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PJEÎ)

S

Non, je ne comprends pas de plus charmant plaisir Que de voir d’héritiers une troupe affligée, Le maintien interdit ctla mine allongée, Lire un long testament où pâles, (Stonnés, On leur laisse un bonsoir avec un pied de ncs.

Reonard.

Il Faire un pied de nez à quelqu’un, Le narguer en tenant la main grande ouverte, les

; oigts écartés et le pouce appuyé sur le bout

du nez.

— -A« petit pied, En raccourci, en petit : Réduire un plan au petit pied. Un tyran au petit pied. Les parlements prétendaient être les états généraux au petit pied. (Acad.)

Vouloir être à cent pieds sous terre, Être tout confus, tout honteux.

Avoir six pieds de terre sur la figure, tuf la tête, sur le corps, Être mort et enterré.

— Prosod. Partie, division des différentes espèces de vers, formée d’un certain nombre de syllabes de valeur déterminée suivant la nature du vers : Le vers hexamètre, en grec et en latin, est composé de-six pieds, dont les quatre premiers sont indifféremment des spondées ou des dactyles, le cinquième un dactyle et le sixième un spondée. (Acad.) il Mesure de deux syllabes, dans les vers français -. Un vers alexandrin français est de six pieds ou de douze syllabes. Un vers de dix syllabes ou de cinq pikds. (Acad.) tt S’est dit abusivement pour Syllabe :

Déchaussons le cothurne et brisons les trépieds. Peut-on chanter des nains en ver» de douze pieds ?

Delvau. tl Pied composé ou Pied oratoire, Seize pieds de quatre syllabes, il Pied primitif, Mètre régulier qui n’a pas moins de trois syllabes et pas plus de cinq, dans la prosodie arabe. Il Pied secondaire, Mètra irrégulier, dans la même prosodie.

PIED-À-TERRE s. m. (pié-ta-tè-re). Logement qu’on a dans un endroit où l’on ne vient quen passant : Il demeure à ta campagne, mais il a un piëd-a-ter&e à Paris, il PI. pied-

À-TKRBE.

PIEDCOT s. m. (pié-ko — altér. de pied de coq). Bot. Nom vulgaire de la renoncule rampante.

PIED-D’AIGLE s. m. Bot. Nom vulgaire de la podagraire.

PIED-D’ALEXANDRE s. m. Bot. Nom vulgaire d’une espèce de pyrèthre.

PIED-D’ALOUETTE s. m. Bot. Nom vulgaire des dauphineiles.

PIED-DE-BICHE s. m. Poignée de sonnette,

ainsi dite à cause de l’usage où l’on était d’y employer un pied de biche ; pied de meuble taillé en forme de pied de biche : Table, bureau à PIED-DE-B1CHB.

— Techn. Instrument de dentiste servant h. l’extraction des dents, il Petit levier en fer, dont la tête en biais est creusée d’une fente, et qui sert à arracher les clous que les tenailles ne peuvent saisir. Il Pinceau de blaireau plat, servant à lisser les couleurs sur porcelaine- Il Outil des fleuristes artificiels, qui sert k former la côte principale de certains pétales. Il Détente d’horlogerie qui est brisée, et dont le bout fait bascule dans un sens seulement.

PIED-DE-BŒUF s. m. Bot. Nom vulgaire d’une ospèce de bolet.

PIED-DE -BOUC s. m. Bot. Nom vulgaire de l’angélique, du mélompyre, de la spirée ulmaire.,

PIED-DE-CANARD s. m. Bot. Nom vulgaire des podophylles.

PIED-DE-CHAT s, m. Bot. Nom vulgaire de l’antennaire et de la gnaphale dioïque.

— Artill. Instrument dont on se sert pour visiter et sonder les bouches à feu.

PIED-DE-CHÈVRE s. m. Bot. Nom vulgaire de l’angélique, d’une oxalide de la gnaphale dioïque, du boucage saxifrage et d’un liseron.

— Techn. Pièce de bois qui soutient les deux montants de la chèvre à élever les fardeaux. B Levier de fer dont l’extrémilé est fendue comme le pied d’une chèvre, il Tas de fer dont le ferblantier se sert pour ployer la tôle. Il Défaut du papier, surtout dans la fabrication à la main, consistant en ce que la feuille se trouve écornée ou légèrement dé • chirée.

PIED-DE-CHEVREAU s. m. Bot. Nom vulgaire de la chanterelle et de l’agaric élevé.

PIED-DE-COLOMBE s. m. Bot. Nom vulgaire de divers géraniums.

PIED-DE-COQ s. m. Bot. Nom vulgaire d’un panie et de la renoncule rampante.

PIED-DE-COKBEAU s. m. Bot. Nom vulgaire de la renoncule à feuilles d’aconit.

PIED-DECORBIN s. in. Bot. Nom vulgaire de la renoncule acre.

PIED-DE-CORNEILLE s. m. Bot. Nom vulgaire du plantain corne-de-cerf.

PIED-DK-FKit (Adrien-Nicolas), marquis DE La Salle d’Offemont, général et littérateur fiançais. V. La Salle.

HeD

P1ED-DE-GÉLINE s. f. Bot. Nom vulgaire de divers fumeterres.

PIED-DE-GRIPFON s. m. Bot. Nom vulgaire de l’ellébore fétide.

PIED-DE-GRUE s. m. J3ot. Nom vulgaire de diverses saxifrages.

PIED-D’ÉLÉPHANT s. m. Bot. Nom vulgaire de l’élcphantope scabre.

PIED DE-LIÈVRE s. m. Bot. Nom vulgaire du trèfle des champs et d’un plantain.

PIED-DE-LION s. m. Bot. Nom vulgaire de l’alchémille.

PIED-DE-LIT s. m. Bot. Nom "vulgaire du clinopode et de l’origan.

PIED-DE-LOUP s. m. Bot. Nom vulgaire du lycope d’Europe.

PIED-DE-MILAN s. m. Bot. Nom vulgaire du pigamon jaune.

PIEDDE-MULET s, m. Nom vulgaire de la ficaire.

PIED-DE-PIGEON s. m. Bot. Nom vulgaire de l’érodion colombin.

PIED-DE-POULAIN s. m. Bot. Nom vulgaire du tussilage pas d’âne.

PIED-DE-POULE s. m. Bot. Nom vulgairo de la renoncule rampante, du lnmier blanc, d’un chiendent et de quelques parties.

PIED-DE-SAUTERELLE s. m. Bot. Nom vulgaire de la campanule raiponce.

P|ED-DE-TIGRE s. m. Bot. Nom vulgaire d une ipomée.

PIED-DE-VEAU s. m. Bot. Nom vulgaire de l’arum ou gouet maculé.

PIED-D’OIE s. m. Bot. Nom vulgaire de plusieurs ansérines.

PIED-D’OISEAU s. ni. Bot. Nom vulgaire des ormthopes, d’une aspalathe, d’un astragale et d’un champignon du genre clavaire.

PIED-D’OURS s. m. Bot. Nom vulgaire de

l’acanthe.

PIED-DROIT s. m. Archit. Mur vertical qui porte la naissance d’une voûte. Il Pilier carré qui porte la naissance d’une arcade, tl Chacune des pierres dont ce pilier est composé, tl Partie du jambage d’une porte ou d’une fenêtre, qui comprend le chambrante, le tableau, la feuillure, l’embrasure et l’écoinçon. il Table de plomb qui recouvre la —charpente d’une lucarne. Il Petit bout de goûttière placé dans un angle, il PI. pieds-droits.

— Encycl. Archit. On désigne généralement sous le nom de pieds-droits les murs massifs sur lesquels reposent les joints des naissances d’une voûte. Dans un pont, les pieds-droits ou appuis extrêmes prennent le nom de culées, et les intermédiaires celui de piles quand ils sont en pierre et de palées lorsqu’ils sont en bois. Comme on sait, par une pratique de tous les jours, que les voûtes peuvent être montées ou tout au moins se soutenir sans cintre jusqu’au plan de joint qui forme un angle de 30°, et même plus, avec l’horizontale, H en résulte qu’une voûte quelconque peut être considérée comme composée de trois parties distinctes : l’une, moyen ne, rachetant un angle de 120» au plus, laquelle forme la voûte proprement dite ; les deux autres, latérales, et rachetant chacune un angle de 30° au moins, lesquelles ne fonctionnent que comme culées ou pieds-droits. Ainsi, sous le nom de pied-droit, on devrait entendre toute la portion de voûte située au-dessous du joint incliné à 600 sur la verticale, et que l’on peut appeler point extrême. Lorsque les pieds-droits doivent résister à la poussée horizontale de la voûte, ils ont une tendance à tourner autour de leur arête extérieure, et quelquefois même autour de l’arête intérieure ; dans ces deux cas, il faut leur donner une épaisseur telle que le bras de levier de la force qui les sollicite soit au moins égal à la moitié de cette épaisseur. Le cas qui exige la plus grande épaisseur est celui dans lequel la voûte glisse sur ses naissances. Les pieds-droits peuvent encore être renversés par glissement ; mais, en général, l’épaisseur statique calculée pour le renversement est plus que suffisante pour résister au glissement. Ordinairement, on augmente l’épaisseur statique trouvée d’une quantité telle, qu’en y supposant appliquée une pression égale aux deux tiers de la charge totale de la fondation, on n’ait à craindre ni le tassement du sol ni l’écrasement des matériaux ; dans le génie militaire, cette quantité varie de 1,38 à 1,40 ; quelques constructeurs, se basant sur les admirables édifices sarrasins et sur un grand nombre de constructions en Elance et eifAngleterre, n’adoptent pour cette valeur que le nombre 1,23. L’équilibre mathématique des pieds-droits proprement dits étant représenté par l’équation suivante :

QH = (P + P’){A + E) + ^,

on en tire l’épaisseur statique P + P’

E = — ■

dh

Vc-^y

+

QH (P + P’)A

dh

PIED

dans laquelle E est l’épaisseur des ptedsdroits ; P le poids de la demi-voûte ; P’ le poids de la culée au-dessus de la naissance ; h la hauteur des pieds-droits comptée de la fondation aux naissances ; d le poids du mètre cube do la maçonnerie des pieds-droits ; Q la poussée horizontale ; H le bras de levier de Q par rapport à l’arête de rotation du pied-droit ; À la distance horizontale du centre de gravité de l’ensemble P 4- P’ à l’arête inférieure du pied-droit. En multipliant cette épaisseur par 1,40 ou 1,38 ou 1,23, on aurait les épaisseurs rectifiées à appliquer dans les cas de solidité à toute épreuve, de solidité moyenne et de solidité ordinaire, ou de constructions de beaucoup ou de peu do durée. Pour ramoner cette formule de l’épaisseur E à l’unité de longueur de voûte, il suffit de

P-t-pf remplacer , — par sa valeur S. Les dimensions a donner aux pieds-droits peuvent encore se déterminer par la courbe des pressions, soit qu’on la construise par tâtonnement, soit qu’on la subordonne à des conditions qui permettent de la tracer au moyen de son équation, comme le propose et l’a fait M. Caraïallo dans ses recherches sur la stabilité des voûtes, soit qu’on adopte le principe de la moindre résistance, cette nouvelle loi de statique, publiée pour la première fois par Moseley dans le Philosophical Magazine du mois d’octobre 1833 et mise en pratique et en démonstration par le docteur Hermann Scheffler dans un ouvrage qu’il publia en 1857.

PIÉDESTAL S. m. (pié-dè-stal — ital. piedesiallo, proprement reposoir du pied, comme l’allemand fuss-gestell. Piedestallo est composé de piede, pied, et de stallo, reposoir, appui, provenu du germanique : ancien haut allemand stal, base, poste, lieu, place ; anglo- ( saxon slal^ stalt, slœl ; Scandinave stallr. Le tout vient de l’ancien allemand siellan, staljan, mettre, poser, placer, qui représente exactement le grec stellà, poser, envoyer, et le sanscrit sthatay, causatif de sthal, se tenir fortement, racine alliée à la grande racine stha, se tenir debout, restée dans la plupart des langues indo-européennes), Archit. et sculpt. Support isolé avec base et corniche : La base, la corniche, le dé d’un piédestal. Placer des statues sur leurs piédestaux. La plus belle statue ne peut se passer de son pie-

P1EG

destal. (A. d’Houdetot.) Il Piédestal continu. Soubassement d’une file de colonnes avec base et corniche, il Piédestal en balustre, Espèce de piédouche.

— Fig. Ce qui sert à s’élever, à monter ou à paraître : Servir de piédestal à quelqu’un. Se faire un piédestal du crédit de ses amis. Les plus hautes dignités ne sont que de beaux piédestaux otl l’on ne doit paraître que fort petit quand on n’y brille pas de sa propre vertu. (Brueys.) S’estimer grand par le rang et les richesses, c’est s’imaginer que le piédestal fait le héros. (Marie Leckzinska.) Les ministres sont sur un piédestal si mobile que le moindre choc les renverse ; j’en ai vu plus de quatre-vingts en soixante ans* (Frédéric II.) Le patriotisme est un piédestal qui élève esses haut les citoyens pour qu’ils ne doieent pas en rechercher d’autre. (E. de Gir.)

L’idée tîlevc ou déshonore. Vous jette dans la fange ou sur un piédestal.

A. Barbier. Tel viiout sur un piédestal Qui n’aura jamais de statue.

BÉRANOEE.

— Encycl. Archit. Le piédestal, dans les différents ordres d’architecture, n’est qu’un accessoire qui n’a pas d’utilité et que l’on ne doit employer que dans des cas très-rares..On en fait usage lorsqu’un portique ou péristyle doit être fermé par une balustrade à hauteur d’appui, afin d’éviter ta rencontre de la tablette d’appui avec le fût des colonnes. Le piédestal a alors la même hauteur que la balustrade.

Le piédestal se divise en trois parties : la base, le et la corniche. Chacune d’elles est composée de moulures, qui varient, avec l’ordre, en nombre, en saillies et en hauteur. Si l’on prend pour unité module le demi-diamètre da la colonne, divisée en 24 parties pour le dorique grec, le toscan et le dorique romain, et en 36 parties pour l’ionique, le corinthien et le composite, on a pour la saillie du dé sur l’axé de la colonne : dorique grec, module 3 parties 73 ; toscan, 1 module 9 parties ; dorique romain, 1 module 10 parties ; ionique, corinthien et composite, 1 module 14 parties. Pour les saillies sur le nu du dé et pour les hauteurs des différentes parties des piédestaux de chaque ordre, on a les rapports suivants :

Base.. Dé.... Corniche

L’auteur.

Saillie..

L’auteur.

I L’auteur. j Saillie.. L’auteur tolaîe du piédestal..

DORIQUE

grec.

11P,7

4

2™, 9

10

G

3m, 8

33 0 4 06

coaiK-

THIES.

24P

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on», s

28

16

6 !»,24

COM- POSITE.

24 P 16 5m, 8 2S 10

611,24

PIED-PORT s. m. Monn. Pièce de monnaie qui est beaucoup plus épaisse que les pièces ordinaires, et que l’on frappe pour servir de modèle : Les pieds-forts gravés par Varin, sous Louis XIII et sous Louis XIV, sont fort recherchés. (Acad.) n PI. pieds-forts.

PIEDICAVALLO, bourg du royaume d’Italie, province de Novare, district de Biella, mandement d’Andorno Cacciorna ; 2, l3Shab.

PIEDICORTE-DI-GAGGIO, bourg deFrance

(Corse), chef-lieu de canton, arrond. et à 20 kilom. S.-B. de Corte ; 935 hab, Élève da gros et menu bétail.

PIEDICROCE, bourg de France (Corse), chef-lieu de canton, arrond. et à 24 kilom. N.-E. de Corte ; 619 hab. Forge ; fabrication de cuillers, pipes, fuseaux, quenouilles, chaises, etc. Aux environs, près de la petite rivière de Fiumalto, source d’eau ferrugineuse acidulée.

PIEDIMONTE-D’ALIFE, ville du royaume d’Italie, province de la Terre de Labour, chef-lieu de district et de mandement, à 35 kilom. N. de Caserte ; 7,000 hab. Grande manufacture de coton, ou sont emp !o3-és 700 ouvriers ; papeteries ; mines de cuivre.

PlEDISIOiNTE-ETNEO, petite ville du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Ctitane, district d’Acireale, mandement de Liuguaglossa ; 5,147 hab.

P1ED1MONTE-SÀN-GERMANO, bourg du royaume d’Italie, province de la Terre de Labour, district de Sora, mandement de Cas-Sino ; 2,725 hab.

PIED-MÂCHOIRE s. m. (pié-ma-choi-re). Crust. Pattes de certains crustacés qui sont tellement placées en avant, qu’elles font, pour ainsi dire, partie.de la bouche, comme chez l’écrevisse, u On dit aussi patte-mâchoire.

PIÉDOUCHE s. m. (pié-dou-cho — ital. pieduccio, dimin. de piede, pied). Archit. et SCulpt. Sorte de petit piédestal carré ou circulaire, qui sert à porter un buste ou une petite hgure : Un buste monté sur piédouche. Notre siècle compte déjà trois ou quatre grands poêles, à qui il ne manque plus que d’être morts pour faire une excellente figure en marbre de Paras ou de Cai’rare, sur un riÉDOUCUS de bon goût. (Th. Gautier.)

P1EDRABUENA, bourg d’Espagne, province et à 30 kilom. O. de Ciudad-lîeal, ch.-l. de juridiction civile ; 2,600 hab. Fabrication de tissus de fin et de chanvre ; charbon de bois. Mines d’argent et carrières d’éracri aux environs.

PIEDRAS (las), cap de l’Amérique du Sud, dans la république Argentine, sur la rive occidentale de 1 estuaire du rio de ta Plata, en face de Montevideo, par 35" 28’ de huit. S, et par 59° 30’ de longit. O..

PIEDS-BOTS s. m. pi. Groupe de champignons caractérisé par un pédicule tortu, et ayant pour type l’agaric échaude.

PIEGARO, bourg du royaume d’Italie, province de l’Ombrie, district d’Orvieto, mandement de Città-della-Pieve, à 23 kilom. de Pirouse ; 3,955 hab.

PIÈGE s. m. (pié-je — lat.pedïca, entrave, mot qui se rattache à pes, pedis, pied. Le latin pedica représente exactement le sanscrit pâduka, soulier, provenu de pada, entrave). Engin dont on se sert pour prendre des animaux : Tendre, dresser un pièce. Lorsque te loup tombe dans un piège, il est si sot et si épouvanté, qu’on peut le tuer sans qu’il se défende ou te prendre vivant sans qu’il résiste. (Buff.) La bécassine donne dans tous les pièges et se laisse plumer par tous les oiseaux de proie. (Toussenel.)

— Fig. Embûche, artifice dont on se sert pour tromper ou surprendre quelqu’un : La plus subtile de toutes les finesses est de savoir bien feindre de tomber dans les pièges qu’on nous tend. (La Rochef.) La beauté n’est qu’un piégk tendu par la nature à la raison, (Volt,) L’amitié des hommes est toujours un piège qu’ils tendent aux femmes pour faire passer l’amour. (Ducis.)

Il faut que les méchints, dupes de leurs manèges, Se trouvent, a la fla, pris dans leurs propres piégu. Coixin d’IJari.evillb.

— Syjl. Piège, embûche, embuscade. V

EMBÛCHE.

— Encycl. Il est impossible de donner ici une-description détaillée de tous les pièges qui ont été imaginés pour prendre les diffé» rents animaux ; chacun de ceux da ces pièges qui mérite une description fait le sujet d’un article spécial dans ca dictionnaire.