Page:LeMay - Tonkourou (nouvelle édition de Les Vengeances), 1888.djvu/149

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ii

ET L’EAU MONTAIT TOUJOURS

Ruzard et le huron reviennent de la ville :
Ils ont avec succès rempli leur tâche vile.
Le canot vogue. Il cherche un rapide courant ;
Il vogue, le canot, près du bord odorant.
Il passe le Platon, murs à la sombre arrête,
Gigantesques coteaux où le fleuve s’arrête,
Degrés interrompus d’un immense escalier.

Alors ne brillait pas sur l’étrange palier,
Comme au mât d’un navire une riche bannière,
Alors ne brillait pas du fils des Lotbinière,
Sur le palier de roc, le toit hospitalier.