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gnait de. sa fidélité aux traditions, et l’on y regrettera longtemps la fêté dés côrrmrdsr Le mercredi des Cendres, chaque marié de l’année était tenu et forcé par ses confrères, plus anciens au service, de porter à son plus proche voisin, recrue comme lui de fraîche date, un superbe bois de cerf, conservé comme un trésor dans les archives municipales. Au refus du mari de s’y prêter de bonne trace, la femme devait baiser dévotement ce fatidique symbole. Voici quinze ans tout au plus q.u un maire pudibond a vendu le bois de cerf deux francs, au profit de la caisse communale. »

MONPERLIER (Jean-Antoine-Marie), autour dramatique français, né à Lyon en 1788, mort à Paris en 1819. Tout en apprenant l’état de dessinateur de fabrique, il cultiva la poésie, débuta, en 1811, par un recueil de vers et Ht représenter, cette même année, sur le théâtre de Lyon une pièce qui fut bien accueillie du public. À partir de ce moment, il travailla pour le théâtre, se rendit à Paris au commencement de la Restauration et, après avoir fait jouer une vingtaine do mélodrames et de vaudevilles, il mourut épuisé par le travail, ayant a peine trente et un ans. Nous citerons de lui : le Cimetière, suivi de la Alorl d’Oscar, d’un Voyage au mont Cindre, poëmes (Lyon, 1811) ; le Château de Pierre-Scize ou VHéroïne, mélodrame en trois actes et en prose (Lyon, 1S12) ; les Femmes infidèles, opéra-vaudeville en trois actes (Lyon, 1812) ; Mon oncle Tohie, comédie en un acte (Lyon/1812) ; Poèmes et poésies fugitives (Lyon, 1812) ; le Siège de Tolède, mélodrame en trois actes (Lyon, 1813) ; le Joueur de flûte, opéra-comique en un acte (Lyon, 1813) ; Charles de Btois, mélodrame historique en trois actes (Lyon, 1813) ; Almanza, mélodrame historique en trois actes (Paris, 1814) ; le Prince et te Soldat, mélodrame en trois actes (1814) ; le Gouverneur ou une Nouvelle éducation (Paris, 1815), etc.

MONPLA1SIR (Caillavet, sieur de), poëte français. V. Caillavet.

MONPLA1SIR (René dk Bruc, marquis de), poète français. V. Montplaisir.

MONPONT, bourg de France (Dordogne), chef-lieu de canton, arrond. et à 34 kilom. S.-O. de Ribérac, dans une plaine, prés de l’Isle ; pop. aggl., 1,528 hab. — pop. tôt., 2,022 hab. Vestiges d’une forteresse romaine. Chartreuse de Vauclaire fondée au xivo siècle. Il Village et comra. de France (Saône-et-Loire), chef-lieu de canton., arrond. et à

10 kilom. de Louhans. Débris du château de Duretal.

MONPOU (Hippolyte), compositeur, né.à Paris en 1804, mort à Orléans en,1841. Il entra a l’école de chant de Choron, où"il fit ses études musicales, et il n’avait que seize ans lorsquei son maître obtint pour lui les fonctions d’organiste à la cathédrale de Tours. Mais la musique sacrée n’était pas le fait de Monpou qui aspirait à la composition dramatique. Il revint au bout de deux ans à Paris, entra comme professeur d’accompagnement à l’école de Choron et tint successivement les orgues de Saint-Thomas-d’Aquin, de Saint-Nieolas-des-Champs et de la Sorbonne. La

révolution de 1830 éclata surces’ entrefaites. Monpou se jeta à corps perdu dans le mouvement romantique et publia ses fameuses romances ; l’Andalouse, à l’allure si fringante et si cavalière ; le Lever ; le Voile blanchies Deux archers ; les hésurrectionnistes. En 1828 avaient déjà paru le Si j’étais petit oiseau, paroles de Béranger ; Itose, partons, voici l’aurore, du même poète, nocturne à trois voix, plein de grâce et de sentiment ; Joli cœur, la Milice,

11' était trois chasseurs, chansonnettes d’un genre neuf où la verve se mêlait à la passion. Gastibelza fut une de ses dernières inspirations. Ces romances, dont Monpou empruntait les paroles à Hugo, à Musset, etc., obtinrent aussitôt un succès de vogue. Le jeune compositeur alla chanter.lui-même se3 œuvres dans les salons, dans des concerts, et ses mélodies, tour à tour pleines de grâce et de tendresse, de bizarrerie et dé verve piquante, attirèrent vivement sur lui l’attention publique.

Ce fut alors que Monpou. voulut montrer qu’il était capable d’écrire autre chose que des romances. En 1835, l’Opéra-Comique représenta les Deux Reines, en un acte, dont il" avait écrit la musique, et Frédéric Soulié les paroles. Cette œuvre do début eut un succès des plus vifs et l’air : Adieu, mon beau navire, devint aussitôt populaire. Le Luthier de Vienne, opéra en un acte, représenté en 1836, dénota un progrès dans la manière de l’auteur. La ballade du Vî’etia : chasseur, chantée par Mme rjamoreau dans cet ouvrage, devint rapidement populaire. Piquillo, dont le livret ail- trois actes était d’Alexandre Dumas, obtint un beau succès en 1837. Pérugina, en un acte, un Conte.d’autrefois et le Planteur, en deux actes, joués en J839, ’maintihrent la réputation de l’artiste. Vers la fin de cetla mémo année, Monpou donna, à la Renaissance, la Chaste Suzanne, en trois actes. Malgré l’insuffisance de l’interprétation, les qualités sérieuses de cette œuvre furent grandement estimées par les connaisseurs. Larenommée arrivait : Scribe consentit à lui confier un libretto, la Heine Jeanne, qui devait poser le compositeur au premier rang. Monpou travaillait avec ardeur et il "brait composé le premier acte de son opéra, lorsqu’une

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inflammation de l’estomac vint le saisir. En vain s’a famille l’emmènà-t-elle en Toùraine pour y respirer un air plus pur. À peine arrivé à la Chapelle-Saint-Mesmin, l’état du malade empira tellement qu’il fallut le transporter à Orléans, où il rendit le dernier soupir.

Doué d’un esprit vif et mordant, d’une imagination bouillante et colorée, Monpou ne reculait devant aucun sujet, quelque scabreux qu’il pût être. Les paroles les plus tapageuses l’attiraient de préférence ! Aussi ses mélodieséclatantes et d’une tournure si originale empruntent-elles leur charme plutôt aux caprices de la fantaisie ■ qu’à l’expression vraie d’un sentiment. Les’rhythmes en sont combinés avec recherche ;-la phrase, morcelée en mesures inégales, saute et bondit, restant parfois suspendue en l’air. Mais d’incontestables qualités rachètent les défauts de correction. Il est vif, dit M. Scudo, hardi et coloré dans ses petits tableaux où il excelle surtout à peindre l’espace lumineux, le lointain azuré de la mer, les doux mystères du crépuscule, les béatitudes de l’amour voguant sur l’onde docile, a la recherche d’une lié fortunée.’Son duetto, Exil et retour, ’s’est chanté et se chantera toujours dans tous les pays où le cœur battra au saint nom de patrie.

— 1 ■-...,

Monpou a été une individualité bien accent tuée. Toutes ces productions portent un cachet de personnalité1 rare. Il aimait son art avec passiont Il devait arriver’et il serait arrivé au rang de nos meilleurs compositeurs, s’il n’avait été emporté par la mort à trente-sept ans. Son opéra, la Heine Jeanne, - et un autre opéra dont il avait composé plusieurs morceaux, Lambert Simnel, furent terminés par Adolphe Adam. : 1. 1

MONPOX, villé de l’Amérique du Sud. V. Mompox.. 1. "

MONRAD (DUler-Gothard), .homme d’État danois, né à Copenhague en 1811. Il étudiaà l’université de sa ville natale la théologie, la philosophie et les, langues orientales, y.prit, à la suite de brillants examens, le diplôme de docteur en théologie (1836)- et celui de professeur des langues.sémitiques (1837), et parcourut ensuite, aux frais de l’État, les universités d’Allemagne, de France, d’Angleterre, de Hollande et de Belgique. De retour à Copenhague en 1839, iï.y fit partie, la même année, avec brio Lehinann, de la dér putation des étudiants qui alla demander au roi Christian VIII l’octroi d’une constitution libérale. Depuis lors, il défendit avec ardeur et talent, dans les journaux, les idées du parti progressiste, mais n’accorda qu’une médiocre, attention aux agitations. de3 provinces danoises de l’Eider. Elu, eirisil, membre de la représentation communale de Copenhague et du comité chargé de la direction de l’enr geignement public.dans cette, ville, il entreprit, ’ de 1842 à 1843, un nouveau voyage à l’étranger, pour étudier les différents systèmes d’éducation en usage dans le reste de l’Europe ; mais il demanda vainement, l’année suivante, l’emploi de directeur des écoles publiques de là capitale, car l’importance qu’il avait prise comme publiçiste.libéraLnJétait pas de nature k lui’concilier la faveurdu gouvernement. Cependant, en 184(i, : grâce, à la protection du comte Kunthj son ami d’enfance, il fut nommé pasteur de Wester-Uslév, dans l’Ile de Laaianu, et, peu de. temps après, fut élu quatrième "député dé la Vili’B, Jdè’Copenhague il l’assemblée des états provinciaux de Roeskilde.

Lès événements de ’mars 1848’vinrent ouvrir à M. Monrad la carrière politiqué. Il y joua, dès le début, un rôle important et reçut le portefeuille de l’instruction publique et des cultes dans le cabinet, dit ministère du Casino, qui se maintint du 22 mars au 15 novembre 1848. Au.mois de février de l’année suivante, M. Monrnd fut promu évêque du diocèse de Laaland-Faister ; mais, en 1854, il se vit révoqué.de ses fonctions épiacopales, à cause de la part activa’qu’il avait.prise, dans le parlement, à. l’opposition contre le cabinet Œrsted. Sous M. hall, successeur de ce dernier, il fut nommé, en 1855, directeur en chef des écoles primaires et secondaires du Danemark, et chef de division au ministère des cultes, dont il prit la direction en-1858, et auquel iLfut définitivement’appelé en mai 1859. A. : la chute du ministère dont il" faisait partie (2 décembre 1859)J il partit pour Paris ; mais il fut bientôt rappelé et reçut de nouveau, dans le cabinet retormè par Hall, le l’portefeuillte de l’instruction publique et des cultes (24 février 18G0). Lorsque Hdil prit sa retraite, au moment de l’explosion du conflit allemand-danois, M. Monrad forma, le 3liriécembre 18C3, un nouveau cabinet, dans lequel1 il eut la présidence du conseil, les finances et le ministère du duché de Holstëin-Laùenbburg ; mais il dut se retirer le 8 juillet 1864, après-la malheureuse issue dela guerre, et s’embarqua l’année suivante, avec sa famille, pour la Nouvelle-Zélande..

" MÔNREALE ou MORRGALE, ville du

royaume d’Italie, dans file de Sicile, p’rovipee, district et a 4 (kilom ! S.-O. de Païenne, dont elle est regardée comme ùh.faubourg, chef-lieu de mandement et* déçirconscripiion électorale ;15,561 hab. Archevêché ; collège, couvent de bénédictins avec biblio’-’ thèque et belles collections. La ville est assez belle et bien -bâtie ;. parmi les magnifiques

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églises dont elle est embellie, il faut surtout citer là cathédrale, ’ fondée par Guillaume le Bon en 1174. La grandeur de cet édifice, le style de son architecture, la rareté des marbres, ses portes de bronze travaillées par le célèbre artiste pisan Bonanni, le maître-autel tout "en argent, les sarcophages des deux Guillaume le Bon et le Méchant, font de cette église un des édifices les plus beaux et les plus somptueux de la Sicile. Le couvent dos bénédictins, dont nous avons parlé, renferme quelques peintures remarquables etine partie des restés de Louis IX. ’ '

MONHO (Alexandre), théologien anglais», né dans le comté de Ross en 1648, mort a Édimbourg en 1713. Successivement-professeur de philosophie à. Aherdeen, recteur. de : l’université d’Édimbourg (1686), il fut nommé, en 1688, évêque des Orcades, mais ne put prendre possession, do, ce siégo par suite de refus de serment à Guillaume III, et devint, par la suite, prédicateur d’une congrégation épiscopale à Édimbourg. Monro a.écrit contre, les^ presbytériens plusieurs pamphlets, notamment des Recherches-sur les nouvelles opinions (1692). -TT Son petit-fils, John Monro, né à Greenwichen 1715, mort en 1791, étudia la médecine, voyagea en Allemagne et en Italie, prit le grade de docteur à.Oxford, devint médecin’des. hôpitaux de Bridewelllet de Bethléem, et s’adonna particulièrement au traitement, des maladies mentales. Il, a publié ; •..Rqmarks on Beattiels treatise on mainés*"(Londres, 1758, in-8 ?)., ! ouvrage qui renferme des vues judicieuses.^ " ■".

■-’ MONRO’ (Alexandre), anatomiste et chirurr gien anglais, né à Londres en. 1697, mort ; à’ Édimbourg en 1767. Après dé bonnes études classiques, il voyagea dans les diverses contrées do l’Europe les plus-renommées pour la culture des sciences. Il suivit principalement les hôpitaux de Paris, ceux de Leydé et fit, dans co dernier, la connaissance du fameux Boerhaave, *qui l’honora de son amitié. De retour k Édimbourg en 1719, il se livra a l’enseignement libre et fit des cours publics d’anatomi’e ; . en 1722j.il fit, en" outre, ’des cours de chirurgie, qu’il continua avec un immense succès -pendant quarante ans. A3 sa mort, Monro était membre de.plusieurs sociétés sa^ vantes, secrétaire de la Société de médecine d’Édimbourg, et, laissait plusieurs ouvrages estimés, parmi lesquels nous citerons : Qsteology ;’or a treatise on thé anatomy of the boues ta uihich are added a treatise ùf the nerves, and account of the chirurgical notions of the heurt, etc. (Édimbourg ; 1726, in -8°) ; Essay on anatomy comparative (Londres, 1744, in ?8°) ; Observutionanatomical and physiological (Édimbourg, l7ô8, .irt-8o) ; An account of the inoculation, of sMal-piiX in Scatland (Edimbourg, 1765, in-8<>). Les Essais de la Société de médecine d^Edinibourg. contiennent un grand nombre d’articles de Monro. surdivers points d’anatomie, de physiologie et de pathologie.

MONRO (Donald), médecin, fils du précédent, né à Édimbourg en 1731, mort, en 1802. Il publia, de nombreux ouvrages dans lesquels il se révéla praticien habile et médecin laborieux. Voici les titres des principaux : De hydrope (Édimbourg, 1753, in-8") ; An essay on the dropsy, and its different species (Londres, 1755, in-12) ; Treatise on mineral waters (Londres, 1710, 2 vol. in-12) ; Observations on the means of preserving the health of soldiers, and of conducting military hospitals; on the diseases incident to soldiers in the time of service (Londres, 1780, 2 vol. in-8°) ; A treatise on medical and pharmaceutical chemistry, and the materia to which is added an english translation of the pharmacopæia of the Royal college of physicians in London of 1788 (1788, 2 vol. in-8°).

— MONRO (Alexandre), " anatomiste ’ anglais^ frère du précédent, né à. Iïdimbbrûfgï’ën’"1732, mort dans la : même ville en 1817. Il fit ses études.’médicales- sous-’Son père-et, après avoir été.reçu docteur en> médecine ;, il fut nommé professeur de médecine et d’anatomie : et président.du Collège royal’des médecins. Monro a laissé, plusieurs.ouvrages, esti-r niés, parmi lesquels.nous citerons son.traitédes bourses muqueuses, le premier qu’on ait eu sur, ce sujet et qui a pour titrer A.descriptiori’of ait thé bursœ mucqsœo/Me À’tinïan body, their structure explainéd^ etc. (Édim^ bourg, 1788, in-fol.) ; De testibûs’étsêminein vqriis>animalibus ’(Édimbourg, 1755r-in-8») ; De venis lympliàticis valvulosis et de eàrum impnmis origine (Londres, 1757, in-8») ; Observations on the structure and functions’ of the iiei’vous iystair( :EdimUourg, 1783y’inTlol-.) ; The structure and physiàlogy of fishesexplain-, ed and compared, toilh^ that ofnien, andtother énimals (Édiinbourg, y1785, in-folio)’ ; Ëxperimènts on ilîe nernous System.wi’tli opium and melatlic substances, ’wâSe, çhiefly loith a view of dete>miniiig the nature andeffects of.animal electriçiiy (Édimbourg, n’as, i’a-4’ojj Ôèr servations on, the muscles (Édimbourg, 1794, , in-4«) ; l’hree trealises, on the ttrain, the éye, and the car (Édimbourg, .,1797, rin-4°).’, L, ’",

MONRO (Alexandre), médecin anglais, fils du précédent, né k Édimbourg versr 1775.’ 11 se fit recevoir docteur en 1797, professa ensuite l’anatomie et la chirurgie dans sa ville natale et fut nommé’, .en 1827, président du collège des médecins. Ses principaux ouvragés, sont : The morbid anatomy of the human

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gullet, stomach and intestines (Édimbourg, 18l’i) ;’ Ôutîinës of the anatomy of the humait body in iis sound and diseased staie (Edimbourg, 1813, 4 vol. in-8°) ; On the différent kinds of small-pox (Èilimbourg, 1818) ; Anatomy of the brain (Édimbourg, 1831).

— MONROCQ (Michel-Charles François), écrivain religieux français, né à Tieilly, près de Coutances, en 1763, mort à Paris en 1834. Il remplit des fonctions sacerdotales en province, puis devint aumôuier en chef du Valde-Gràce à Paris. On lui doit : Bibliothèque des pasteurs (Paris. 1812, 4 vol. in-8°), contenant des prônes, des homélies, des discours, etc. ; le Soldat chrétien (Paris, 1823) ; Instructions sur la confession auriculaire (Paris, ’ 1827). ’.

— ’MONHOK, ville des États-Unis d’Amérique, dans l’État de New-"York, à 80 kilom. N. do New-York ; 4,000, hab. Importantes usines à fer. Il Autre ville des États-Unis, dans l’État de Tennessee, à 180 kilom. N.-O. de linoxv’ille ; 3,707 hab. Il Ville des États-Unis, dans l’État do Michigan, à 56 kilom. S. d’cDétroît, sur la rivière du Raisin, près du lac Erio ; 4,000 hab. Commerce très-actif de céréales, ; filatures’de coton et de laine ; tanneries ; préparation dé bois de.charpente.

MO.NSOE.fUlysseJj’noble écossais qui vivait

au xvira siècle.et qui se signalai par son dévouement à la cause dé Charles içr.en Écosse et en Irlande. Aprèi avoir pris part, en Irlande, àuune désastreuse campagne soiis les ordres du ducd’Hamilton.’qui se.fit battre par Cromwell, il revint en Écosse, s’empara avec.une poignée de soldats, par un hardi coup do main, ùe la ville de Stirling, fut contraint, par la soumission du prince de Lanerik, de quitter

l’Écosse et retourna en Irlande, où. il.retarda quelque temps, avec le marquis d’Ormond, la chute du parti royaliste. Monroe fut ulors proscrit, dégradé de son nom et dépouillé de ses biens. Lors de la restauration de Charles II sur le trône d’Angleterre, ilne reçut aucune indemnité, aucune récompense pour le dévouement dont il avait fait preuve pour la cause royale.-.... ■.

" MONROE (James), cinquième président des États-Unis, né à Monroés Creek, dans le Wes’tiiioreland (Virginie), on 1753, mort a Eondoh en 1831. Son père était un simple charpentier. En quittant le collège, i ! s’enrôla dans un régiment pour défendre la cause de l’indépendance, se signala par’sa valeur dans plusieurs combats, fut blessé à Treuton, et devint rapidement colonel. Voyant le triomphe de sa’cauSe assuré, -il-Quitta l’armée pour se livrer a l’étude du droit. Commissaire militaire pour la Virginie en 1780, il.devint membre du, congrès en- 1783 ; alla exercer la profession d’avocat’à’Fredericksburg en 1786, puis fut nommè’-mèmbrè

do la convention dé Virginie (1788) et sénateur (1790). Appelé, en 1794, par Washington au poste de ministre plénipotentiaire auprès de la République française, ’Monroê arrivai ! Paris’après lachutédë Robespierre, et lo’lS’août il fut admis dans la Convention, où, eh.pleine séance, le président lui dônilaTaccolade. Les sympathies qu’il manifestait-pour la Révolution déplurent au cabinet britannique, qui l’accusa auprès du cabinet américain d’abandonner au profit’de la France lès intérêts dé son pays. Mônroe : fut alors rappolé1. Après avoir été gouverneur dé la Virginie de 1799 à 1802, Monroe fut envoyé de-nouveau à Paris pour traiter de la cession de la Louisiane. Après l’heureuse issue de cette négociation, Monroe devint ministre résident à Londres, où-il’ négocia uri traité décommerce avec l’Angleterre. En 1808, il revint aux États-Unis et fut nommé, en 1811, secrétaire d’État dés affairés étrangères, postequ’il conserva jusqu’au 4 mars’1817, époque où’ 11 fut élu président de la république des États-Unis, — h la place de Madisbn. : ■’■

" !So’nadministration débuta soùs les auspices lès plus favorables. Démocrates’et fédéralistèk s’accordèrent pour soutenir son gouvernement, ’et l’affabilité île ses manières, sa modération le rendirent promptement populaire. Aussi, k l’expiration de son niahdat’en 1820, il fut réélu président par tbus les votes, sauf uh. ; L’évé’nerhént principal de son administration -fut’-le différend’relatif à l’admission du Missouri au nombre des États, lequel, pour la première foiSj.divisa.iS.érieusemeiiHe -pays sûr la questiohJd’é l’escla, vuge. ;A.lu suite d’orageuses discussions qui eurent lieu dans le congrès ièntre lès pariisans^èt’iàà adversaires de l’esclavage, on vota- le bill du Missouri qui établissait entré les deux partis un compromis éri vertu duquel- l’esclavage était interdit au nord de 36». 30’ delat.-et tpjéré au sud. L’agitation esclavagiste se.’trouva ainsi apaisée, au moins pour un temps. La question des républiques hispano-américaines^ fut le second événement important de l’administration de Mériroe. Depuis plusieurs années, ces républiques’ avaient secoué le joug de lanière patrie, et combattaient pour leur liberté.. Leur indépendance fut reconnue en 1822 et, l’année suivante^ le président déclara, dans son message annuelj que cette indépendance devrait être maintenue :^tout, priXi déclaration qui est devenue célèbre soùs le titre de Doctrine Monroe.'., , ;, , ,, ., 1 ’

Après huit années d’une administration qui fût des plus calmes, il vit expirer son pouvoir et fut remplacé par J. Quiiicy Adams’ le 4 : mars 1825.11 Be retira alors à London, ep