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DEPR

En substituant dans cette équation, k la place de cos a., sa valeur

 +

R

2.3.4

et développant - en série,

on a, avec

une approximation suffisante, TA

R ’ Pour une autre hauteur h„ on aurait

« -i/2A’

d’où

Les dépressions sont donc sensiblement comme les racines carrées des élévations. Si l’on fait A, = i mètre, on aura

a = a, vh

  • -v ! -

i

/31S3102

dont on aura la valeur en secondes en multipliant le second membre par 20G2G4",8, qui est la valeur du rayon du cercle en parties de la circonférence, soit

2062G4",8

a, = ■■ „’ = l’,55",6.

/3183102

Il en résulte, en substituant cette valeur k œ,

a = l’,55",6 X /h.

On a calculé à l’aide do cette formule des tables qui donnent la valeur de la dépression pour des hauteurs comprises entre om,50 et 100 mètres.

Avec A = om,50 on a o = i’,2ï", et avec / ;= 100, a = 19’16. En multipliant les minutes par 1,851’",85, et les secondes par 30’",804, on obtient les distances horizontales MT. Ainsi, pour a = l’,22", correspondant à une hauteur de 0’n,50, on a pour MT une longueur de

2,530n>,858, et pour a = 19r,16 et A = 100 m., la valeur de MT devient 3,5678’», D74. Ces exemples montrent avec quelle rapidité on peut déterminer la dépression, et la distance du lieu d’observation au point qui l’a fournie.

DÉPRESSOIR s. m. (dé-prè-soir — du lat. depressus, déprimé). Chir. Instrument servant à abaisser la dure-mère dans l’opération du trépan et à placer le sindon entre la duremère et le crâne. Il On dit aussi dépressoire.

DÉPRET (Louis), poète et littérateur français, né à Lille en 1837. Il débuta, au sortir du collège, par la publication d’un poëmo héroï-comique, la Cloche (1854), suivi bientôt après d’un second volume de vers, les Feux follets (1855). En 1858, M. Dépret s’essaya au théâtre par une comédie en un acte et en prose, la Jalousie en partie double, qui fut représentée à Lille. L’année suivante, il publia un nouveau recueil de vers, les Etapes du cœur : Gretchen (1859, in-8°). Depuis cette époque, M. Louis Dépret a fait paraître des nouvelles et des romans, soit en volumes, soit dans divers journaux, tels que le Moniteur, le Monde illustre, Y Illustration, etc., où il a également donné des articles de genre. Nous citerons : Rosine Passmore (1861) ; les Demi-Vertus (1802) ; Si jeunesse pouvait (1803) ; Windsor, te château, son histoire (1803) ; Contes accélérés (1365), etc.

DEPRETIS (Augustin), homme politique italien, né à Stradelta (Piémont) vers 1812. Il exerça d’abord avec succès la profession d’avocat, et fut ensuite envoyé au parlement piémontais par les électeurs de son pays, qui, depuis, lui renouvelèrent constamment son mandat. Il 3’ fut un des membres les plus distingués du centre gauche, dirigé à cette époque par M. Ratazzi, et devint vice-président de l’assemblée. M. de Cavour le nomma, en 1859 ? préfet de Brescia ; il s’y montra bon administrateur. L’année suivante, il alla rejoindre Garibaldi en Sicile, pendant sa fameuse campagne. Le héros de Caprera en

DEPR

partant pour le continent, nomma M. Depretis prodictateur de Sicile. Celui-ci tourna ses efforts vers l’annexion immédiate de ia Sicile au Piémont ; Garibaldi ayant trouvé cette annexion prématurée, M. Depretis vint lui apporter sa démission k Caserte ; elle fut acceptée. Plus tard, à Turin, le général et M. Depretis se rapprochèrent fort utilement, dit-on, car l’homme politique tempéra la fougue intempestive du lion de Caprera,

Député k la chambre en 1861, M. Depretis y fut un des chefs du centre gauche désigné sous le nom de tiers parti, avec M. Ratazzi, mais sans s’éloigner pourtant de M. de Cavour ni de Garibaldi. Lorsque le tiers parti arriva aux affaires après la démission du baron Ricasoli (1er mars 1862), M. Depretis eut le ministère des travaux publics.

Le 20 juin 1866, il est entré comme ministre de la marine dans le cabinet Ricasoli-La Marmora, et, après la dissolution du parlement, en mars 1867, il a pris le portefeuille des finances dans le même ministère reconstitué, mais qui n’eut qu’une existence de deux mois. M. Depretis a montré une certaine énergie et beaucoup de bonne volonté pendant son passage au ministère de la marine, où il eut a presser vivement l’amiral Persano d’entrer en campagne. Ses démêlés avec l’amiral au sujet des retards que ce dernier apportait continuellement à son départ d’Ancône ont révélé des désordres incontestables dans l’administration de la marine italienne, mais ont démontré que ces désordres étaient antérieurs à l’entrée de M. Depretis au ministère, et que d’ailleurs, si Persano eût été animé de l’esprit qui dictait au ministre ses pressantes exhortations, il se fût probablement tiré avec honneur de la tâche difficile qui lui était confiée.

M. Depretis est aujourd’hui, à la chambre des députés de Florence, le chef du tiers parti, qui arrivera probablement aux affaires par son alliance avec l’un des hommes qui, comme Ratazzi, Ricasoli, Menabrea et Crispi, réunissent le plus d’hommes influents dans le pays.


DÉPRÊTRISATION s. f. (dé-prê-tri-za-si-on — rad. déprêtriser). Action de déprêtriser quelqu’un, de lui faire abandonner l’état de prêtre. || S’est dit particulièrement de l’acte par lequel un grand nombre de prêtres catholiques abandonnèrent leur état en 1793.

— Encycl. En 1793, un nombre considérable de prêtres abjurèrent le catholicisme, ou, tout au moins, déposèrent volontairement leurs lettres de prêtrise et renoncèrent aux fonctions ecclésiastiques. Ce curieux épisode a été longtemps assez mal apprécié. Les historiens révolutionnaires eux-mêmes, avec cette timidité d’esprit que tant de réactions nous ont faite, l’ont représenté pour la plupart comme une saturnale. En réalité, ce fut une conséquence naturelle du grand mouvement anticatholique, qu’on peut apprécier plus ou moins favorablement, mais dont on ne saurait méconnaître l’importance et l’originalité. Dès le début de ce mouvement, dont nous donnerons la description à l’article raison (Fêtes de la), on vit se produire de nombreuses démissions cléricales.

Le 17 brumaire an II (7 nov. 1793), la Convention nationale assista à un spectacle extraordinaire. L’évêque de Paris, Gobel, escorté de ses grands vicaires et de son clergé, tous coiffés du bonnet rouge, accompagné des autorités municipales, se présenta à la barre, et dans une courte harangue déclara solennellement renoncer, ainsi que ses coopérateurs, aux fonctions sacerdotales. Puis il déposa entre les mains du président ses lettres de prêtrise, sa croix, son anneau et son bâton pastoral.

Une sorte de vertige d’abjuration s’empara alors de l’Assemblée, qui comptait des ministres des divers cultes. Le curé Villers, l’évêque d’Évreux, Thomas Lindet, le ministre protestant Julien (de Toulouse), le curé Coupé (de l’Oise), paraissent tour à tour à la tribune pour se démettre, déclarant ne plus reconnaître d’autre culte que celui de la raison, de la patrie et de l’égalité. Gay-Vernon, évêque de Limoges, Lalande, évêque de Nancy, qui étaient absents, se démirent par lettres. Quelques jours après, Sieyès s’empressa aussi de renier la foi que personne ne lui supposait. Parmi les ecclésiastiques de l’Assemblée, il en est un qui résista avec quelque éclat à l’entraînement général, l’évêque Grégoire. Gobel était d’ailleurs un esprit faible, plutôt que sérieusement philosophe ; dans cette circonstance, il avait suivi l’impulsion de Cloots, de Chaumette et du parti de la Commune.

Le mouvement se propagea avec une grande rapidité, et dans toute la France des milliers de prêtres abandonnèrent d’enthousiasme les vieux autels. Des ministres protestants, des rabbins juifs suivirent cet exemple, et l’on vit les desservants de tous les cultes abjurer leurs vieilles haines, fraterniser dans les fêtes de la Raison, et donner eux-mêmes les objets précieux de leurs temples pour qu’ils fussent employés aux besoins de l’État. Quoi qu’on en ait dit, cette réconciliation de sectes si longtemps ennemies, ces transports, ces reniements du passé, de la foi du moyen âge, ne manquaient pas d’une véritable grandeur, toutes réserves faites au sujet des scènes déplorables qui ont pu avoir lieu, profanations d’églises et de reliques, comme on en avait vu au XVIe siècle, et dont la Réforme d’ailleurs ne s’était point émue. Il faut reconnaître aussi que certains prêtres ont cédé à la crainte plus qu’à la conviction, et que d’autres ont montré peu de dignité, en déclarant, par exemple, que jusqu’alors ils n’avaient été que des charlatans.

Quoi qu’il en soit, la déprêtrisation (le mot était devenu officiel) faisait de jour en jour des progrès, et les prêtres démissionnaires prenaient des emplois, entraient dans les armées, dans les administrations, devenaient officiers municipaux, etc., et se mariaient en foule. Le mariage, pour les déprêtrisés, était la manifestation la plus caractéristique qu’ils rentraient sans arrière-pensée dans la classe des citoyens. Au reste, avant cette époque, on avait déjà d’assez nombreux exemples de prêtres mariés. Ces unions étaient vues avec faveur par les patriotes. Mais certains évêques, comme Grégoire, fort dévoués cependant à la Révolution, les prohibaient dans leur diocèse, et restaient sous ce rapport attachés à l’ancienne discipline, malgré la constitution civile du clergé et les libertés nouvelles.

Dès les premiers jours de décembre, ce mouvement était combattu par Robespierre ; un décret fut rendu qui, sous couleur de liberté des cultes, redonnait en fait toute vigueur au catholicisme et refoulait les prêtres dans le sanctuaire, ou du moins les décourageait d’en sortir. Toutefois, l’impulsion avait été si forte, que la réaction antireligieuse se prolongea dans les départements pendant quelque temps encore ; mais l’arrestation et le supplice des hébertistes, qui en avaient été les promoteurs, arrêtèrent tout à fait le mouvement.


DÉPRÊTRISÉ (dé-prê-tri-zé) part, passé du v. Déprêtriser. Dépouillé du caractère sacerdotal : Curé déprêtrisé.

— Substantiv. : Un déprêtrisé.


DÉPRÊTRISER v. a. ou tr. (dé-prê-tri-zô

— du préf. , et de prêtrise). Priver, dépouiller du caractère sacerdotal.

Se déprêtriser v. pr. Renoncer au sacerdoce : La jurisprudence, gui ne permet pas aux ministres de l’Église de se déprêtriser entièrement, et qui leur interdit le mariage, viole la liberté de conscience et l’égalité des citoyens devant la loi. (Lachâtre.)

DEPHINGI.ES (Jean), jurisconsulte français, né à Nuits vers 1550, mort en 1629. Il fut avocat au parlement de Dijon (1573), puis devint procureur général à la chambre des comptes (1576). Il acquit ia réputation d’un des plus savants jurisconsultes de son temps. Depringles a composé plusieurs ouvrages, dont un seul a été imprimé : c’est la Coutume du duché de Bourgogne, enrichie des commentaires fa}ts sur son texte par les sieurs Begat, président et Depringles, avocat (Lyon, 1652, in-4°). Le président Bouhier en a donné une seconde édition en 1717 (in-4°).

DÉPRÉVENIR v. a. ou tr. (dé-pré-ve-nirdu préf. , et de prévenir. Se conjugue comme venir). Tirer d’une prévention : Déprévenir des esprits prévenus, n Peu usité.

Se déprévenir v. pr. Perdre ses préventions.

DÉPRÉVENU, ue { dé-pré-ve-nu) part, passé du v. Déprévenir. Qui n’a plus de prévention : Homme dépiîévend. Femme DÉPRÉ-VENUE. Esprit DBPUÉVENU.

DÉPRI s. m. (dé-pri — du préf. et de prix). Fôod. Notification que 1 on faisait au seigneur de l’intention où l’on était d’acquérir un héritage dans sa censive, à l’effet d’obtenir remise d’une partie des droits de lods et ventes, il Notification d’Une acquisition déjà faite.

— Ane. fin. Déclaration que l’on faisait au bureau des aides de l’intention où l’on était de transporter des marchandises d’un lieu dans un autre, avec l’intention de les vendre,

DÉPRIÉ, ÉE (dé-pri-é) part, passé du v. Déprier. À qui l’on a retiré une invitation déjà faite : Invité déprié.

DÉPRIER v. a. ou tr. (dé-pri-é — du préf. , et de prier. Prend deux i de suite aux deux prem. pers. pi. de l’imp. de l’ind. et du prés, du subj. : Nous dépriions ; que vous dépriies). Retirer une invitation qu’on avait faite ; Déprier des convives, des invités. Je vais contremander le souper et déprikr nos gens. (Boissy.)

— Révoquer une prière faite : Le roi Midas se trouva accablé sous le poids de son désir : tout ce qu’il touchait se convertissait en or ; il lui fallut déprier ses prières. (Montaigne.)

0 Vieux en ce sens.

— Féod. Demander une remise sur les droits seigneuriaux, à propos d’une acquisition k faire. Il Notifier au seigneur une acquisition faite dans sa censive, afin d’éviter 1 amende que l’on aurait encourue après un certain temps, faute d’avoir fait cette notification.

— Ane. fin. Faire le dépri au bureau des aides.

DÉPRIMAGE s. m. (dé-pri-ma-je — rad. déprimer). Agric. Action de déprimer les prairies.

DÉPRIMANT (dé-pri-man) part. prés, du v. Déprimer : Une pression déprimant la poitrine.

DÉPRIMANT, ANTE adj. (dé-pri-man, an-te — rad. déprimer). Qui déprime, qui produit une dépression : Force déprimante.

DEPR

DÉPRIMÉ, ÉE (dé-pri-mé) part, passé du v. Déprimer. Enfoncé : Os déprimés. De

?randes plages, des continents entiers sont sottevés ou déprimés. (De Humboldt.)

— Méd. Pouls déprimé. Pouls faible qui disparait sous la pression du doigt.

— Chir. Tumeur déprimée, Tumeur dont le centre est aplati.

— Agric. Prairie déprimée, Prairie dans laquelle les bestiaux ont mang^é la pointe des herbes, flétries par les premières gelées du prinptemps.

— s. f. pi. Entom. Famille d’aranéides. DÉPRIMER v. a. ou tr. (dé-pri-mé — lat.

deprimere ; du préf. , et de premere, presser). Affaisser, enfoncer : Déprimer les os du crâne. Déprimer le sol. En Sibérie, les rares habitants des campagnes dépriment le niveau de leurs habitations au-dessous du sol, pour y trouver une température un peu moins basse. (Babinet.)

— Fig. Chercher k rabaisser, k déprécier : Déprimer ses rivaux. Déprimer le mérite, la vertu. Quel poète oserait déprimer Corneille ? (Acad.) On se sert des morts pour contrister et déprimer les vivants. (Dider.)’

— Agric. Faire manger par les bestiaux la pointe des herbes des prairies qui a été flétrie par les premières gelées du printemps : Déprimer une prairie. Déprimer l’herbe.

Se déprimer v. pr. Être, devenir enfoncé, affaissé : Les os du crâne se sont déprimés. Le terrain s’est déprimé.

— Se rabaisser, se déprécier soi-même : L’indiscrète vanité se déprime elle-même.

— Se déprécier mutuellement : Les envieux se dépriment l’un l’autre. (Acad.) Les poètes SB dépriment, parce qu’ils se jugent Cuti et l’autre d’après eux-mêmes. (Boiste.)

— Syn. Déprimer, dégrader, dépriaer. V. DÉGRADER.

— Antonymes. Élever, exhausser, relever, soulever. — Gonfler, enfler, bouffer, dilater, tuméfier.

DÉPRINCIPISÉ, ÉE (dé-prain-si-pi-zé) part, passé du v. Déprincipiser. Privé de la qualité de prince ou de principauté ; S’il s’avise d’être infidèle, Le voilà déprincipisé, Battu, proscrit et méprise.

Parut.

n On dit aussi dépriïscipalisb.

DÉPRINCIPISER v. a. ou tr. (dê-prain-cipi-zé — du préf. , et du lat. princeps, prince). Priver du titre de prince ou de principauté : Dëprincipiser une famille, un pays. Il On dit aussi déprincipaliser.

Se déprincipiser v. pr. Renoncer au titre de prince.

DÉPRIS, ISE (dé-pri, i-ze) part, passé du v. Déprendre. Détaché, séparé, dissous : Colle déprise. Glace déprise.

— Fig. Qui a cessé d’être épris : Un cœur -bien dépris des vanités du monde.

DÉPRI SABLE adj. (dé-pri-za-ble — rad. dépriser). Qui mérite d’être déprisé : Personne

DÉPRISABLE. Il Peu USÎté.

DÉPRISANT (dé-pri-zan) part. prés, du v. Dépriser : Des nommes deprisant leurs semblables.

DÉPRISANT, ANTE adj. (dé-pri-zan, an-te

— rad. dépriser). Qui apprécie peu les hommes et les choses, qui les dédaigne : Homme déprisant. Femme déprisante. [| Qui exprime le dèpris : C’est un terme déprisant. (J. — J. Rouss.) Il Peu usité.

DÉPRISÉ, ÉE (dé-pri-zé) part, passé du v. Dépriser. Rabaissé, estimé au-dessous de sa valeur : Personne déprisée. Marchandise

DÉPHISÉE.

DÉPRISEMENT s. m. (dé-pri-ze-manrad. dépriser). Action de dépriser, expression d’un jugement déprisant..il Peu usité.

DÉPRISER v. a. ou tr. (dé-pri-zé — du préf. , et de priser). Rabaisser, estimer au-dessous de son prix, de sa valeur : Si vous ne voulez point acheter, du moins ne déprisez point notre marchandise. (Acad.) Louvois devint le maître de faire valoir les généraux ou de les dépriser à son gré. (St-Sim.) L’homme ne reprise presque jamais que ce qu’il meurt d’envie de posséder. (E.Sue.)

— Absol. : On ne déprise avec affectation que par le chagrin de ne pouvoir mépriser, (Duclos.)

Se dépriser v. pr. Rabaisser son propre mérite ; s’estimer moins qu’on ne vaut.

— Syn. Dépriaer, dégrader, déprimer.

V. DÉGRADER.

DÉPRISONNÉ, ÉE (dé-pri-zo-né)part. passé du v. Dôprisonner. Tiré de prison : Homme déprisonné. i**emm« déprisonnéb. Il Peu usité.

DÉPRISONNER v. a. ou tr. (dé-pri-zo-né

— du préf. , et de prison). Tirer de prison : DÉprisonmer quelqu un. f ! Peu usité.

— Fig. Dégager, débarrasser, dispenser : Je vous DÉPR180NNERAI de votre voeu. (Jehan de Saintré.) Il Vieux en ce sens.

DÉPRIX s. m. (dé-pri — du préf. , et de prix). Sentiment qui porte k depriser : L’expérience nous mène lentement du dépris au mépris. (Boiste.) Il Peu usité.

DE PROFDNDIS s. m, (dé-pro-fon-diss—mots