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paraît aux articulations phalangiennes ou métatarso-phalangiennes. La souffrance provoque la fièvre, la diminution de l’appétit ; la crête est parfois violacée et flasque ; les plumes sont moins lustrées. L’animal, au lieu de se mouvoir, stationne sur^une patte et relève celle qui est malade, ou bien se pose comme pour l’incubation. Le mal s’accroît constamment ; le gonflement devient plus volumineux ; il est ferme, bien circonscrit et produit la déviation, en divers sens, des doigts, qui vont jusqu’à se superposer. Les souffrances sont plus fortes et la fièvre s’aggrave. » Plusieurs mois après le début de la maladie, cinq ou six, la tumeur de l’articulation s’ulcère et gagne en étendue, eta’u fond de la plaie se montre une matière jaunâtre, filamenteuse, feuilletée. Au-dessous de cette matière, on voit les tissus ramollis, détruits, les articulations ouvertes, ulcérées, et les os nécrosés. À cette époque, la faiblesse est extrême, l’appétit presque nul ; les muqueuses, la peau, la crête pâlissent ; les plumes tombent, l’étisie se prononce rapidement et le malade succombe.

Le traitement de la goutte chez les animaux consiste, lors des paroxysmes, en émissions sanguines ; en sudorifiques : gaïac, salsépareille ; en diurétiques : colchique et ses préparations alternées. En cas d insuccès, phosphate d’ammoniaque, narcotiques, hydrothérapie.

HHUMATOÏDE adj. (ru-ma-to-i-de — de rhumatisme., et du gr. eidos, aspect). Pathol. Qui affecte la forme du rhumatisme : Douleur

RHUMATOÏDE.

RHUME s. m. (rû-me — du lat. rheuma, gr. ràeuma, écoulement). Pathol. Nom vulgaire du catarrhe pulmonaire et de toutes les affections qui produisent la toux : Gros rhume. Rhume opiniâtre. Être pris d’un rhume. Il faut soigner votre rhume, guérir votre rhume. Sa fièvre n’est qu’une fièvre n’e rhume. (Acad.) C’est un rhume obstiné, sans doute, et je vois bien Que tous les jus du monde ici ne feraient rien.

Molière. Il Rhume négligé, Commencement de phthisie pulmonaire. Il Rhume de cerveau, Coryza, inflammation de la muqueuse nasale : Cette dévotion-là correspond au rhume de cerveau : tu ne sens rien de la vie, pas de mauvaise odeur, mais pas de bonne. (V. Hugo.)

— Encycl. Rhume est l’expression vulgaire dont on se sert pour désigner une affection quelconque qui cause de la toux. C’est ainsi qu’on dit rhume de poitrine, rhume de cerveau, rhume négligé, pour désigner une bronchite, une inflammation de lu membrane pituitaire, un* commencement de phthisie. Le rhume existe encore dans les laryngites ; mais, dans toutes ces circonstances, il n’est qu’un symptôme d’une affection plus ou inoins grave,

V. BRONCHITE, CORYZA, LARYNGITE, PHTHISIE, TOUX.

RUIJMEL (Jean-Conrad), médecin allemand, né à Neuinark (haut Palatinat) en 1597, mort à Nuremberg en 1661. Après avoir servi, il se fit recevoir docteur à Altdorf en 1630 et se fixa à Nuremberg, où il eut une brillante clientèle. Ses principaux ouvrages sont : Partus humanus, sive dissertatio de humani partus naiura, iemporibus et causis (Nuremberg’, 1624, in-4o) ; Prophylaxis medico-practica luis épidémies (1624, in-4o)j Loimogruphia (1626, in-so).

RHUMERIE OU RHUMMERIE S. f. (rume-rî — rad. rhum). Disùllerie de rhum.

HIIUMi (la), pic de France (Basses-Pyrénées), entre Saint-Jean-de-Luz et Cambo ; il s’élève à 900 mètres au-dessus du niveau de la mer. Du sommet on jouit d’un admirable panorama, car on découvre toat le pays basque et une partie du Béarn. La vue s’étend jusqu’aux landes du Boucaut. C’est un des plus beaux points de vue de la chaîne des Pyrénées. Les ruines d’une redoute qui existent encore au sommet de la Rhune rappellent la bataille sanglante que se livrèrent les Français et les alliés en ociobre 1813 pour la possession de cette montagne, que le maréchal Soult avait choisie comme centre de ses opérations militaires. Wellington, qui commandait l’armée anglo-portugaise, était à la tête de 44,000 hommes, tandis que le maréchal Soult n’avait sous ses ordres que 31,000 hommes, dont 16,000 étaient de simples conscrits. Les Français furent battus, mais les alliés payèrent chèrement leur victoire.

RHUPS s. m. (rupss). Bot. Nom vulgaire du raifort sauvage, dans le Médoc.

RHUS s. m. (russ — nom lat, dérivé du gr. rhous, même sens). Bot. Nom scientifique du genre suinac.

RHYAGOLITHE s. f. (ri-a-ko-li-te — du gr. rhuax, ruisseau ; lithos, pierre). Miner. Variété de feldspath vitreux, blanc, qui se trouve, eu masses compactes, au Vésuve et à l’Eiffel.

RHYACOPHILE s. m. (ri-a-ko-fl-le — du gr. rhuux, ruisseau ; philos, qui aime). Ornith. Genre d’oiseaux, formé aux dépens des vanneaux, et ayant pour type l’espèce appelée glaréole.

— Entom. Genre d’insectes névroptères, de la famille des phryganiens, tribu des hydropsychites, comprenant une trentaine d’espèces, qui vivent sur le bord des ruisseaux : Tous

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les rhyacophiles connus sont européens. (Blanchard.)

— s. f. Bot. Genre de sous-arbrisseaux, de la famille des liliacées, tribu des asparagées, comprenant des espè ces qui croissent aux Moluques.

RHYA5 s. f. (ri-ass — du gr. rhuas, écoulement). Ane. méd. Ecoulement continuel et involontaire des larmes.

RHYÉPHÈNE s. m. (ri-é-fè-ne). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant six espèces, qui vivent au Chili.

RHYGMATOCÈRE s. m. (ri-gma-to-sè-re). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, tribu des staphylins, dont l’espèce type habite la Géorgie asiatique.

RHYL, ville d’Angleterre, dans le pays de Galles, à l’entrée de la magnifique vallée de la Clwyd ; elle a pris une importance considérable depuis quelques années, grâce à sa délicieuse situation, a la pureté de l’air qu’on y respire et aux charmants paysages qui l’entourent. Tous ces avantages et sa proximité de la mer y attirent un nombre de plus en plus considérable de baigneurs. Les vallées des deux rivières de la Clwyd et de l’Elwy offrent de beaux points de vue. Rhyl est entourée de gracieuses villas, de manoirs et de parcs. Le regard se perd au loin sur de majestueux groupes de montagnes, au-dessus desquelles se détache le superbe sommet de Snowdon, la couronne de la principauté de Galles.

RHYMA s. m. (ri-ma — du gr. rhuà, je coule). Bot. Syn. de mesua.

RHYNCANTHÈRE s. m. (rain-kan-tè-re)

Bot. V. RHYNCHANTHERE.

RHYNCHffiNE s. m. (rain-kè-ne). Entom.

V. RHYNCHENE.

RHYNCHANTHÈRË s. m. (rain-kan-tè-redu gr. rhugehos, bec, et de anthère). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des mélastomacées, tribu des lavoisiérées, dont l’espèce type croit dans l’Amérique tropicale,

RHYNCHASPIS s. m. (rain-ka-spiss — du gr. rhugehos, bec ; aspis, bouclier). Ornith. Genre de palmipèdes, formé aux dépens des canards, et ayant pour type l’espèce appelée souchet.

RHYNCHÉE s. m. (rain-ké — dugr. rhugehos, bec).- Ornith. Genre d’oiseaux, échassiers, de la famille des scolopacidées ou bécasses, intermédiaire entre les bécasses proprement dites et les barges ou chevaliers, et comprenant un petit nombre d’espèces, qui habitent le sud de l’Afrique, la Chine, l’Inde, et les îles voisines : Les mœurs des rhynchées sont presque totalement inconnues. C. Gerbe.)

— Encycl. Les caractères de ce genre sont : un bec du double de la longueur de la tête, un peu recourbé à son extrémité, qui est dilatée, aplatie et légèrement spatulée ; les narines busales, petites, percées à ta naissance d’un sillon latéral et moyen ; la queue, très-courte, formée de douze reetrices ; les tarses nus au-dessus de l’articulation, assez robustes et allongés ; les doigts longs, grêles et réunis a la base par une petite membrane. Les rhynchées se tiennent volontiers sur le bord des marais et souvent dans l’eau ; ils se laissent chasser, comme les râles, en courant devant le chien. Leurs mœurs sont, du reste, peu connues et, si l’on en juge par analogie, on doit croire qu’ils sa rapprochent, par leur genre de vie, des bécassines, dont ils s’écartent d’ailleurs et par leur port et par leur plumage. Vieillot, qui a étudié ces oiseaux, en distingue deux espèces, le rhynchée jaspé et le rhynchée Saint-tiilaire, à plumage brun, tacheté de jaune, de roux et de blanc. Les deux espèces habitent Java, les Indes, Pondichéry, la Chine et le Cap de Bonne-Espérance.

RHYNCHÉLYTRE s. ra. (rain-ké-li-tredu gr. rhugehos, bec ; elutron, enveloppe). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des panicées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Cap de BonneEspérance.

RHYNCHENE s. m. (rain-kè-ne — du gr. rhugchainos, qui a un long bec). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, divisé aujourd’hui en plusieurs groupes génériques : Les vrais rhynchenes vivent sur diverses plantes des bords des eaux. (H. Lucas.)

— Encycl. Les rhynchènes sont caractérisés par une trompe presque cylindrique, avancée, un peu arquée, vers 1 extrémité de laquelle sont insérées les antennes ; des mandibules à dents aigués ; les yeux écartés, aplatis ; le corps ovalaire ; le corselet un peu plus long que large ; l’écusson distinct ; des ailes et des élytres longs, recouvrant l’anus ; des pieds de grandeur moyenne, à tarses garnis de pelotes, terminés par deux forts onglets ; les premières jambes munies de crochets à l’intérieur. Ce genre, si ou le prend dans son acception la plus large, renferme un grand nombre d’espèces, répandues dans presque toutes les régions du globe. Les unes vivent sur les diverses plantes qui croissent au bord des eaux, les autres sur les bouleaux, les saules, les peupliers et quelques autres

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genres, dont elles rongent les feuilles. Ces dernières forment souvent un genre distinct, sous le nom de dorytome.

RHYNCHÉNIDE adj. (rain-ké-ni-de — de rhynchéne, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au rhynchéne.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères, de la famille des charançons, ayant pour type le genre rhynchéne.

RHYNCHITE s. m. (rain-ki-te — du gr. rhugehion, petit bec). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des attélabides, comprenant une soixantaine d’espèces répandues dans les diverses parties du monde et surtout en Europe : Le RHYNCHtTB Bacchus vit dans les feuilles roulées de la vigne. (H. Lucas.)

— Encycl. Ce genre a pour caractères : des antennes un peu grêles, insérées dans une fossette linéaire, de onze articles, dont les trois derniers, perfoliés, forment une massue ; un rostre tantôt long, filiforme, tantôt court, très-épais et dilaté à son extrémité. On en connaît une soixantaine d’espèces, presque toutes particulières aux régions tempérées et surtout à l’Europe. On les dénombre, du reste, de la manière suivante : quarante et une espèces appartiennent à l’Europe, huit à l’Asie, sept b. l’Amérique et quatre a l’Afrique. Ces coléoptères sont d’ailleurs jolis de forme et revêtent des couleurs tranchées, vives ou métalliques. Leurs larves roulent les feuilles de certains arbres et font de notables dégâts aux vignobles et aux vergers, dégâts d’autant plus grands que ces insectes, éclosant en grand nombre à Tépoque du développement des bourgeons, rongent et anéantissent ainsi les récoltes. Parmi les espèces indigènes, nous citerons le rhynchite Bacchus, à corps doré un peu velouté ; le rhynchite du peuplier, d’un vert bronzé et brillant.

RHYNCHOBDELLE s. f. (rain-ko-bdè-ledu gr. rhugehos, bec ; bdella, sangsue). Ichthyol. Genre de poissons acanthoptérygiens, da la famille des scombéroïdes, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent surtout les eaux douces et marines de l’Inde.

RHYNCHOBOTHRIE s. f. (rain-ko-bo-trl

— du gr. rhugehos, bec ; botnrion, ventouse). Helminth. Genre de vers ténioïdes ou cestoïdes, type de la famille des rhynchobothriens, comprenant trois ou quatre espèces, qui vivent en parasites chez les poissons, surtout chez les squales.

REYNCHOBOTHRIEN, 1ENNE adj. (rainko-bo-tri-ain, i-è-ne— rad. rhynchobothrie). Helminth. Qui ressemble ou qui se rapporte à la rhynchobothrie.

— s. in. pi. Famille de vers ténioïdes ou cestoïdes, ayant pour type le genre rhynchobothrie.

RHYNCHOCARPE s. m. (rain-ko-kar-pe

— du gr. rhugehos, bec ; karpos, fruit). Bot. Genre de plantes, de la famille des cucurbitacées, tribu des cucurbitées, originaire de l’Afrique tropicale.

— Syn. de rhynchopsidib, genre de composées.

RHYNCHOCÉPHALE adj. (rain-ko-sé-fa-le

— du gr. rhugehos, bec ; kephalé, tête). Zool. Qui a la tète prolongée en forme de bec.

RHYNCHOCINÈTE s. m. (rain-ko-si-nè-te

— du gr. rhugehos, bec ; kinèteos, qui se meut). Ciust. Genre de crustacés décapodes macroures, de la famille des salicoques, tribu des palêmoniens, dont l’espèce type habite l’océan Indien et les mers de l’Amérique du Sud.

RHYNCHODE s. m. (rain-ko-de — du gr. rhwichôs, qui a un bec). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant deux espèces, qui habitent la Nouvelle-Zélande.

RHYNCHODON s. m. (rain-ko-don — du gr. rhugehos, bec ; odous, dent). Ornith. Section du genre faucon.

RHYNCHOGLOSSE s. m. (rain-ko-glo-sedu gr. rhugehos, bec ; glàssa, langue). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des gérardiées, dont l’espèce type croît à Java.

RHYNCHOLE s. m. (rain-ko-le — du gr. rhughehos, bec ; oloos, destructeur). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançous, tribu des cossonides, comprenaut une trentaine d’espèces répandues durjs les diverses parties du monde.

RHYNCHOL1THE s. in. (rain-ko-Ii-te — du gr. rug/tchos, bec ; lithos, pierre). Moll. Nom donné à des corps pétrifiés, eu forme de bec recourbé, qu’on regarde comme appartenant à des sèches.

— Echin. Nom donné par les anciens aux pointes d’oursins pétrifiées.

RHYNGHOLOPHEs.m. (rain-ko-lo-fe —du

gr. rhugehos, bec ; iophos, aigrette). Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre des acariens et de la famille des trombidites, comprenant cinq ou six espèces, dont le 13’pe habite dans le midi de la France.

RHYNCHOLOPHIDE adj. (rain-ko-lo-fi-de

— de rhyncholophe, et du gr. idea, forme). Arachn. Qui ressemble ou qui se rapporte au rhyncholophe.

— s. m. pi. Famille d’arachnides, de l’ordre

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des acariens, fondé sur le genre rhyncholo" phe, et non adoptée.

RHYNCHOMYIE s. f. (rain-ko-mi-t — du gr. rhugehos, bec ; muia, mo’.iche). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des athéricères, tribu (les awseides, comprenant trois espèces, dont deux habitent le midi de l’Europe. ■ RHYNCHOPÉTALE s. m. (rain-ko-pé-ta-le

— du gr. rhugehos, bec, et de pétale). Bot. Genre de plantes, de la famille des lobéliacées, tribu des délisséées, originaire de l’Abyssinie.

RHYNCHOPHORE adj. (rain-ko-fo-redu gr. ritghchos, bec ; phoros, qui porte). Zool. Qui a un bec ou un long bec.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, type de la tribu des rhynehophorides, comprenant une douzaine d’espèces, toutes exotiques, il Syn. de calandre.

— s. m. pi. Syn. de cuhcuuonides ou

PORTE-BEC.

— Encycl. Les rhynchophores ont pour caractères principaux : une tête plus ou moins prolongée en avant, en forme de bec, terminé par la bouche, dont toutes les parties sont généralement très-petites ; des antennes ordinairement coudées et insérées sur le bec ; le corps rétréci en avant ; l’abdomen grand ; les élytres très-durs ; les tarses garnis en dessous de brosses ou de poils. Les larves ressemblent à des vers blanchâtres, amincis aux deux bouts, apodes, ou tout un plus présentant en dessous quelques mamelons. Tous ces insectes se nourrissent de substances végétales et souvent nuisent beaucoup aux divers organes des plantes. Cette famille, très-nombreuse, renferme, entre autres, les genres bruche, pachymère, authribe, rhinomacer, attelabe, apion, rhynchite, brenthe, cylas, charançon, brachycere, lipare, lixe, polidie, prépode, rhynchéne, calandre, rhine, etc. V. ces mbts.

RHYNCHOPHORIDE adj. (rain-ko-fo-ri-de

— de rhynchophore, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au rhynchophore. il Syn. de calandrite.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des eurculioiiides ou charançons, ayant pour type le genre rhynchophore.

« RHYNCHOPINÉ, ÉE adj. (rain-ko-pi-nèrad. rhynchops). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au rhynchops.

— s. f. pi. Tribu d’oiseaux palmipèdes, de la famille des larinées, ayant pour type unique le genre rhynchops.

RHYNCHOPRION s. m. (rain-ko-pri-ondu gr. rhughehos, bec ; priàn, scie). Arachn. Syn. d’ARGAS.

RHYNCHOPS s. m. (rain-kopss — du gr. rhugehos, bec ; ops, face). Ornith. Nom scientifiquédu genre bec-en-ciseaux.

RHYNCHOPSAL1E s. f. (rain-ko-psa-lîde rhynchops, et du gr. psalis, ciseaux). Ornith. Syn. de rhynchops.

RHYNCHOPSIDÎE s. f. (rain-ko-psi-dtdu gr. rhuyehos, bec ; opsis, aspect). Bot. Genre de plantes, de 1» famille des composées, tribu des séuécionées, originaire du Cap de Bonne-Espérance.

RHYNCHOSAORE s. ra. (rain-ko-sô-redu gr. rhugehos, bec ; sauras, lézard). Erpét. Genre de reptiles fossiles, trouvé dans le nouveau grès rouge, en Angleterre.

— Encycl. Ces reptiles ont le squelette des lacertiformes vivants, sauf que les vertèbres sont fortement biconcaves. Le crâne est en forme de pyramide quadrangulaire et les mâchoires sont trop rapprochées pour qu’il y ait eu des dents. Peut-être étaient-elles revêtues d’un bec corné, comme chez les chéioniens. Le rhynchosaure articeps a été trouvé dans le nouveau grès rouge de Grimill,

RHYNCHOSIB s. f. (rain-ko-zî — du gr. rhugehos, bec). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu des phaséolées, . comprenant plus de cinquante espèces, qui croissent surtout dans les régions tropicales.

RHYNCHOSPERME s. m. (rain-ko-spèr-me

— du gr. rhugehos, bec ; sperma, graine). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des astérées, dont l’espèce type crort à Java.

RHYNCHOSPORE s. m. (rain-ko-spo-redu gr. rhugehos, bec ; spora, semence). Bot. Genre de plantes, de la famille des cypéracées, type de la tribu des rhynchosporées, formé aux dépens des choins, et comprenant plusieurs espèces, dont une seule croît en Europe et les autres dans l’Amérique tropicale, dans l’Inde et en Australie.

RHYNCHOSPORE, ÉE adj. (rain-ko-spo-r$

— rad. rhynchospare). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au rhynchospore.

— s. f. pi. Tribu de la famille des cypéracées, ayant pour type le genre rhynchospore.

RHYNCHOSTOME s. m. (rain-ko-sto-medu gr. rhuyehos, bec ; slouta, bouche). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la tribu des sagiides, dont l’espèce type habite l’Australie,

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères hé*