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L’hydrogêne peut auili fe combiner avec un grand nombre de tirbllances combpllibles; dans l'érat de gaz, il diflour le carbone ou charbon pur, le foufre, le phot? phore , 8: de-là viennent les différentes elpêces de gaz inflammable. Lo1·f`que· Yhydrogène 8zle carbone s'uniIl`enr enlemble , lans que Vhydrogène air été porté à l'état de gaz par le calorique, il en réfulte, Felon M. Lavoifier , cette combinailbn particuliere qui ell: connue (ous le nom d'huile , 8c cette huile ell fixe ou volatile, ielon les proportions de Fhydrogëne 8: du carbone. ll a expofé dans les Mémoires de 1784. , les expériences qui l’ont conduit il cette opinion. Cependant il nous paroît que cette opinion n’efi pas à l'abri des objeclions , nous nous contenterons d'en pro· pot`e1· une. Toutes les huiles donnent un peu d'eau 8: un peu d°acide lorl`qu’on les diflille , 8c en réitérant les dî(iil— lations, on peut les réduire entièrement cn eau, en acide, en charbon , en gaz carbonique 8c en gaz hydrogène carboné. Cet acide ôz cette eau qu'on retire dans chaque opération, n'annoncent·ils pas qu’il entroit de Yoxigène dans la cnmpoiirion de Yhuile; cat il ell facile de prou- ver que l’air qui ell contenu dans les vailleaux qui fervent â la diilillation , n'a pas pu contribuer <l°une manière fcnlible à leur produclion ? Il falloir clabord examiner les phénomènes que pré- fente Poxigenation des quatre 1'ubiiances combullibles iimples, le phofphcre , le fouiire , le carbone S: Yhydro-— gêne; mais ces ûibflances , en fe combinant les unes avec les autres, ont formé des corps combuilibles com- pofés , tels que les huiles, dont l'ox~ïgénation doitpré· fenter d’autres rélnlrats. Selon M. Lavoilier , il exillc des acides 8: des oxides à bafe double Sc triple : il doupc ·eu général le nom d'oxide a routes les lixbllances qui ne font pas allez oxigénees pour prendre le caraâtêre acide. Tous les acides du règne végétal ont pour bafe l’hydr0· gêne SC le carbone , quelqueîois Yhydrogêne , le carbone 8: le phofphore. Les acides S: oxidcs du règne animal font encore plus compofés ; il entre dans la compo-
