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mort à Rome en 413. Il parvint au souverain pontificat en 417, uprès la mort d’Innocent 1er. peu après, P ilage et Cœlestius, dont les doctrines avaient Hé condamnées par un synode de Carthâge, (417), se rendirent à Rome pour en appelé : au pape de cette sentence. Après les avoi.- entendus, Zosime les reconnut innocents, : ondamna la conduite des évêques d’Afrique à leur égard, punit deux envoyés de Cari hagtt, chargés de soutenir la décision du îynode, et écrivit une lettre dans laquelle il se déclarait complètement satisfait des déclarations de Pelage. Mais, sur les entrefa tes, l’empereur Honorais ayant publié un éclit contre les pélagiens, on vit tout à coup Zoiime changer complètement d’opinion, condemner dans une encyclique Pelage et Cœlestius comme étant d’incorrigibles hérétiques et envoyer cette condamnation à tous les nvêques. Dix-huit évêques africains refusèrent de reconnaître la sentence du souverain pontife et en appelèrent, pour lu première fois dans l’histoire de l’Église, de la décision du pape a un futur concile. Vers la même époque, un différend s’étant élevé entre Patroclus.évêque d’Arles, et Proculu3, évêque do Marseille, au sujet du droit de métropole sur les provinces Viennoise et Narbonnaise, le pape se prononça en faveur du premier et excommunia le second. Enfin, il rétablit dans le siège épiscopal de Sicca (Afrique) Apiarius, que de graves fautes avaient fait déposer par ses diocésains. Il existe de ce poDtifi ! quatorze Épîtres et Décrets et des fragme Jts de son encyclique ou constitution contre Pelage. Ces divers écrits ont été publiés dans la Bibliotheca Patrum de Galland (Venise, 1773, in-fol.) et dans d’autres recueils.

ZOSIME, savant grec, né à Panopolis, en Égypte. Il vivait au me siècle de notre ère, s’occupa particulièrerr ent d’alchimie et écrivit quelques ouvrages qui n’offrent d’intérêt qu’au point de vue de l’histoire de la science. Ces écrits, intitulés : Sur la composition des deux, Sur la vertu dei interprétations, Sur l’art sacré et divin, Sur les instruments et les fourneaux, se trouvert manuscrits à la Bibliothèque nationale ds Paris.

ZOSIHE, historien grec, qui vivait probablement sous l’empereur Anastase, à la fin du v« siècle de notre èrî. Suivant les uns, il avait une charge dans le palais impérial ; suivant les autres, c’était un sophiste. Son Histoire romaine se compose de six livres ; dans le premier, l’auteur résume rapidement l’histoire de l’empire depuis Auguste jusqu’à Dioclétien ; les cinq cutres s’étendent jusqu’au siège de Rome par Alaric (410). On peut suivre dans son récit intéressant la décadence rapide de la puissance romaine et rassembler des éléments précieux pour le tableau de Cette étran je et hideuse époque, où les dangers du dehors faisaient à peine diversion aux discordes du dedans, où Alaric et les Wisigoths ; Radagaise et les Suèves traversaient et dévastaient l’Italie, ne trouvant pour les arrêter qu’un autre barbare, Stilicon, tandis qu’à Rame et à Ravenne les factions païennes et chrétiennes se déchiraient furieusement, el qu’enfermé dans son palais, indifférent à tout, Honotius soignait sa poule favorite à laquelle il avait donné le nom de Rome. M. Atm dée Thierry, dans ses Ifouveaux entretiens sur l’histoire romaine, s’est servi avec un rars bonheur des matériaux fournis par Zosime. Zosime était un païen convaincu, attribuant aux seuls chrétiens la chute de l’en pire et se plaignant avec amertume de ces gens qui, ■ sous le voile de piété chrétienne, cachaient tant de méchanceté. ■ Et peut-être n’avait.-il pas entièrement tort ; le sentiment chrétien inspirait bien moins de patriotisme que l’ancienne religion nationale ; c’était avec une sorte d’indifférence dédaigneuse et presque de joie triomphale que les Pères de l’Église voyaient s’écrouler l.t grande domination romaine. Augustin, Pajl Orose, son disciple,

 ?’ montraient avec conplaisance l’action de a Providence ; Jérôme s’écriait du fond de son désert : • Elle est irise, celle qui a pris tout l’univers 1 > C’est contre ces cris de joie que Zosime protestait avec colère, au nom de la patrie et des dieux de la patrie. A ses réclamations aigres et quelquefois injustes, il faut opposer.a complaisance marquée de Sozomène pour les chrétiens. Ceux qui, comme celui-ci, appartiennent à la foi nouvelle ne se préoccupent, dans cette ruine universelle, que du sslut de l’Église naissante. Zosime a été traduit eu 1678 par M. Cousin, président ce la cour des monnaies. Son histoire est réunie par le traducteur à cette de Xiphilii, et de Zonare.

ZOSIS ZOZIS."

s. m. (zo-zisi). Arachn. Syn. de

zosMÈRE s. m. (zo-smê-re-dugr. zosma, ceinture). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de lu famille den réduviens, tribu des aradides.

ZOSSEN, ville de Prui.se, province de Brandebourg, régence de Potsdam, à 35 kilom. S.-E. de Berlin ; 2,500 hab. Fabrication de toiles, vinaigre ; mauuf îcture de tabac.

ZOSTER s, m. (zo-stèr — gr. zdstér, ceinture). Pathol. Syn. de i : ona.

ZOSTER, promontoire sur la côte O. de I Atiique, entre Phalerim et Sunium.

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ZOSTÉRACÉ, ÉE adj. (zo-sté-ra-sé — rad. zostère). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zostère.

— s. f. pi. Famille de plantes monocotylédones, ayant pour type le genre zostère, et réunie par plusieurs auteurs, comme simple tribu, à la famille des naïadées.

ZOSTÈRE s. f. (zo-stè-re — gr. zdstér, ceinture). Bot. Genre de plantes, de la famille des naïadées, ou type de la famille des zostéracées, comprenant plusieurs espèces, répandues dans les diverses mers : La zostèrb marine se trouve sur les fonds de sable de presque toutes les mers. (P. Duchartre.) La zostère marine n’a point de tige proprement dite. (Th. de Berneaud.)

— Encycl. Les zostères sont des herbes marines à tige rampante, portant des feuilles linéaires ou rubanées, mats très-étroites et très-longues, engainantes à la base ; des fleurs monoïques, entourées d’une spaths

< formée par la base même d’une feuille qui s’ouvre longitudinalement. Ces plantes sont répandues dans presque toutes les mers. Les flots les rejettent en quantité considérable sur les côtes, ou elles sont mélangées avec les ulves, les varechs et autres algues. Dans le langage populaire, on les confond sous les mêmes noms d’algue, mousse de mer, goémon, varech, sart, etc. Elles abondent particulièrement sur les fonds de sable vaseux où leurs radicelles longues et filiformes s’enfoncent facilement ; elles y forment des sortes de prairies sous-marines d’un beau vert, que la marée basse découvre souvent. Elles servent k la nourriture de quelques animaux marins ; à beaucoup elles offrent un abri et une retraite où ils sont à couvert des poursuites de leurs ennemis, des ardeurs du soleil et des mouvements trop violents des vagues.

Le genre zostère, tel que l’avait délimité Linné, a été depuis considérablement réduit. La zostère océanique est devenue le type du genre possidonie, créé par Koenig (caulinie de de Candolle). La zostère méditerranéenne est aujourd’hui le type du genre cymodocée (Kœnig). Le genre thalassie (Solander) a été formé avec de prétendues zostères de la mer Rouge et du golfe du Mexique. Les espèces conservées dans le genre zostère sont aujourd’hui réduites à un petit nombre, et même, selon quelques naturalistes, bornées à une seule, la zostère marine de Linné. C’est cette espèce qui, abondante dans toutes les mers, donne lieu k l’exploitation considérable que nous décrivons plus bas. Lu population parisienne la connaît très-bien sous le nom de varech, car elle est très-largement employée dans la capitale pour la fabrication de matelas économiques.

« Les zostères, dit d’Orbigrty, outre qu’elles fournissent un bon engrais, peuvent encore, étant coupées, dessalées et bien desséchées, donner une bonne litière aux bestiaux ; elles servent encore, surtout en Hollande, à la construction des digues ; elles sont préférées, pour cet usage, a toutes les autres plantes marines, parce qu’elles ne sont pas, comme les varechs et les ulves, solubles dans l’eau douce ; elles remplacent avec avantage le foin et la paille pour l’emballage des objets fragiles, tels que verreries, faïences, porcelaines, etc. Sur les côtes de la mer Baltique, on se sert de ces plantes, bien dessalées dans l’eau douce et séchées avec soin, pour former des sommiers et des matelas très-élastiques. Dans le Nord, les habitants des bords de la mer couvrent leurs maisons avec de nombreuses couches de zostères ; ils les préfèrent, pour cet usage, aux chaumes des graminées, qui pourrissent plus vite et sont plus facilement perméables à l’eau. Tous les cinq ou six ans, ils enlèvent la couche supérieure et la remplacent par d’autres zostères préparées à cet effet ; les couches inférieures peuvent ainsi rester saines pendant longtemps. ■

Les zostères ne renferment qu’une très-petite quantité d’azote ; mais cette pauvreté est compensée par la grande quantité d’animalcules marins qui s y trouvent mêlés. En Portugal, on les fait dessaler dans plusieurs bains d’eau douce, et on en garnit alors les crèches des animaux domestiques, qui les mangent avec plaisir. Les débris de leurs feuilles, roulés par les flots, forment des pelotes ou des boules arrondies, qui ressemblent à des égagropiles et qu’on désigne pour Cela sous le nom d’égugropiles marins. L’ancienne médecine, après avoir fait torréfier ces pelotes, en employait la poudre comme médicament antiscrofuleux. Les cendres de ces plantes renferment, du reste, des sels de soude et de potasse et sont employées par les verriers, qui préfèrent, en général, les zostères àe la Méditerranée.

Récolte des zostères. On récotte ces plantes de diverses manières, pour les faire servir à des usages très-variés. Dans certains pays, on se contente de ramasser celles que la mer rejette sur le rivage ; c’est l’enfance de l’art ; toutefois ce procédé est à peu près le seul qui puisse être appliqué dans la Méditerranée et les autres mers intérieures peu ou- point sujettes aux marées. Dans d’autres localités, on va les couper quand le flot s’est retiré ; mais alors elles sont couchées sur le soi, et on ne peut employer que

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la faucille j le travail est plus lent, et l’on n’obtient ainsi que des plantes salies par la vase. Il vaudrait beaucoup mieux les recueillir quand le fond n’est recouvert que d’environ 1 demi-mètre d’eau ; tes tiges alors se tiennent dressées, et on pourrait les couper à la faux, ce qui donnerait un produit plus propre et expédierait le travail ; tandis qu’une partie des ouvriers faucherait, l’autre pourrait tirer les plantes à terre, à l’aide de râteaux ; mais cette méthode est rarement usitée. L’abbé Le Noir a décrit en 1858, dans la Science pour tous, d’une manière intéressante, la récolte et le commerce considérables qui se font depuis une trentaine d’années de cette herbe marine dans quelques localités des côtes de la Manche, entra Cherbourg et Granvilie ; nous croyons qu’on lira avec intérêt plusieurs parties de cette description.

« Dans des espaces bas, que l’eau salée ne laisse jamais complètement à sec et que protègent contre les courants des enceintes formées par des rochers, sont des espèces de parcs marins à fond de sable, de gravier, de coquilles brisées et de petits cailloux. C’est dans ces parcs que croît avec abondance cette herbe aux rubans verts très-étroits et très-longs, nageant et se tortillant dans l’eau, au fond de laquelle elle végète et forme des prairies sous-marines de 2 à 3 pieds d’épaisseur. Ces prairies, qui deviennent abordables pour l’homme dans les basses marées, a la condition qu’il se mouille jusqu’à la ceinture, sont connues dans le pays sous les noms d’herbiers, de verdiers, de verdriers, et l’on y appelle les espèces de varechs qui les composent païeuls, lorsque ces varechs sont sur pied ; plise, lorsqu’ils sont arrachés et rejetés sur la plage par les vagues. C’est dans ces herbes surtout, dont le nom scientifique est zostère, que l’on pêche la plus belle crevette, le bouquet. Ce joli crustacé se multiplie dans le touffu de ces herbages marins, comme le cricri et la cigale dans nos prés, et on l’y prend en glissant doucement un petit filet, fait comme un attrape-papillon, sous les touffes où il se cache, puis retirant ce filet avec assez d’adresse pour que l’agilité du subtil animal ne lui permette pas d’échapper.

Pour-avoir les zostères propres aux divers emplois qu’en fait l’industrie, il faut les cueillir dan3 la prairie même qui les produit, et on les y fauche, en effet, comme on fauche le foin dans nos prés terrestres. On suit la mer à mesure qu’elle se retire, les uns à pied, les autres avec des charrettes conduites par des chevaux formés à ce manège. On emporte des faux ; toute la caravane s’avance en file jusqu’aux verdriéres, puis les hommes se mettent à faucher dans l’eau, métier pénible ; et d’autres, avec les femmes, chargent à brassées, métier, dit-on, plus pénible encore, les herbes fauchées, après les avoir accumulées dans l’eau où elles surnagent.

Or, ici se présentent deux manières de ramener les tas de verdriéres. Il y en a qui les chargent simplement sur leurs charrettes, et les chevaux, bœufs, vaches, car tout travaille en ces jours-là, traînent la charretée jusqu’aux sables de la côte. C’est ainsi qu’on s’3r prend dans plusieurs communes où les herbiers sont moins abondants et où cette industrie ne fait encore que de s’introduire. Mais à Linverville, délicieux rivage où elle prit naissance il y a une quinzaine d’années, par l’idée heureuse d’un habitant qui avait entendu dire qu’on recueillait de ces herbes sur les bords de la Baltique et qui en avait vu de sèches à Paris, on a inventé un procédé beaucoup plus intéressant et plus ingénieux. Ce procédé est fécond en incidents et en péripéties, comme les jeux de hasard ; la Fortune s’y joue, dans les vagues, avec la moisson des travailleurs et sous les yeux de ceux-ci.

On a emporté dans les verdriers des claies de branchages et d’osier, de forme ronde, à petit rebord et d’à peu près 3 mètres de diamètre. On dépose ces claies, qu’on appelle avec assez de raison des dromes, puisqu’elles sont destinées à devenir tout à l’heure des radeaux flottants ; on les charge de tas de zostères qu’on enlace dessus avec des cordes et des bâtons ; on en fait ainsi un énorme monceau compacte et indissoluble, puis on l’abandonne au gré de la mer montante, dès que le retour des eaux ordonne te départ. En ce moment, il ne faut plus attendre, mais au plus vite interrompre le travail. La mer est un maître sourd, devant lequel l’obéissance est le seul moyen de salut. Tout le monde fuit donc, et la plage est bientôt submergée.

■ La caravane revient en longue file par la charrière, c’est le nom qu’on donne à la voie connue comme sûre sous l’eau, entre les rochers ; puis on se disperse sur la grève, regardant flouer sur la mer les dromes que la vague et le vent ramènent vers la côte en les portant au nord ou au sud, selon les caprices de la journée. Chacun suit, autant qu’il peut, la sienne d’un regard inquiet. Quand elle aborde, heureuse épave, là même où on l’attend, c’est la bonne chance ; quaud elle est transportée sur d’autres côtes, on la perd ou l’on fait un pénible voyage pour l’aller recueillir. Une fois jetées sur la, rive, ces dromes nombreuses, qui parsemaient tout à l’heure l’Océan de points noirs grossièrement pavoises, sont facilement reconnues par

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leurs maîtres ; ceux-ci ont eu soin d’y attacher un drapeau spécial, signe de propriété. > Rien n’est plus amusant que de suivre des yeux ces flottilles livrées aux fantaisies de la mer et de voir toute la population du lieu les attendre avec anxiété, chercher aies reconnaître et à les suivre, l’aire ses pronostics sur les directions que prendront telles ou telles, à l’aide des connaissances pratiques que chacun possède du ciel et des marées.

Une dromée est une belle conquête, car le varech à sommiers se vend de 50 à 60 francs les 500 kilogrammes, une fois sec, et si l’habitant de la côte a gagné de la sorte ses 10 ou 15 francs dans quelques heures, il trouve cela magnifique.

Dans le pays où j’ai vu se pratiquer cette pêche végétale, la mer est bordée de plaines sableuses, de dunes dites les miellés ; c’est là qu’on charrie ensuite ces amas de verdriéres jetés à sec sur la rive, et ou les y étend par couches extrêmement minces, sur des espaces qu’on tient, pour cet usage, en location des propriétaires de ces dunes, qui n’en retiraient rien jadis. L’herbe marine, ainsi étendue, reste exposée à l’air, au soleil et à la pluie pendant une quinzaine de jours. Plus il pleuvra durant ce temps, meilleureelle sera ; l’eau douce, en faisant dissoudre le sel marin dont elle est couverte, lui donne la propriété de sécher plus parfaitement, de ne point repomper l’humidité de l’air et de se conserver mieux. On la porte alors, roulée par longues bottes et à charretées énormes, à la ville de Coutances, d’où elle est expédiée sur les grands centres, et elle se vend d’autant plus cher qu’elle a été mieux lavée, mieux séchée ; que les filaments, qui ressemblent alors à de minces boyaux secs, sont mieux frisés, plus solides et que les musses en sont plus élastiques,

Les dunes où elle a séché sont fumées par le sel qu’elle dépose et se couvrent d’une petite herbe fine, que paissent avec avidité les brebis de la contrée. Ces brebis y font une chair excellente, véritable mouton de nré salé.

Depuis que ce commerce a pris de l’extension, l’administration s’est préoccupée de savoir si cette espèce de fenaison des prairies marines, qui sont immenses, ne serait point une cause de dépoissonnement sur cette côte. N’est-ce pas dans ces herbes que le poisson se retire, se met à l’abri pour frayer ? n’est-ce pas à ces refuges qu’il confie sa progéniture ? Des naturalistes de Paris ont été appelés et ont fait leur rapport. La réponse a été que, sans doute, la pêche en deviendra moins productive, mais que cette industrie est devenue une telle source de richesses pour les habitants qu’il y a plus d’avantage que d’inconvénient a la tolérer. En effet, cette cueillette des zostères vaut 1 million par an à deux ou trois petites communes du rivage. On s’est contenté de la limiter à quelques mois de l’année, du 15 juillet au 15 octobre. «

ZOSTÉRÉ, ÉE adj. (zo-sté-ré — rad. sostère). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zostère.

— s. f. pt. Tribu de la famille des naïadées, ayant pour type le genre zostère, et érigée par quelques auteurs en famille distincte, sous le nom de zostéracées.

ZOSTÉRICOLE adj. (zo-sté-ri ko-Ie — de zostère, et du lat. colo, j’habite). Hist. nat. Qui vit ou croit sur les zostères : BaIrachosperme zostéricole.

ZOSTÉRIE adj. f. (zo-sté-il — gr. zostêria ; de zostêr, ceinture). Mylhol. gr. Surnom de Minerve, qui avait une statue à Thèbes, à l’endroit où Amphitryon se ceignit pour combattre.

ZOSTÉRIEN, IENNE adj. (zo-sté-ri-ain,

i-è-ne — du gr. zoslèr, ceinture). Mythol. gr. Surnom d Apollon, de Diane et de Latone, adorés à Zoster.

ZOSTÉRITE s. f. (zo-sté-ri-te — rad. zostère). Bot. Genre de végétaux fossiles, analogues aux Zostères.

ZOSTÉROPS s. m. (zo-sté-rops — du gr. zostêr, ceinture ; ops, œil). Oriiith. Genre d’oiseaux, de la famille des sylviadées, formé aux dépens des sylvies.

— Encycl. Ce genre, formé aux dépens des fauvettes, s’en distingue surtout par un petit cercle de plumes blanches qui entoure les yeux ; les autres caractères sont ceux des becs-fins. L’espèce type est le zostérops ou fauvette de Madagascar, dont le plumage est d’un vert olivâtre en dessus et jaunâtre en dessous, Cet oiseau est assez commun dans l’Afrique australe. D’après Levaillant, il vit par petites troupes de sept ou huit individus ; il se nourrit de chenilles, qu’il cherche sur les arbres avec tant de soin, qu’il est difficile d’en retrouver encore sur les pieds qu’il vient de visiter. Il fait son nid à l’extrémité des branches basses de certaines espèces de m’mosas ; la ponte est de quatre ou cinq œufs, que le mâle et la femelle couvent tour à tour.

ZOSTÊKOSTYLE s. m. (zo-sté-ro-sti-ledu gr. zostêr, baudrier, et de style). Bot. Syn. de cryptostïlk, genre d’orchidées.

ZOSTOWSKI (Pierre, comte de), homme d’État russe, né à Krasnowice, gouvernement de Czerniechow, en 1738, mort à Saint--