Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/465

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On retrouve plus loin les thèmes de Wotan errant, du Courroux de Wotan, du Traité, de La Convention avec les géants, de Loge, de La Malédiction de l’anneau, et d’autres faciles à reconnaître. Les quelques mots de Fafner à Wotan sont soulignés par son propre thème, auquel se mélange curieusement, pendant un instant, L’Épée qui semble menacer L’Anneau. Ensuite on reconnaît Les Nornes, Le Désir de voyager ; puis, au moment du départ de Wotan, La Chevauchée reparaît, avec un souvenir du Chant d’adieu de Wotan, immédiatement suivi de La Malédiction de l’anneau, deux fois répétée, avec le rythme de Destruction, et la scène finit comme elle a commencé, par le motif de Fafner, sinistre et menaçant.

Scène ii. — Arrive Siegfried, conduit par Mime ; L’Amour de la vie et le joyeux début de la strophe variée du Chant du Soufflet leur font escorte, avec quelques rythmes de Forge et une sorte de pressentiment du Sommeil de Brünnhilde. Mime, désireux d’enseigner La Peur à son élève, emprunte à Loge quelques traits chromatiques ; on entend rugir Fafner, auquel Siegfried oppose L’Héroïsme des Wälsungs ; L’Amour de la vie aussi est brièvement rappelé.

Mime parti, ou plutôt caché, Siegfried reste seul en scène. Ici commence, à proprement parler, avec les dessins de doubles croches à 6/8, en mi majeur, la ravissante