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HYOL

Da cette manière, les réactions de l’acide hyoglycocholique se trouvant calquées sur celles de l’acide glycocholique. Il.est vrai qu’il manque un terme de la série, j’homologue de l’acide cholonique, si l’on admet pour l’acide hyoglycocholique la formule CïfSHWAzO»,

ou l’homologue de l’acide cholonique si l’on admet pour l’acide hyoglycocholique la formule C^WAzOS. Toutefois, si l’on songe qu’à 180° les hyoglyeocholates perdent de 1 eau pour correspondre à la formule C*71142M’AzO»,

on sera tenté d’admettre que l’acide hyoglycocholique répond à la formule C^H^AzO*, et qu’à une température élevée ses sels perdent de l’eau et se transforment dans les sels de son premier anhydride, l’homologue de l’acide cholonique, l’acide hyocholonique. Voici, d’après cette nouvelle manière d’interpréter ces faits, les équations qui rendent compte des transformations do l’acide hyoglycocholique. On peut les comparer aux réactions de l’acide glycocholique et s’assurer que le parallélisme est parfait.

C"H"AïO» + H’O

10 OU

C^HWAzO» + 2H*0 Acide hyogly- Eau. cochohque.

= C2IISAz02 + C25H«Az05 Glycocûlle. Acide hyocholalique.

2o C«H*2Az05 — 1120 = C^HWAzO* Acide hyocho- Eau. Acide liyolalique.. chololdique.

30 C*5H«Az05 — 21120 = CïîHSSAzO» Acide hyocho-. Eau. Hyodyslysine. lai i que.

Nous mettons ci-dessous en regard les séries glycocholique et hyoglycocholique, pour mieux montrer le parallélisme qui résulte de la substitution des formules de M. Naquet a celles de M. Strecker.

Acide glycocholique.

C’î«H*3AzO«

Acide cholonique.

C*6I-pVlAz05 Acide cholalîque.

C»H*0AzO*

Acide chololdique.

C»[l»AzO*

Dyslysine. C2*H3«AzO»

Acide hyoglycocholique. C2W5AZ06

ou CS7H«Az05 Acide hyocholalique.

C«H«AzO» Acide hyochololdique, C23H«AzO* Hyodyslysine. C251188Az03.

HYOÏDE adj. C-o-ï-de — de la lettre grecque Y, qui se traduit par y en français, et du gr. eidos, aspect). Anat. Se dit d’un os de la racine de la langue, qui a quelque ressemblance avec l’upsilon des Grecs.

— s. m. Os hyoïde : Les muscles de ThyoÏde.

— Encycl. L’hyoïde est un petit os de forma parabolique, détaché du reste du squelette, auquel il ne tient que par des ligaments, et situé à la partie antérieure et moyenne du cou, entre la base de la langue et le larynx. Il est placé presque horizontalement, de telle sorte que sa convexité regarde/en avant et sa concavité en arrière. Les anatomistes le divisent, pour en faciliter la description, en cinq parties : un corps, deux grandes et deux petites cornes. Le corps ou partie moyenne de l’hyoïde donne insertion par sa face antérieure convexe aux muscles digastrique, stylo-hyoïdien, mylo-byoïdien et génio-hyoïdien ; par sa face postérieure légèrement concave aux muscles génic-glosse et thyro-hyoïdien ; par son bord supérieur au muscle hyo-glosse, et par son bord inférieur au sterno-hyoïdien et à l’omoplat-hyoïdien. Les extrémités du corps de l’hyoïde sont recouvertes d’une couche cartilagineuse pour s’articuler avec les grandes cornes. Celles-ci sont minces, aplaties de haut en bas, plus larges en avant qu’en arrière, et se terminent par un tubercule arrondi, quelquefois surmonté d’une épiphyse. Elles donnent attache aux muscles hyo-glosse et constricteur moyen du pharynx, ainsi qu’à la membrane thyro-hyoïdienne. Les petites cornes, situées au point d’union des grandes et du corps, ont la forme de deux petits tubercules ou de deux petits cylindres ; elles donnent attache aux muscles stylo-pharyngien et constricteur moyen, ainsi qu’au ligament stylo-hyoïdien.

L’os hyoïde est toujours plus considérable chez l’homme que chez la femme. Il prend un développement particulier chez certains animaux, devient double chez les oiseaux, triple chez les poissons, et se complique alors de telle sorte qu’il mérite le nom d’appareil hyoïdien, qui lui a été donné par plusieurs anatomistes. Dans l’espèce humaine, il est presque entièrement composé de tissu compacte. Il se développe par cinq points d’ossirication, un pour le corps et quatre pour les cornes. Le travail ostéogénique commence vers la fin du neuvième mois de la vie fœtale.

HYOÏDIEN, IENNE adj. C-o-i-di-ain, i-è-ne — rad. hyoïde). Anat. Qui appartient à l’os byoïde : L’appareil hyoïdien des poissons.

HYOLARYNGIEN adj. m. C-o-la-rain-jinin — de hyoïde et de laryngien). Anat. Qui

IX.

HYPA

appartient à l’hyoïde et au larynx : Muscle

HYOLARYNGIEN.

HYOPHARYNGIEN adj. m. C-o-fa-rain-jiain — de hyoïde et de pharyngien). Anat. Se dit de l’un des muscles du pharynx.

— s. m. Nom du même muscle : L’hyophà-

RYKGIKK.

HYOPHORBE s. C-o-for-be — du gr. kus, huos, sanglier ; phorbê, nourriture). Bot. Genre d’arbres, de la famille des palmiers, tribu des nrécinées, comprenant plusieurs espèces qui croissent à l’île de la Réunion,

HYOPOSTGLOTTIQUE adj. m. C-O-posttglo-ti-ke — de hyoïde ; du lat. post, après, et de glotte). Anat. Se dit d’un cartilage du larynx de la grenouille.

— s. m. Nom du même cartilage.

HYOPRÉGLOTTIQUE adj. m. C-o-pré flo-ti-ke — de hyoïde ; du lat. prie, avant, et e glotte). Anat. Se dit d’un cartilage du larynx de la grenouille.

— s, m. Nom du même cartilage.

HYOPRÉSTYLOÏDIEN adj. m. (î-o-présti-lo-i-di-ain — de Ai/oïd< ? ; dulût. prx, avant, et de styloïdien). Anat. Se dit d’un muscle de l’hyoïde dé la salamandre.

— s. m. Nom du même muscle.

HYOSCYAME. s. m. C-o-si-a-me — du gr. hus, huos, cochon j kuamos, fève). Bot. Nom scientifique de la jusquiame.

HYOSCYAMÉ, ÉE adj. C-oss-si-a-mérad. hyoscyame). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre jusquiame.

— s. f. pi. Tribu de la famille des solanées ayant pour type le genre jusquiame.

HYOSCYAMINE s. f. C-oss-si-a-mi-nerad. hyoscyame). Chim. Alcaloïde extrait des semences de la jusquiame noire.

— Encycl. Cet alcaloïde, découvert, par MM. Geigeret Hesse dans la jusquiame noire, se trouve également dans les autres espèces de jusquiames. U hyoscy aminé est eristallisuble en aiguilles ; elle est inodore lorsqu’elle est sèche, et possède, au contraire, lorsqu’elle est humide, une odeur forte qui rappelle celle du tabac. Soluble dans l’eau, l’alcool et l’éther, elle neutralise les acides et donne des sels qui cristallisent pour la plupart. Les acides minéraux concentrés la résinifient. L’hyoscyaminé et ses sels sont extrêmement vénéneux.

On prépare Vhyoscyamine en exprimant le suc de la jusquiame fraîche au moment de la floraison, faisant bouillir ce suc et le filtrant ; on ajoute alors au liquide de la chaux’ ; on filtre de nouveau, et on traite par du carbonate de potasse qui déplace Vhyoscyamine de ses sels. On retire l’alcaloïde du liquide en agitant celui-ci avec de l’éther, que l’on sépare ensuite et que l’on évapore. Les graines traitées d’une manière analogue fournissent plus de produit que les feuilles.

HYOSÉRIDE s. f. C-o-sé-ri-de — du gr. hus, huos, porc ; seris, chicorée). Bot. Genre déplantes, de la famille-des composées, tribu des chicoracées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans la région méditerranéenne, il Syn. d’HÉDYPNOïs, autre genre de chicoracées.

■ HYOSPATHE s. m. C-o-spa-te — du gr. hus, huos, porc, sanglier ; pathos, maladie). Bot. Genre d’arbres, de la famille des palmiers, tribu des arécinées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Brésil.

HYOSPONDYLOTOMIE S. f. C-o-spon-dilo-to-ml — de hyoïde, de spondyle, et du gr. tome, section). Art vétér. Ponction des poches gutturales.

HYO-STERNAL, ALE adj. C-o-stèr-nal, ale — de hyoïde, et de sternum), Anat. Qui appartient à l’hyoïde et au sternum.

HYO-THYROÏDIEN, IENNE adj. C-o-ti-roi-diain, iè-ne—de hyoïde et de thyroïde). Anat. Qui appartient à l’hyoïde et à la thyroïde.

HYOUG-SAN s. m. C-ough-san ; h asp.), Linguist. Dialecte de Macao. V. chinois.

HYOVERTÉBROTOMIE s. f. C-o-vèr-tébro-to-mî ^de hyoïde et de vertèbre, et du gr. tome, section). Art vétér. Opération par laquelle on ouvre les poches gutturales du cheval, de l’âne ou du mulet.

HYP.35A, une des lies Stœchades, au S, de la Gaule, dans la Méditerranée ; aujourd’hui Ile du Levant, dans le groupe d’Hyères.

HYPALLAGE s. m. C-pal-la-je — gr. hupallagé ; de hupo, sous, et allassein, changer ; de atlos, autre, le même que le latin alius). Grainm. Figure très-commune dans les langues anciennes, par laquelle on attribue à un mot de la phrase ce qui convenait à un autre mot de la même phrase.

— Encycl. Uhypallage fait accorder l’adjectif avec un substantif qui semble ne pas lui convenir. Par exemple, Horace dit, en parlant de Mécène :

Tyrrhena regum progemest

« rejeton tyrrhénien des rois, » tandis que l’on dirait, sans hypallage, regum Tyrrhenorum progénies, « rejeton des rois tyrrhéniens. • L’hypallage applique aussi à une choso une épithète qui no convient qu’à une personne. Ainsi, dans Virgile :

Heu ! fuge crudelea terrai, — fupe liitut avarum.

HYPÂ

« Héla9 ! fuis les terres cruelles, fuis le rivage avare ; » c’est-à-dire : « Fuis la Thrace, où règne un roi cruel et avare. »

Quelques hypallages plus hardis semblent renverser entièrement la construction grammaticale. Dans le vers suivant :

, Consilium vultu teyit, et spem fronts serenat,

il semble que spem fronte soit pour spe frontem : rendre le front serein par l’espérapce. L’hypallage était une figure d’un grand usage chez les poëtes anciens. La hardiesse qui la caractérise donne au langage une couleur vive qui ne pourrait convenir à la prose.

On cite, en fronçais, comme un heureux exemple à’hypallage, ce vers de Boileau :

Trahissant la vertu sur un papier coupable.

Mais, le plus souvent, l’hypallage.n’est, dans notre langue, qu’un vice de style. L’Académie, cette gardienne du beau langage, en a cependant trouvé deux exemples merveilleux. C’est, Selon elle, par hypallage que l’on dit : Enfoncer son chapeau dans sa tête, et N’avoir pas de souliers dans sespiedst

HYPANIDE s. f. C-pa-ni-de — de Hypanis, ancien nom de fleuve), Entoin. Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la tribu des nymphalides, dont l’espèce type habite Madagascar.

HYPANIS, nom ancien de deux fleuves de l’Europe : 1» fleuve de la Scythie, qui affluait à Olbia dans le Borysthène ; c’est aujourd’hui le Boog ou Bug ; 2° fleuve de la Sarmatie européenne, qui sortait du Caucase, coulait au N.-O., puis à l’O. et se jetait.dans le Palus-Méotide, près de Phàhagorie. Il porte actuellement le nom déKouBÂN.

HYPANTIMONIEUX adj. m. C-pan-ti-moni-eu — du gr. hupo, sous, et de antimoine), Chim. Se dit du premier des sulfures d’antimoine.

HYPANTIMONITE s. m. C-pan-ti-mo-ni-te — du gr. hupo, sous, et de antimoine). Chim. Sel produit par la combinaison de l’acide hypantimonieux avec une base.

HYPARCHIE s. f. C-par-ehl — rad. hyparque). Administration d’un hyparque. il Pays administré par un hyparque.

HYPARQUE s. m. C-par-ke — du gr. huparchos, même sens). Hist. anc. Nom grec des satrapes. Il Nom grec des intendants des satrapes, appelés aussi économes.

HYPARSÉNIEUX s. m. C-par-sé-ni-eu — du

fr. hupo, sous, et de arsénieux). Chim. Se dit u second des sulfures d’arsenic. HYPATE s. m. C-pa-te — du gr. hupo, dessous). Mus. anc. Corde la plus grave de la lyre et des deux tétracordes les plus bas : Tétracorde des hypates. Hypatk des hypates.

HYPATHUS, médecin grec, dontle véritable nom est George-» Snuginuiic. U vivait à Rome au xve siècle. Le pape Nicolas V le prit pour médecin et lui conféra, avec le titre de comte de Latran, la dignité de consul, d’où il prit son nom grec d Hypathus (consul). On a de lui un petit traité, écrit en grec et en vers, Sur les parties du corps humain. Imprimé pour la première fois dans les Varia sacra d’E. Le Moyne, il a été réédité par Et. Bernard, avec une traduction latine (Leyde, 1744, in-8<>).


HYPATIE, femme illustre par sa beauté et son éloquence, une des gloires de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie, née dans cette ville vers 380 de notre ère, massacrée en 415 par la populace chrétienne à l’instigation de saint Cyrille, évêque d’Alexandrie. Son père Théon était un philosophe péripatéticien, à qui ses connaissances mathématiques avaient acquis une réputation considérable. Il enseigna lui-même à sa fille l’astronomie, les sciences exactes et les principes d’Aristote. Pour étudier la philosophie, Hypatie se rendit à Athènes, où elle suivit les leçons de plusieurs maîtres célèbres, notamment de Plutarque le Jeune et de sa fille Asclépigénie, qui professait avec succès. De retour à Alexandrie, la fille de Théon entreprit d’enseigner publiquement la philosophie, et elle devint l’objet de l’admiration de tous. Son sexe, sa beauté, l’étendue de son savoir se réunissaient pour lui concilier la sympathie universelle. L’attrait qu’elle inspirait était commun aux chrétiens et aux sectateurs de l’ancien culte. Après l’avoir entendue, l’évêque Synésius, qui n’était qu’à moitié chrétien, dans une lettre écrite à elle-même, l’appelle sa mère, sa sœur, sa dame, sa bienfaitrice. Si elle exerçait un tel prestige parmi ses adversaires, il n’est pas étonnant qu’elle plût encore davantage aux païens ; ils ne parlaient d’elle que sous le nom de la philosophe, ή φιλόσοφος. À ces cours assistait une affluence considérable d’auditeurs venus de fort loin, et elle ne pouvait sortir sans être environnée d’admirateurs qui lui faisaient un glorieux cortège. D’après Damascius, saint Cyrille, nommé évêque d’Alexandrie en 412, passant un jour devant la porte d’Hypatie, fut arrêté dans son chemin par la foule qui se précipitait pour entendre la fille de Théon, et il en conçut un tel sentiment de jalousie qu’il résolut alors de faire mettre à mort la noble et savante jeune fille.

À cette époque, les trois quarts de la population d’Alexandrie étaient encore païens. Dans les classes inférieures de la société, les vieilles mœurs continuaient à régner ; dans les classes élevées, la philosophie ne consentait point à abdiquer. D’autre part, les meneurs du parti chrétien et le pouvoir croissant de l’évêque, qui était leur chef, inquiétaient le préfet de la ville, Oreste. Il s’appuyait volontiers sur les éléments hostiles au christianisme, pour tenir les chrétiens en respect et conserver un lambeau d’autorité. Hypatie, dont il demandait les conseils, l’encourageait dans sa résistance ; c’était un nouveau grief à lui imputer. Les années 413 et 414 s’écoulèrent dans des tiraillements continuels entre Cyrille et le préfet Oreste, soutenu par Hypatie. Un jour de carême de l’année 415, comme Hypatie sortait de chez elle, une troupe de forcenés, conduits par un nommé Pierre, attaché comme lecteur à l’église de Cyrille, l’arrache de son char et la traîne jusqu’à la grande église appelée la Césarie. Là on la dépouille de ses vêtements, on la massacre sous une grêle de pierres, de tuiles, de débris de poteries ; on coupe son corps en morceaux, on promène dans les rues d’Alexandrie ces honteux trophées, et on les brûle enfin dans un lieu nommé Cinaron. Ainsi périt, victime du fanatisme religieux, cette femme remarquable, qui fut une des dernières gloires des écoles d’Alexandrie et d’Athènes ; Hypatie avait écrit deux commentaires, le premier sur le canon astronomique de Ptolémée, le second sur les sections coniques d’Apollonius de Perga ; il n’en reste qu’un fragment sans importance. On lui a longtemps attribué une lettre à Cyrille, qui se trouve dans la collection des conciles de Baluze, et dans laquelle elle plaide la cause de Nestorius et se plaint qu’on l’ait banni. Cette lettre est évidemment fausse, car Nestorius ne fut exilé qu’en 436, c’est-à-dire dix-neuf ans après la mort d’Hypatie. Son souvenir se conserva longtemps. Plusieurs siècles plus tard, on qualifiait encore de seconde Hypatie les femmes distinguées par leur savoir ou leur talent de parole. Il y a, dans l’Anthologie grecque, une épigramme de Paul le Silentiaire, composée en l’honneur d’Hypatie, et dans Synésius plusieurs lettres adressées à la célèbre néoplatonicienne par l’évêque philosophe. On peut consulter à son sujet les quatre Dissertations sur Hypatie, par Wernsdorf (Wittemberg, 1848, in-4o).


HYPATODORE ou HÉCATODORE, statuaire grec de Thèbes. Il vivait vers 372 av. J.-C, du temps de Polyclès, de Céphisodote et de Léocharès. Il acquit une grande réputation par de beaux ouvrages, dont les plus célèbres sont la statue.de Minerve en bronze, pour la ville d’Aliphera, en Arcadie, et les statues, des chefs argiens, Aliterse et Amphiaraus, qui combattirent avec polynice contre Thèbes. Hypatodore exécuta ces deux derniers ouvrages avec le sculpteur Aristogiton..

HYPÉCOE, ÉE adj. C-pê-ko-é — rad. hypéconn). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporteà l’hypécoon.

■ — s. f.. pi. Tribu de la famille des papavéracées, ayant pour type le genre hypécoon.

HYPËCOON s. m. C-pé-ko-on — du gr. hupecoâ, je résonne, par allusion au bruit que produisent les graines dans les siliques). Bot. Genre de plantes, de la famille des papavéracées, type de la tribu des hypécoées, comprenant plusieurs espèces qui croissent sur les bords de la Méditerranée.

HYPÉIATE s. m. C-pé-la-te — du gr. hupelatos, laxatif). Bot. Genre d’arbres, de la famille des sapindacées, tribu des sapindées, comprenant plusieurs espèces qui croissent aux Antilles.

HYPÉLYTRE s. m. C-pé-li-tre — du gr. hupo, sous ; elutron, enveloppe). Bot. Genre de cypéracées.

HYPENCHA s. f. C-pain-ka — du gr. hupo, sous ; egehos, épée). Entom. Genre d insectes hémiptères hétéroptères, de la famille des scutellériens, formé aux dépens des tessératomes, et dont l’espèce type habite Java.

HYPENDOSMOSE s. f. C-pan-do-smo-zedu gr. hupo, sous, et de endosmose). Méd. Défaut d’endosmose.

HYPÈNE s. f. C-pè-ne —du gr. hupéni, barbe). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des pyralides, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent l’Europe.

— Encycl. Ces papillons ont les antennes longues, minces, pubescentes, fasciculées dans les mâles, ciliées dans les femelles. Les palpes sont droites, étendues, squammeuses épaisses, ayant le deuxième article au moins trois fois plus long que les deux autres ; le troisième article se termine en pointe aigus, La trompe est courte, grêle ; le corselet, squammeux, globuleux ; l’abdomen, effilé, un peu caréné sur le premier anneau, terminé en pointe brusque chez les femelles et par des poils comprimés dans les mâles. Les ailes antérieures sont minces, aiguës, le plus souvent falquées à l’apex, avec de petites écailles redressées en forme de crêtes ; les ailes postérieures, plus larges, sont bordées de franges. Les chenilles, allongées, cylindriques, minces, n’ont que trois paires de pattes ventrales, à peu près d’égale longueur. Leur tète est globuleuse, assez grosse. Les trapézoïdaux sont couverts de poils. Les chrysa 64