Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/430

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sont nettement dessinés ; autant Siegmund est digne et résigné dans sa souffrance, autant Hunding nous apparaît violent, implacable et brutal. Tout le dialogue entre les deux ennemis est paraphrasé par ces deux motifs alternant entr’eux, avec quelques courtes apparitions de L’Amour, de La Compassion, correspondant à un mot ou même à un geste de Sieglinde, comme aussi du Traité, de L’Orage ou même du Walhalla, selon les événements antérieurs auxquels le poème fait allusion. C’est seulement lorsque le Wälse termine le récit de ses malheurs, qu’au premier thème de La Race des Wälsungs vient s’adjoindre, le suivant immédiatement, un deuxième thème de sentiment analogue, mais caractérisant d’une façon spéciale L’Héroïsme de cette race dans la souffrance qui la poursuit.

HÉROÏSME DES WÄLSUNGS
[partition à transcrire]

Avant la fin de la scène, lorsque Sieglinde cherche à attirer l’attention de son hôte sur l’arme qui est plantée