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MONT

Piceno, district de Fermp, mandement de Morite-Rubbiano ; 2,179 hab.

MONTEFIOR 1NO, ville du royaume d’Italie, province de Modène, district de Pavullo nell Frlgnano, ch.-l. de mandement ; 3,375 hab.

MONTEFIORITO, bourg et commune du royaume d’Italie, province de Forli, district de Rimini, mandementde Saludecio ; 2,571 hab.

MONTEFORTE-IN-PIAN’O, bourg et com■ inune du royaume d’Italie, province de Vé, rone, district de San-Bonifacio, mandement de Soave ; 3,724 hab..

— MONTEFORTE-1RP1NO, ville du- royaume d’Italie, province de la Principauté Ultérieure, district et k 9-kilom. S.-O. d’Avellinp, ch.-l. de mandement ; 3,737 hab.

MONTEFORT1NO, bourg et commune duroyaume d’Italie, province et district d’As’.coîi. Piceno, mandement d’Amandola ; 2,398 pkiti.

■MONTEFRIO, l’ancienne Hipponova, ville d’Espagne, province et à 30 kilom. N.-O. de Grenade, près du Xenil, ch.-l. de juridiction

! civile ; 7,903 hab. Moulins à foulon, distilleries

d’eau-de-vie ; fabrication de savon blanc. Commerce de draps et devins. Cette Ville fut

*. enlevée aux Arabes par Grorizalvede Cordoue en U86.’r - ’"

SfONTÉFOSCô, bourg du royaume d’Italie, province de la Principauté Ultérieure, district et à 15 kilom. N. d’Avellino, ch.-l. de mandement ; 2, l’26 hab. ■ *’-.’ '•

MONTËGALLO, bourg et, commune du royaume d’Italie, province et district d’A’scoli-Piceno, mandement de Arquata del

Trontfr ; 2,000 hab.

MÔiNTEGGIA (Jean-Baptiste), célèbre chirurgien italien, né à Laveno en 1762, mor, t.à Milan en 1815. Il avait dix-sept ans lorsqu’il fut reçu au nombre des élèves du grand hôpital de Milan, où il attira bientôt sur lui l’uttention de ses maîtres. Il avait à peine vingt-quatre ans et déjà il était avantageusement connu parla publication de plusieurs faits intéressants d’anatomie pathologique. Il publia

— successivement des traductions, enrichies de , notes, de l’ouvrage de Fritz sur les maladies

vénériennes, et du Traité d’accouchements de Steinjune série d’articles dans divers journaux et enfin ses Institutions de chirurgie, ouvrage sur lequel Searpa porta le jugement le plus avantageux et qui plaça son auteur (laji rang des plus remarquables écrivains qui , aient entrépris des traités généraux de chirurgie. Nommé en 179Ï médecin des prison^, Montéggia devint, quatre ans plus tard, professeur de chirurgie et premier chirurgien du grand hôpital de Milan. Ses ouvrages sont : Fascicùli palhologici (Milan, ,1789, in-8o) ; Ànnolazioni pratiche sopra i màii venerei (Milan, 1793, in-8o) ; Inslituzioni chirurgiche (Milan, 1802-1813, 8 vol. in-8").

« > MONTEGIORG10, ville du royaume d’Italie, province d’Ascoli-Piceno, district et à 14 kilom. O. de Permo, ch.-l. de mandement et de circonscription électorale ; 5,083 hab.

MONTEGIUM, nom latin de Montech.

. MONTEGO-BAY, villede l’Amérique centrale, dans les Antilles anglaises, sur la côte septentrionale de l’Ile de la Jamaïque et sur uné baie peu considérable dont on a fait un port régulier en 1758. Elle fut presque entièrement détruite par-un tremblement deterre ; 4,000 hab.

, ’.. MONTEGRATNARO, bourg et ’commune duroyaume d’Italie, province" d’Ascoli-Piçeno, ^district de Fermo, mandeinent de Siuit’ Elpi"dio à Mare ; 4,100 hab.

MONTEGRE (Antoine-François Jenin de), physiologiste.et.médecin français, né à Belley

en 1779, mort à Port-au-Prince en.1818., Il |

servit d’abord dans l’armée, puis se lit recevoir docteur en médecine à, Paris et devint, . l vers 1810, directeur du journal la Gazette de santé. En lS18, il partit pour Saint-Domingue, où il fut accueilli avec distinction par le président de la république. Ses principaux ouvrages sont : Du magnétisme animal et de ses ^partisans (Paris, 1812, in-8o) ; Expériences sur ta digestion dans l’homme (Paris, 1814, in-8o) ; Examen rapide du gouvernement ! des Bourbons en France depuis le mois d’avril 1814 jusqu’aumoisde-mars 1815 (Paris, 1815, in-8") ; Observations sur les lombrics ou vers de terre

( !815, in-S°) ; Des hémorroïdes ou Traité analytique de toutes tes affections hémorroïdales

(Paris, 1819, in-8P)..,

. MONTEGRIMANO, bourg’ et commune du •royaume d’Italie, province de Pesaro et Ur-bino, district d’Urbino, mandement dé San-Leo ; 2,027 hab.

f MONTEGUOSSO D’ASTI, .bourg et commune du royaume (l’Italie, province d’Alexah-âné/district’et à il kilom. S.’-E. d’Asti, mah-deiïi’ent deMoinbercelli■ 2,539 hab.

MONTÉGUT (Jeanne SiïGla de) ; femme auteur

française, née à Toulouse en 1709, morte —à Paris en 1752 : À deux ans, elle perdit son ■père et fut élevée par une parente, qui lui fit —donner une éducation très-soignée. Non-seuleraent elle apprit la peinture, la danse, la musique, mais encore l’italien, l’espagnol, l’anglais, le latin et devint très-versée dans la connaissance des mathématiques, de l’histoire, | de la géographie, de la physique, de la chimie, etc. A seize ans, Jeanne- Ségla se

MONT

maria avec Bernard de Montégut, trésorier de France, dont elle eut un.fils, à qui elle voulut donner elle-même des leçons de latin. Mmo de Montégut avait trente ans lorsqu’un pari qu’elle fit en jouant aux échecs la mit dans l’obligation de composer sur-le-champ quelques vers. Elle s’en acquitta avec un tel succès que, à partir de ce moment, elle s’adonna à la "poésie. Trois pièces d’elles, Ismène (1739), la Conversion de Madeleine (1740) et une Ode sur le printemps (1741), ayant été couronnées trois fois de suite aux Jeux floraux, M’«e dé Montégut fut proclamée maîtresse d’à ces jeux, honneur dont ’M1’8 Catellan et elle, ont seules joui. Ses œuvres, qui consistent en élégies, églogùes, idylles, odes, etc.j ont été recueillies par son fils et publiées sous’ le titre de : Œuvres mêlées (Villefranche et Paris, 1769, 2 vol. in-8o). On y trouve de la facilité et unécertaine grâce ; mais rien ne s’y élève au-dessus" de la médiocrité.

MONTÉGUT (Jean-François de), antiquaire français, fils de la précédente, né à Toulouse en 1726, mort sur l’échafaud en 1794. Lorsqu’il eut fait son éducation sous les yeux de sa mère et terminé son droit, il se rendit1 a Paris, où il se lia avec les principaux écrivains du temps, notamment avec Voltaire et’ Marmontel, entra en relation avec De Cay■lus, qui lut inspira.le goût des antiquités, puis revint à Toulouse et fut nommé conseiller au parlement. Tout en remplissant ces fonctions, il s !adonna a.ses goûts favoris, la littérature et l’étude ; des antiquités, composa des pièces dé vers et des pièces de théâtre, dévint membre : des Jeux floraux, découvrit des temples, des thermes dans l’enceinte de Tolosa, trouva les, thermes Onésiens, l’antique Climberis, etc. Au commencement de la Révolution, de Montégut se rendit en Espagne et passa quelque temps à Vittorià, puis il’revint en France, fut arrêté en 1794, ’ traduit devant le tribunal révolutionnaire de la Seine et condamné à porter sa tète sur l’échafaud. Nous citerons de lui : Recherches sur les antiquités de Toulouse (1777, in-4o) ; Antiquités découvertes à Toulouse pendant le cours desannëes’ 1783, ’1784, 17S5 ; Essai historique sur la famille dé l’empereur Valérien ; Conjectures sur quelques fragments d’inscriptions romaines, etc. r

MONTÉGUT (Emile), littérateur français, né à Limoges (Haute-Vienne) en 1824, II rit ses études dans sa ville natale, puis se rendit à Paris. M. Montégut était encore étudiant en droit lorsqu’il débuta à la llevue des DeuxMondes par un article sur les. idées philosophiques, alors inconnues en France, de l’Américain Emerson. À partir de cette époque, il devint le rédacteur assidu de la célèbre revue, dans laquelle il a traité les sujets- les plus.divers : articles de fantaisie littéraire, portraits, excursions dans diverses littératures étrangères, Italie, Espagne, etc. De 1848 à 1851, les articles qu’il y publia portèrent, en grande partie, sur des sujets de philosophie sociale, inspirés par les événements d’alors : l’esprit de réaction règne dans ces articles ; les hommes et les choses y sont jugés avec une étroitesse de vues et un parti pris qu’on ne saurait absoudre ; il s’adonna ensuite à l’étude des littératures anglaise et américaine. À la mort de Gustave Planche en 1857, il prit la place du cétèbre critique et, jusqu’en 1862, sa collaboration fut exclusivement consacrée à, la littérature française contemporaine sous ses diverses formes. Au mois de novembre 1862, il fut attaché au Moniteur universel comme critique littéraire et y resta pendant trois ans. Il entra ensuite au Journal de Paris et y collabora jusqu’en 1870. Après la guerre, il revint a la lieuue des Deux-Mondes, où deux de ses’ études sur les tendances actuelles de -la société :

■lu Dévolution et la démocratie et De l’idée de pairie, ont eu uii certain retentissement.« M. Montégut, dit M. Schérer, peut bien être un homme instruit et même un homme de goût ; mais il va toujours droit aux idées sans s’inquiéter de les orner.’ On dirait, avec lui, que l’homme n’est qu’une machine à.apprendre, à savoir, à élucider et que les agréments n’ont que faire dans les questions mêmes de littérature. Et tel est l’homme, tel est son style. Sa manière d’écrire est comme la lame d’un couteau, tranchante, mais mince. » Outre, des articles dans les journaux précités et dans le Dictionnaire de politique et d’administration de M. Block, et quelques préfaces, on lui doit : la traduction des Essais de philosophie américaine d’iïmerson, avec une Introduction (1850, in-is) ; celle de l’Histoire de l’Angleterre de lord Macaulay (1853 et suiv., 2 voK in-Î8) ; Du géhie français (1857, in-12) ; Essai sur l’époque actuelle ; libres’ opinions morales et.historiques (1858, inris) ; latraduc■tion des Œuvres complètes de Shakspeare

■ (1865-1870, uitS0 et in-18), ’avec, commentaires et notes ; les Pays-Bas, souvenirs de Flandre

-et de hollande (1860, in-12) ; Impressions de voyage et d’art, souvenirs de Bourgogne (1873,

••in-12), etc.

’ MONTEIL (Amans-Alexis), historien français, né à Rodez (Aveyron) en 1769, mort U

■ Cely (Seine-et-Marne) le 20 février 1850. Il était fils d’un avocat, et il se fit remarquer, dès le collège, -par la tournure indépendante et sérieuse de son esprit. Tourmenté par le désir de voir Paris, Alexis. Monteil tenta vainement do décider son père à l’y envoyer, et s’engagea, pour arriver à ses lins, dans un

MONT

régiment qui se dirigeait sur la capitale ; mais son père fit casser son engagement et il revint à Rodez, où il continua seul ses études. Lorsque la Révolution de 1789 éclata, Monteil adopta avec enthousiasme les idées nouvelles. Quelque temps après, il fut nommé secrétaire du district de Rodez et occupa cette fonction jusqu’à la fondation des écoles centrales, époque à laquelle il fut nommé professeur d’histoire dans celle de Rodez. Bien qu’il fût très-satisfait de sa nouvelle position, il était poursuivi par le désir de se rapprocher de Paris, et ce fut avec empressement qu’il accepta une place de professeur à l’école militaire préparatoire de Fontainebleau. Mais, au bout d’un un, Monteil se démit de ce poste. Le milieu militaire dans lequel il était obligé de vivre ne pouvait convenir à un penseur peu enthousiaste de la gloire des armes. Il vint alors à Paris et finit, après quelques années de vaines sollicitations, par obtenir l’emploi de bibliothécaire secrétaire archiviste de l’École militaire préparatoire de Saint-Gyr. Il occupa ces fonctions jusqu’à la suppression de cette école en 1819. À cette date, Monteil alla s’établir à Saint-Germainen-Laye, puis à Versailles et enfin à Passy. Il, vécut à cette époque en achetant un peu partout, à bas prix, d’anciens manuscrits et des livres rares qu’il revendait soit à des amateurs, soit à des bibliothèques publiques. Durant tout ce temps, Monteil n’avait cessé de s’occuper de son Histoire des Français des divers états, dont il publia les "deux premiers volumes en 1827. Cet ouvrage, aussi remarquable qu’original, n’obtint point à son apparition tout le succès qu’il méritait et il fut l’objet d’assez vives critiques. Nous l’avons apprécié dans un article spécial, — auquel nous renvoyons le lecteur. V. Français des divers

ETA.TS.

Lorsque éclata la révolution de 1830, le travail auquel Monteil consacrait tous ses loisirs n’était point encore achevé. Ce mouvement, qui devait si rapidement avorter, fut salué par lui avec enthousiasme. Eh 1832, l’Académie des sciences morales et politiques ayant été rétablie, Monteil s’y présenta, mais il. ne fut point élu, et cet échec lui fut très-pénible. L’Académie française lui décerna plusieurs fois l’un des prix Montyon destinés aux meilleurs livres traitant de l’histoire de la nation. Dans les dernières années de sa vie, il acheta à Cély, village situé dans l’arrondissement de Fontainebleau, une petite

niasure. À peine établi dans ce hameau, il en commença l’histoire, qu’il ne put achever. Ce fut là que mourut pauvre cet esprit distingué et indépendant, qu’on doit classer parmi les historiens les plus remarquables du temps. 11. a laissé les ouvrages suivants : De l’existence des hommes célèbres dans les républiques (1799, in :8°) ; Description du département de l Aveyron (Rodez, 180.1, 2 vol. in-8o, avec gravures) ; Histoire des Français des divers états aux cinq derniers siècles (1828 et années suivantes, 10 vol. in-8o). Cet ouvrage a eu plusieurs éditions, dont une augmentée d’une préface par Jules Janin (1842-1844, 10 vol. i’n-8»), avec 30 gravures ; Traité des matériaux manuscrits des divers genres d’histoire (Paris, 1835, 2 vol. in-S») ; les Français pour la première fois dans l’histoire (in-18) ; Comment l’imprimerie a été inventée, lettres ^écrites des bords du Ithin vers le milieu du xvo siècle au Père André, cordelier, formant l’appendice de l’Histoire de l’invention de l’imprimerie par les monuments, publiée par Eugène Duverger (Paris, 1840, grand in-4<>) ; Influence de l’histoire des divers états ou Comment fût allée la France si elle eût eu cette histoire (Paris, 1840, in-12) : Lettre à l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1S39, in-8o), et enfin Mes éphémérides, ouvrage incomplet et inachevé ( !857), rempli de rqfiexions intéressantes, exprimées dans un style rempli de grâce. Monteil avait dirigé, avec M. Ducournéau, la publication d’une Histoire nationale des-départements, commencée en 1844.

MONTEIL (Adhémar de), évêque du Puy et légat du pape. V. Adhémar.

MONTEIRO DA ItOCHA (Joseph), mathématicien portugais, né dans la province de Minho vers 1735, mort en 1819. Après l’expujsion de l’ordre des jésuites, dont il était membre, il se fit séculariser, resta en. Portugal, devint professeur d’astronomie et vicerecteur de luniversité de Coïmbre, dirigea pendant longtemps.l’observatoire.de, cette ville et rédigea des Ephémérides, qui ont été publiées. Son vaste savoir lui valut d’être nommé membre de l’Académie de Lisbonne et précepteur des infants dans Pedro et dam Miguel. Indépendamment de plusieurs travaux sur les mathématiques pures et appliquées, on a de lui des Mémoires sur l’astronomie pratique, qui ont été traduits en français par M. de Mello (Paris, 1808, in-4<>).

" MONTE1TH (Robert), historien écossais, né à Salmonet, mort h Paris vers 1660. Forcé de quitter son pays, il se rendit en France, devint chapelain du cardinal de Retz, qui le

« nonïma chanoine de Notre-Dame, et écrivit en français une Histoire des troubles de la Grande-Bretagne, depuis le commencement du règne de Charles i«r. Cet ouvrage, publié à Paris en 1660 et devenu fort rare, a été traduit et publié en anglais par J. Ogilvie (Londres, 1735).

’ MONTIÎJ1CAR, bourg d’Espagne, province

MONT

et-k 63 kilom. N.-E. de Grenade ; 2,400 hab. Fabriques de soie.

MONTE-JUS s. m. Techn. Sorte de pompe employée à monter des liquides dans les raffineries de sucre.

MONTELAT1CI (François), dit Cccco Bravo,

peintre italien de l’école florentine, né à Florence ou, selon d’autres, à Pise, mort à Inspruck en 1661. Il eut pour maîtres Biwt ; rti et Coccapani, mais s’attacha surtout à imiter la manière du Passignano. Après avoir exécuté de nombreux ouvrages en Toscane, il se rendit à Inspruck, où l’archiduc lui donna le titre de peintre de la cour. Montelatici était un dessinateur habile, un bon coloriste ; mais il tomba parfois dans le bizarre et l’extravagant. On cite, parmi ses œuvres : le Martyre de saint Nicolas, évêque, -k l’église de Saint-Simon-et-Saint-Jude de Florence ; des fresques

représentant des traits de la vie de Laurent de Médicis ; d’outrés fresques, au couvent de l’Annunziata, k Pistoie.

MONTELATICI (Ubaldo), savant agronome italien, né à Florence en 1692, mort dans la même ville en 1770. Il professa pendant plusieurs années la théologie à Pistoio, à Fiesole, à Brescia, k Milan, devint chanoine de Saint-Jean de Latran à Rome, tourna ses études vers l’agronomie et, de retour il Florence, il fonda dans cette ville, avec l’approbation du grand-duc de Toscane, la Société royale économique des géorgophiles. En 17C3, Montelatici voyagea en Allemagne pour y observer les méthodes et les pratiques di■ verses employées dans l’agriculture, visita la Styrie et la Carinthie pour y voir des plantations de mûriers établies par ordre de l’impé-’ ratrice et revint l’année suivante à Florence, avec un grand nombre de notes et de mémoires intéressants. Montelatici a publié Bagionamentosopra i mezzipiu necessari per far riftorire l’agricoltura (Florence, 1752, in-S°) et fait paraître, en collaboration avec Saverio Manetti, un Dictionnaire raisonné d’agriculture.

MONTÉLÉGIER (Gaspard-Gabriel-Adolphe Bernon, vicomte du), général français, né^en 1780, mort à Bastia en 1825. Fils d un maréchal de camp, il entra au service comme simple soldat en 1797, fit partie de l’expédition d’Égypte, où il fut nommé capitaine par Kléber en 1800, passa à son retour en France dans l’état-major, devint en 1806 colonel et aide de camp du maréchal Lefebvre. Après avoir pris part à la campagne de 1809 contre l’Autriche, il se rendit en Espagne, où il commanda un régiment de dragons, reçut en 1813 le grade de général de brigade et se distingua à Leipzig et à Biienne. En 1814, Montélégier fut le premier officier général qui pritla cocarde blanche. Pendant les Cent-Jours, il suivit à Gand le duc de Berry, dont il.était aide de camp, fut promu lieutenant général en 1823 et passa deux ans plus tard, comme commandant militaire, en Corse, où H mourut. Lors du procès qui avait eu Heu au sujet de la conspiration du 19 août 1820, Montélégier avait été un des principaux témoins à charge. Sa déposition à cette occasion amena entre lui et le colonel Barbier-Dufay un échange de lettres fort vives, puis un duel, dans lequel il fut grièvement blessé.

MONTELEONE DI CALABR1A, autrefois Hipponium, ville du royaume d’Italie, province de la Oalabre Ultérieure 11°, ch.-l. de district et de mandement, prés du golfe de Sainte-Euphèmie ; 10,202 hab. Tribunal de commerce ; collège royal. Filatures ~de soie ; pèche active de thon. Cette ville, bâtie sur une hauteur que domine un château fort, a quelques rues régulières, ornées de belles maisons, et renferme quatre églises. Elle fut fondée par l’empereur Frédéric H, près des ruines de l’ancienne Mipponium. Le tremblement de terre de 1783 lui fit éprouver des dommages considérables.

MONTELEONE Dl PUGL1A, bourg et commune du royaume d’Italie, province de la Principauté Ultérieure, district d’Ariano, mandement d’Accadia ; 3,247 hab.

MONTEI.EPRE, bourg et commune du ’ royaume d’Italie, dans 1 lie de Sicile, province et district de Païenne, mandement de Partinico ; 4,253 hab.

MONTÉL1ER, bourg et commune de France (Diôme), canton de Cnabeuil, arrondissement et à 12 kilom. E. de Valence, sur le penchant d’une colline ; 1,444 hab. Récolte et commerça dévin, soie et céréales. Château de Chapponay, construction du iui« et du xive siècle, flanqué de nombreuses tourelle* et entouré de larges fossés.

MONTÉL1MAR, au moyen âge Monlilium Adhemari, ville de France (Drôme), ch.-l. d’arrond. et de canton, à 44 kilom. S.-O. de Valence, non loin de la rive gauche du Rhône, centre d’une belle et fertile plaine, près du confluent du Roubion et du Jabron ; pop. aggl., 7,737 hab. —pop. tôt., 11,122 hab. L’arrondissement comprend 6cant., 69 comm. ’ et 68,087 hab. Tribunal de Ue instance, justice de paix. Mouliuage de soie, tanneries, chamoiseries, briqueteries, fabrication de chaux hydraulique et de meules de moulin ; confiserie, nougat renommé. Commerce de soies grèges, vins, truffes noires, nougats, liqueurs, miel, huile, cuirs, etc. Source minérale. Vue de ses environs, qui sont.charmants, la ville de Montélimar se présente très-pittoresqueineat. Elle est adossée à l’ex.-