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tonkourou

Me reprocher mes torts à l’égard de Léon.
Viens donc ; embrassez-vous !… Elle est belle, il est bon,
Ça fera, mes amis, un heureux mariage !…
Que François cherche ailleurs ! Pas de cet alliage !…
Ô mon Dieu ! le beau jour ! Ô le beau jour pour moi !

Puis, en parlant ainsi, Lozet, dans son émoi,
Va, vient, serre la main à chacun de ses hôtes.
Et le fier Tonkourou, repentant de ses fautes,
Dort dans son blanc linceul son sommeil éternel.
Et ce bruyant plaisir, ce bonheur solennel
En face de la mort, aux côtés d’un cadavre,
C’est quelque chose, hélas ! qui saisit et qui navre !