ténacité de la vertueuse mais acariâtre déesse, l’orchestre nous fait connaître une nouvelle forme qui représente Wotan en colère, le Courroux de Wotan ;
[partition à transcrire]
à noter que cette forme bien significative, dont il sera
fait un très fréquent usage, est souvent réduite à ses deux
notes initiales, semblables à celles de La Servitude, ce qui
s’explique naturellement, mais en conservant presque
toujours, dans ce cas, le grupetto qui accentue si
énergiquement la première, et lui donne le caractère d’une
sorte de rugissement.
Le retour de Brünnhilde nous ramène la Chevauchée,
accompagnée du Cri des Walkyries ; après quoi Fricka
célèbre la victoire qu’elle vient de remporter sur son
époux par une phrase de grande allure, que Le Traité
vient sceller comme un pacte, suivi de près, aussitôt que
Fricka a disparu, par La Malédiction de l’anneau et
Le Courroux de Wotan, qui fournit l’enchaînement avec la
scène suivante.
Scène ii. — Cette longue scène, dans laquelle Wotan est contraint d’avouer à sa fille ses crimes et ses erreurs aussi bien que les circonstances qui l’ont amené à les commettre, ne peut manquer de nous les remémorer au moyen des Leit-motifs ; on y retrouve L’Amour, Le Traité, Le Regret de l’amour, La Puissance de l’anneau, Le Walhalla,