Page:Latocnaye promenade dans l irlande.djvu/353

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familles. De ces oublis mutuels il résulte naturéllement, que les riches ont pris de l’intérêt au pays qui leur fournit leur richesses, dont ils ne se regardent plus comme illégitimes propriétaires : que loin de chercher à épuiser une terre, qu’ils sont certains de faire passer à leurs enfants, ils cherchent au contraire à l’améliorer et à rendre la vie plus douce et plus facile aux paysans qui la cultivent.

De ce changement heureux d’opinions on doit attendre la prospérité de ce pays, et je ne doute pas que si l’on suit les mesures que l’on adopté dans ces dernieres années, et que le gouvernement puisse réussir à extirper les semences de sédition et à avoir la paix, l’Irlande contiendra un corps de Nation, florissant, heureux et autant respecté des peuples voisins, qu’il en a été méconnu et mal jugé.


F I N.



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En disant page 17, que le Portail de la bourse de Dublin, était semblable à celui de la maison du Maire à Londres, j’aurais du ajouter, qu’elle etait entièrement couverte et que sa construction interieure était de la plus grande beauté : c’est sans doute le seul monument de ce genre en Europe.

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J’ai dit p. 267, que Fielding etait Écossais, assurément ce n’était point faire tort à l’Ecosse ; au lieu de son nom cependant, le lecteur peut lire Thomson et Burn.