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vouloir ce que Dieu veut ; abandonnons-lui le soin et le gouvernement de notre barque. (Trév.) Laisser a sa femme le gouvernail de la barque estime idée excessivement ordinaire. (Balz.) En tout ce qui concernait la famille, la femme portail le haut-de-c/iausses et dirigeait ta barque. (Ad. Paul.) Iln’y a plus de pilote assez habile pour conduire la barque de la France. (Langlois.)

Dieu conduise la barque et la mette h bon port !

Reouard.

De tous trois la vertu pareille et sans seconde Mérite le timon de la barque du monde.

ROTRQU.

— Navig. Barque longue, Petit bâtiment non ponté, bas de bord, marchant à voile et à rames. Il Barque lamaneuse, Barque employée au Havre pour toute sorte de pêches. Il Barque d’avis, Barque employée pour mettre en rapport les divers navires d’une rade ou d’une escadre, n Barque à eau, Barque employée pour faire de l’eau sur les côtes. Il Barque à vivier, Barque aménagée pour le transport du poisson vivant, n Barque en fagot, Ensemble des pièces de bois classées pour servir à construire une barque.

— Myth. La barque de Caron, la barque fatale, infernale, ou simplement la barque, et pop. la barque à Caron, Barque qui était censée porter de l’autre côté du Styx les âmes de ceux qui venaient d’expirer :

J’ai vu des morts le nocher Itfndbreux Apprêter sa barque fatale.

LEOttAND d’AUSSY.

Je vois déjà la rame et la barque fatale ; J’entends le vieux nocher sur la rive infernale ;

Impatient, il crie ; On l’attend.,

parla force même du courant, ou à l’aide d’animaux attelés qui suivent sur les bords le chemin dit de halage. Sur les fleuves, trois conditions sont nécessaires pour qu’on y puisse naviguer sur des barques et par le seul moyen des voiles : il faut que l’eau ait une profondeur suffisante, que le neuve soit assez large pour permettre le développement des bordées, et que la pente ne dépasse pas 1 m. 50 sur 600 m, de longueur.

Barque û Coron (la), vieille et populaire chanson.

La rime n’est pas riche et le style en est vieux ; de plus, l’auteur de cette chanson de haulte graisse est inconnu. Deux raisons, ce nous semble, suffisantes pour rendre inexplicâble à la critique l’immense popularité de ces couplets. Mais il faut reconnaître que, pour nos pères, moins scrupuleux que nous sur l’idée et la rime, ces couplets, dus évidemment à quelque franc viveur, offraient une saveur gastronomique et bourgeoise, un parfum de at /tome et de philosophie goguenarde, qui peuvent, jusqu’à un certain point, motiver la transmission séculaire de ce refrain.

Racine.

Il Passer, être passé dans la barque de Caron, dans la barque fatale, dans la barque, Mourir : Elle pourrait bien passer un jeur dans la barque comme les autres. (M’»<s de Sév.) Empêcher que Caron, dans la fatah : barque, Ainsi que le berger ne nasse le monarque.

Boileau.

— Cout. anc. Droit de barque, Dispense de péage.

— Techn. Sorte do vaisseau rectangulaire en bois, employé au mordançago des soies, n Sorte de bassin ou grand baquet pour les brasseurs.

— Jeux. Les quatre barques, Nom d’un exercice usité dans les lieux publics, qui consiste à se faire transporter’ à une certaino hauteur au-dessus du sol, dans des espèces do petites gondoles fixées aux extrémités des solives d’une bascule double, à pivot tournant. L’appareil est mis en mouvement au moyen d’un système de roues dentées manœuvre par des hommes. V. Bascui.k.

— Epithètes. Frêle, fragile, légère, agile, rapide, gracieuse, coquette, tranquille, immobile, muette, silencieuse, mystérieuse, molle, paresseuse, balancée, bercée, ballottée, agitée, tourmentée, imprudente, errante, vagabonde, submergée, fatale, infernale, funeste, sombre, nuire.

— Encycl. Il est assez présumable que le mot barque a dû, dans l’origine, être le terme générique servant à désigner toute espèce de construction creuse propre h. voguer sur l’eau, en portant des hommes et tous les objets plus ou moins lourds qu’il fallait conserver secs. Ce qui le prouve, c est la signification générale donnée au mot embarquer, le seul que fournisse la langue pour exprimer l’idée de placer dans un bateau, dans un navire, un vaisseau, etc., quelles que soient la forme et les dimensions du véhicule flottant. Si nous remontons aux temps les plus anciens, nous voyons que les premières barques ne furent que des troncs d’arbres creusés, aux bords desquels on ajoutait quelquefois des claies d’osier que l’on recouvrait de cuir. Chez les Égyptiens, au rapport de Plutarque, la fouille de papyrus remplaçait souvent le cuir dans le bordage des barques. Strabon assure que le même peuple fabriquait aussi, en terre cuite, des barques qui n’étaient alors que d’énormes vases dont les parois servaient, non à contenir le liquide, mais à l’empêcher de pénétrer dans l’intérieur. On lit dans Diodoro et dans Quinle-Curce que les barques dont se servaient les Indiens étaient fabriquées avec des cannes, l’iine assure que les Ethiopiens, pour naviguer sur le Nil, dans les parties de son cours où il y a des cataractes, étaient parvenus à faire des barques qu’ils pouvaient plier comme un vêtement, pour les porter d’un lieu a un autre. De nos jours encore, les pirogues des

. peuples sauvages, en Amérique et dans les lies de la nier du Sud, ne sont que des troncs d’arbres creusés à, l’aide du feu, ou des tiges do bambou dont ils enlèvent la moelle, et e est dans ces fragiles embarcations qu’ils entreprennent quelquefois des voyages de 200 h 300 kil. Ailleurs, on voit des barques qui ne sont que de simples charpentes recouvertes d’écorce de bouleau ; chez les Groënlandais, ces charpentes sont faites avec des os et assemblées ou couvertes avec des peaux, de poissons.

Aujourd’hui, le nom de barque est donné d’une manière Spéciale il de petits bâtiments pontés ou non pontés, carénés et gréés d’un ou plusieurs mâts, dont on se sert le long des cotes, dans les ports et sur Ses rivières, près de leur embouchure. Il no faut pas confondre ces barques avec les canots ou les bateaux, que l’on fait avancer au moyen de rames, ou

=fcfc£

— geois, dans sa mai - son, Le dos au

feu, le ventre à ta - ble ; Un bon bour — geois, dans sa mai - son, Ca—res—sait

un jeu - ne ten dron.

25 Couplet.

Bacchus sera mon capitaine, Vénus sera mon lieutenant, Le rôtisseur mon commandant, Le fournisseur mon portè-ensçigne. Ma bandoulière de boudin, Mon fourniment rempli de vin.

3e Couplet.

Quand nous serons dans l’autre monde. Adieu plaisirs, adieu repas ! SncUeii bleu que nous n’aurons pas D’aussi bon vin qu’en ce bas monde ; Nous serons quittes d’embarras Un’ fois partis dans ces lieux bas.

4» Couplet.

Après ma mort, chers camarades,

Vous placerez dans mon tombeau,

Un petit broc de vin nouveau,

Un saucisson, une salade,

Une bouteille de Maçon,

Pour passer la barque à Caron.

lîarque tia Coron (la), tableau de Joachim Patenier ; musée royal de Madrid (n* 1,031). Le vieux nocher conduit une âme aux enfers dans sa barque. L’ange gardien de cette âme réprouvée se tient, seul et triste, sur le rivage du fleuve qu’on ne repasse plus. D’".utres âmes, accompagnées de leurs anges, errent au loin a travers un paysage verdoyant. Cette scène, moitié chrétienne, moitié païenne, est traitée avec cette naïveté charmante et cette finesse de détails qui distinguent les œuvres du vieux maître de Dinant.

Barque do saint Pierre (la), image symbolique de l’Église, fréquemment représentée par les artistes du moyen âge. Cinmpini (Vetera j Monumenta, t. II, pi. xxvii) a publié une ’ mosaïque du ve ou du vie siècle, provenant de l’église Saint-Apollinaire de Ravenne, et qui montre saint Pierre et ses compagnons montés dans une barque et péchant un gros poisson dans leur filet. Le même sujet figure sur une très-belle lampe chrétienne, trouvée dans les catacombes et publiée par Pietro Santi, Bellori etBoldetti. Il a été traité par plusieurs artistes du moyen âge, entre autres par Giotto dans une mosaïque célèbre sous le nom de la Navicella ou la Nacelle de saint l’ierre. V. Naviceli.a.

La barque, symbole de l’Eglise, figure assez souvent portée sur le dos d’un poisson. On sait que ce poisson n’est autre que l’emblème de Jésus-Christ (IX0ÏI). On doit assigner le même sens, suivant l’abbé Martigny, à un jaspe publié par le cardinal Borgia (De cruce Veliterna, 1780), où l’on voit fin pilote, Jésus-Christ, dont le nom (lyO’Jç) est gravé au revers de la pierre, et six rameurs, qui en supposent six autres de l’autre côté, représentation symbolique des douze apôtres. Le musée Napoléon III possède une toile fort intéressant ! ! (n» 19(1) dont la composition rappelle assez

bien celle de la mosaïque de Saint-Pierre. Onze apôtres sont dans la barque, dont la voile est gonflée par le vent ; leur physionomie, leur attitude trahissent leur effroi. Deux démons, faisant l’office de Borée, soufflent la tempête. À droite, Jésus-Christ, debout sur les flots, donne la main à Pierre et semble lui reprocher son peu de foi. Sur le premier plan, à gauche, plusieurs religieuses sont âgenouillées. Sur la barque, on lit une inscription latine, d’après laquelle cette peinture aurait été commandée au célèbre Pérugin par les religieuses d’un couvent ; cette inscription est très-ancienne, mais elle est postérieure h l’exécution du tableau. Il n’est pas douteux, d’ailleurs, que le Pérugin n’ait été désigné par erreur comme l’auteur de cet ouvrage. Quant à la peinture elle-même, elle présente, en cerfaines parties, d’étranges discordances. Suivant M. Reiset, le ciel et la mer, les figures des religieuses agenouillées et celles des deux démons, ont été peints probablement à. l’époque où l’on a placé l’inscription, c’est-à-dire vers 1530, et sont l’œuvre d’un artiste vénitien.

Bnrqno du Dmiie (la), chef-d’œuvre d’Eugène Delacroix ; musée du Luxembourg-, Ce tableau, qui fait époque dans l’histoire do l’art contemporain, a été désigné, au livret du Salon de 1822, parla notice suivante :« Dante et Virgile, conduits par Phlégyas, traversent le lac qui entoure les murailles de la ville infernale de Dite. Les damnés s’attachent à la barque et s’efforcent d’y entrer. Dante reconnaît parmi eux des Florentins. » Le ciel est éclairé par les sinistres lueurs de l’incendie éternel : de longues flammes, mêlées à des tourbillons de fumée, rougissent l’horizon. Le groupe des deux poètes se détache sur ce fond livide. Dante, vêtu d’une robe bleuâtre, est debout à l’avant du bateau ; il recule épouvanté, et se presse contre le poète mantouan. Celui-ci, accoutumé depuis longtemps aux horreurs du Tartare, regarde sans effroi, mais avec une sorte de mélancolie, les misérables qui se débattent dans les eaux lourdes du lac infernal et qui s’accrochent avec les mains et les dents au plat-bord de la barque ; il est enveloppé d’un manteau rouge, et a la tète, en partie couverte d’une draperie blanche. Cette tête, faite d’inspiration, est fort belle. Derrière Virgile, Phlégyas, vu de dos, se penche sur l’aviron, qu’il ramène avec vigueur ; sa musculature, contractée par l’effort, a quelque chose de Michel-Ange, selon l’expression de M. Th. Gautier. Exposée trois ans après le Jiadeau de la Méduse, la Barque du Danle trahit l’influence de Géricault, qui fut le véritable maître et, pour ainsi dire, l’initiateur de Delacroix. M. Du Camp a eu raison de dire que cette influence se faisait particulièrement sentir dans l’attitude de plusieurs personnages, dans la façon dont les eaux sont traitées, dans l’effet d’horreur cherché et trouvé. Mais nous devons ajouter que l’élève dépasse de beaucoup le maître en audace, dans ce parti pris do rompre avec les routines académiques, avec la manière froidement compassée des élèves de David. Au point de vue esthétique, comme au point de vue pittoresque, le jeune artiste arborait franchement le drapeau de la révolution. « Tout à l’impression de la poésie grandiose de 'Enfer, dit M. Clément de Kis, Delacroix la reproduisit toute chaude encore sur la toile. Sa composition s’explique clairement. Les figures des deux poètes gardent le caractère propre à leur poésie : sombre chez Dante, doucement triste chez Virgile. La vigueur nécessaire dans un semblable sujet s harmonise heureusement avec l’ensemble du coloris. Le mouvement, d’une grande justesse, indique, surtout dans le torse du damné attaché à la barque, à gauche, des études singulièrement approfondies chez un jeune homme. La touche, posée avec une grande sûreté, est si vigoureuse par places, que beaucoup de personnes attribuent encore ce torse à. Géricault, Le dessin, enfin, n’offre pas cette sécheresse de silhouette de toutes les productions contemporaines ; il est||nveloppé et fait tourner les figures en les détachant suffisamment et sans dureté sur leurs voisines. Mais ce qui dut frapper dans cette composition, c’est l’impression générale, ce sont ces grands mouvements de 1 imagination auxquels elle donnait carrière, et que peu de personnes alors pouvaient être en état de comprendre. « Grand, en effet, fut l’étonnement du public, plus grande encore fut l’émotion des académiciens, à la vue de cette composition énergique d’un débutant. On assure que le baron Gérard ne vit pas sans sympathie l’œuvre du jeune audacieux ; toutefois, il n’exprima une opinion favorable sur l’auteur, qu’en y mettant le correctif suivant : « C est bien ; mais il court sur les toits. » Ce mot, qui partait d’un esprit bienveillant, paraîtra sévère à ceux qui, pendant quarante ans, ont vu Delacroix suivre inflexiblement et sans jamais broncher la voie qu’il s’était tracée à ses débuts. On prête au baron Gros une appréciation plus louangeuse ; il aurait ditde la IJarque du Danle : » C’est du Rubens châtié I » Le grand maître flaindnd n’était assurément pas l’idole des disciples de David ; pour ces amoureux de la ligne, c’était tomber dans le dévergondage que d’imiter ce coloriste fougueux. La Barque du Dante fut l’objet des critiques les plus violentes ; pour en donner une idée, il suffira de citer ce qu’un partisan des doctrines davidiennes, un collègue de Delacroix à l’Académie des beaux-arts, M. Deléelu/e, éT’vait, encore trente-trois ans après

l’apparition de ce tableau : « La Barque, à vrai dire, n’est guère qu’une esquisse composée et peinte avec verve ; et ces qualités ivsscz rares firent fermer les yeux aux connaisseurs sur les incorrections dont on supposait que le jeune artiste purgerait ses autres ouvrages. Mais il en fut toutautrement, et, quand on compare ce premier tableau de M. Delacroix avec ceux qu’il a faits en dernier lieu, il est évident qu’il était en 182 ?, comparé à lui-même, un dessinateur et un dessinateur puriste. » L’œuvre vivante, passionnée, du jeune novateur trouva aussi, il faut bien le dire, des admirateurs convaincus. M. Thiers, qui écrivait alors modestement le-salon dans le Constitutionnel, porta sur cette peinture le jugement suivant : « Aucun tableau ne révèle mieux, il mon avis, l’avenir d’un grand peintre, que celui de M. Delacroix, représentant le Dante et Virgile aux enfers. C’est là surtout qu’on peut remarquer ce jet de talent, cet élan de supériorité naissante, qui ranime les espérances un peu découragées par le mérite trop modéré de tout le reste.... Dans ce sujet, si voisin cependant de l’exagéralion, on trouve une sévérité de goût, une convenance locale en quelque sorte, qui relève le dessin, auquel dos juges sévères, mais peu avisés ici, pourraient reprocher de manquer de noblesse. Le pinceau est large et ferme, la couleur simple et vigoureuse, quoique un peu crue. L’auteur a, outre cette imagination poétique qui est commune au peintre comme à l’écrivain, cette imagination de l’art qu’on pourrait en quoique sorte appeler l’imagination du dessin, et qui est tout autre que la précédente. Il jette ses figures, les groupe, les plie à volonté, avec la hardiesse de Michel-Ange et la fécondité de Rubens. Je ne sais quel souvenir des grands artistes me saisit à, 1 aspect de ce tableau ; j’y retrouve cette puissance sauvage, ardente, mais naturelle, qui cède sans effort à son propre entraînement. » La Barque du Dante a été gravée à l’eau-forte par M. d’Henrietédithogmphiée par M. Emile Lassalle. Une suite de dessins et de croquis, en quarante et une feuilles, reproduisant l’ensemble et les détails de cette composition, a figuré à la vente d’Eugène Delacroix, en 1861.

BARQUÉE s. f. (bar-ké — rad. barque). Charge d’une barque ; pleine barque : Une BARQUÉE de poissons. Une barquéu de promeneurs.

BARQUEROLLE s. f. {bar-kc-ro-le— rad. barque). Petit bâtiment qui ne porte pas de mât, et qui ne va jamais en haute mer n Canot do plaisance clés côtes do l’Adriatique.

BARQUEROT s. m. (bar-kc-ro — rad. barque). Autref. Batelier.

BARQUETIN s. m. (bar-kc-tain — rad. barque). Môtrol. Petite monnaie vénitienne, ainsi nommée parce qu’elle représentait la somme que les gondoliers exigeaient pour passer une personne d’un bord à l’autro d’un canal.

BARQUETTE s. f. (bar-kè-to — dimin. do barque}. Petite barque. So dit surtout d’une embarcation employée sur la Seine, en Normandie : Mon père me montra seulement le maniement de la rame à deux mains, le voguer de la barquette, et il m’envoya gagner ma vie à Venise, en qualité’d’aide-gondolier. (G. Sand.)

— Espèce de coffre qui servait à porter les mets chez les officiers de la maison du roi.

— Techn. Sorte de vase rappelant la forme d’unbateau.

— Art culin. Pâtisscricen formedobarquo. BARQUIEUS. m. fbar-kieu — rad. barque).

Réservoir pour les lessives, dans les savonneries.

BARQU1SIMETO, ville de l’Amérique du Sud, république de Venezuela, ch, -l, d’une province de ce nom, a 140 kil. S.-O. de Valencia, 12,000 hab. Récolte et commerce d’indigo, de cacao et de café.

BARR, Tjille de France, ch.-l. de canton (Bas-Rhin) arrond. et il 100 kil. de Schelestadt, au pied des Vosges ; pop. aggl. 3,080 hab. ; pop. tôt. 5,094 hab. Brasseries, distilleries d’eau-de-vie, filatures de coton et de laine, teintureries, tanneries, briqueteries. Aux environs se trouvent la montagne de Hohenburg ou Odilienbourg, où l’on remarque la fameuse enceinte connue sous le nom de Mur des païens ; les ruines du château de Lamtsperg ; le monastère et la chapelle de Sainte-Odile, pèlerinage toujours vénéré, et dont les murs sont couverts d’une multitude d’ex-voto.

BARRA s. m. (ba-ra). Môtrol. Mesure de longueur pour les étoffes, en Espagne et en Portugal. Elle vaut 1 m, H3 en Portugal.

BARRA ou BARRAY, lie d’Écosse, comté d’Invernoss, dans l’archipel des Hébrides, il G kil. S. de South-Uist ; long. 12 kil., sur 5 kil. de large. Fabriques de soude de varech, pèche de la morue. Il Ville de l’Italie méridionale, ancien roy. de Naples, dans la Calubre ultérieure, premier district de Reggio, 3,217 hab. l] Ville de l’Italie méridionale, ancien roy. de Naples, dans la Terre-do-Labour, à 6 kil. E. de Naples, 5,000 hab. n État de la Nigritie occidentale, au N. de la Gambie ; 200,000 hab. ; capitale Barra-Idding. Commerce de dents d’éléphant et de poudre d’or.

BARRA (Pierre), médecin, vivait Ji Lyon dans le xvnc siècle. Il a donné plusieurs ouvrages, où se rencontrent quelques idées remarquables pour le temps, entre autres : l.’e