plus souvent sans mâchoires ou organes masticateurs, et qui s’ouvre immédiatement dans l’estomac ou bien en est séparée par le moyen d’un œsophage. L’estomac se compose quelquefois de plusieurs cavités distinctes ou même entièrement séparées, et qui ont quelque analogie avec les mêmes organes chez les oiseaux. Dans certains mollusques, la face interne de l’estomac est garnie de piquants ou de plaques calcaires fort diverses, toujours destinées au broiement des matières alimentaires, et qui montrent l’analogie qui existe entre la membrane tapissant la face interne de l’estomac et la peau qui recouvre» corps extérieurement. Le foie, qui est

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très-volumineux, environne et récouvre l’estomac de toute part et y verse la bile par des pores de communication, mais sans canaux biliaires. Les intestins viennent, après plusieurs circonvolutions, s’ouvrir par un anus placé à la partie inférieure du corps ou quelquefois dans un autre point. ■

Les motlusques sont dépourvus de membres proprement dits. Quelques-uns, comme les céphalopodes, ont la tête environnée de lougs appendices ou tentacules charnus, qui sont pour eux nou-seulement des organes de tact et de préhension, mais encore de véritables appareils de mouvement. Chez les ptéropodes, les bords du manteau, développés sous forme d’expansions ou d’ailes, constituent de puissantes nageoires. La plupart des gastéropodes ont, à la partie inférieure du corps, une sorte de disque charnu ou de plateau, sur lequel appuie le corps de l’animal lorsqu’il rampe à la surface du sol. Les acéphales ont un pied de forme variable, et les biachiopodes possèdent deux longs bras charnus, chargés de filaments également charnus.

Les organes de la génération présentent trois dispositions principales : tantôt les deux Sexes sont réunis sur le même individu, de telle sorte que celui-ci puisse se féconder lui - même ; tantôt un individu possède les deux sexes, mais il n’en est pas moins obligé de s’accoupler avec un autre de même espèce, chacun d’eux étant k la fois fécondateur et fécondé ; tantôt, enfin, les sexes sont séparés sur deux individus différents. Suivant qu’ils présentent l’un ou l’autre de ces états sexuels, les mollusques sont dits hermapltrodites, androtjyns ou dioïques. Tous ces animaux, ou presque tous, sont ovipares.

La tête est tantôt plus ou moins distincte, tantôt confondue avec le reste du corps, au point de paraître nulle. Les organes des sens n’existent pas tous dans cette classe. Le toucher, qui a son siège dans leur peau contractile, est très-délicat. Les yeux sont très-développés chez les motlusques supérieurs et Vent une organisation presque aussi riche

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que chez les animaux vertébrés ; c’est ce qu’on observe dans les seiches et les calmars. Tantôt les yeux sont sessiles, tantôt ils sont portés sur un pédicule rétractile, que l’animal peut allonger ou raccourcir à volonté. Certaines espèces présentent des organes du goût, qui consistent en appendices placés à la partie antérieure de la bouche. Quant aux sens et aux organes de l’ouïe et de l’odoratj ils font ici complètement défaut.

Les nombreuses classifications des mollusques peuvent se diviser en deux groupes : les unes, employées par les anciens naturalistes, sont basées uniquement sur les coquilles : les autres, obéissant aux récents progrès de la science, placent en première ligne les caractères tirés de l’animal. Nous ne pouvons songer à énumérer ici tous les genres qui constituent cet embranchement, encore moins tous les systèmes proposés pour leur répartition. Nous nous contenterons de présenter un tableau sommaire de la classification généralement adoptée aujourd’hui, avec l’indication des principaux genres de chaque groupe, renvoyant, pour des détails plus complets, aux articles spéciaux.

Classe Iro : céphalopodes ou céphaliens. Ordre 1er. Sépiaires : genres poulpe, argonaute, élédon, calmar, seiche, sépiole, cranchie, etc. — Ordre II. Siphonifères ou naulilacés : genres nautile, lituite, spirule, baculite, hamite, scaphite, ammonite, turrilite, ichthyosarcolite, bélemnite, etc. — Ordre III. For aminifères (pour mémoire ; v. ce mot).

Classe H : gastéropodes ou céphaudiëns- Ordre Ior. Bétérobranches ou ptéropodes • genres cymbulie, limacine, hyale, cléodore, cuv’iérie, euribie, psyché, clio, pneumoderme.

— Ordre II. Nucléobranches : genres firote, carinaire, atlante, etc.— Ordre III. Nudibranches : genres ptérosome, glaucus, laniogère, briarée, éolide, tergipe, scyllée, tritonie, doris, polycère, placobranche, etc. — Ordre IV. lnférobranches.* genres phyllidie, ancyle, ombrelle, siphonaire, etc. — Ordre V. l’ectibranches : genres aplysie, bursatelle, actéon, acère, bulle, sonnet, etc. — Ordre VI. Pulmobranches ou pulmonés : genres limace, testacelle, vitrine, hélice, bulinie, agathine, clausilie, maillot, ambrelte, auricule, lymnée, physe, planorbe, hélicine, cyclostome, etc.-Ordre VII. Pectinibranches ; genres paludine, turritelie, valvée, natice, navicelle, néritej ampuliaire, toupie, cérite, buccin, pourpre, nasse, casque, rocher, fuseau, strombe, cône, mitre, olive, porcelaine, volute, sigaret, stomate, etc. — Ordre VIII. Sculibranches : genres haliotide, calyptrée, cabochon, fissurelle, etc. — Ordre IX. Cyclobranches : genres patelle, oscabrion, etc.

Classe III : .acéphales ou conchifères- Ordre 1er, BrachiopoU.es : genres lingule, térébratule, orbicule, etc. — Ordre II. liudisles ; genres sphérulite, hippurite.—Ordre III. Lametlibranc/les : genres huître, anomie, spondyle, peigne, lime, marteau, avicule, arche, moule, anodonte, mulette, came, tridacne, buearde, lucine, mactre, cyclade, venus, anatine, mye, solen, pholade, taret, fistuîane, etc.

Les mollusques sont répandus dans toutes les régions du globe, sur la terre, dans les eaux douces et surtout dans les mers ; leurs habitats sont très-variés. D’innombrables espèces fossiles, appartenant à des genres ou même à des ordres aujourd’hui éteints, se trouvent, en outre, à tous les étages des terrains de sédiment. Les usages des mollusques sont assez importants : les uns sont alimentaires (poulpes, seiches, escargots, huîtres, moules, etc.) ; les autres fournissent à l’industrie et aux arts des produits divers (sépia, perles, nacre, byssus, coquilles, etc). Voir, I pour compléter ces détails, les articles coquille, MALACOLOGIE et MOLLUSCOÏDKS.

I MOLLWEIDE (Charles-Brandau), mathé| maticien allemand, né à Wolfenbùttel en 1774, mort à Leipzig en 1S25. Il professa les mathématiques au paedagogium de Halle, ds 1800 à 1811, et, k partir de cette dernière année, à Leipzig, où il fut attaché en même temps à l’observatoire. Indépendamment d’un assez grand nombre de mémoires, on a de lui : Examen de la théorie des couleurs de Oœtke (Leipzig, lSll) ; Commentationes mathematicophiloloyias (Leipzig, 1813) ; De quadratis magicis (Leipzig, 1S16), etc.

MOLNÀR (Albert), philologue hongrois, né à Szeiuz en 1574, mort à une époque inconnue. De retour dans son pays natal après avoir visité la Suisse, l’Italie, la France, l’Angleterre, il entra dans le ministère évangélique et se livra en même temps à l’enseignement, d’abord à Patah, puis à Oppenheim, où il devint recteur du gymnase. Ou a de lui : Lexicon latino-grscum - hungaricum et fiuugnro-luliitum (Nuremberg, 1604, iu-8°) ; Crammatica latino-hungarica (Manau, 1610) : Syllecla scolastica (Heidelberg, 1821), recueil de divers traités sur l’éducation des enfants. Molnar a laissé, en outre, une traduction hongroise de l’Institution chrétienne de Calvin (Hanau, 1624, in 8<>), une édition corrigée du la traduction hongroise de la Bible de Iiarolvi (16u8), etc.

MOLO s. m. (mo-lo). Techn. Nom de la première huile que les ehaïuoiseurs font sortir des peaux dans l’opération du dégraissage. Il On dit aussi moellon.