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tie de sa fortune à collectionner sur les rayons de sa riche bibliothèque, à sa somptueuse demeure à Hackensack, — nos auteurs canadiens. Sous son toit hospitalier se réunissent chaque semaine, des hommes de lettres et des Sportsmen. Là, se rencontrent également les Canadiens distingués qui visitent New-York, et qui ont leurs entrées, au florissant Club Canadien de New-York, dont M. Fairchild est l’un des Vice-Présidents. Avec M. Erastus Wiman, W. B. Ellison et autres, M. Fairchild a pris une part active à la fondation du célèbre Club. Il aime tant son Canada, qu’il a constamment refusé de se faire naturaliser comme citoyen américain, se proposant de venir finir ses jours chez nous.

M. Fairchild a épousé une charmante Québecquoise, petite fille du grand patriote John Neilson, le Nestor de la presse Canadienne, comme on l’appelait. Amateur de chasse, de pêche et de tous les délassements qui tendent à développer les forces physiques, M. Fairchild, passe chaque été, pendant la saison de la pêche, quelques jours dorés, à son manoir seigneurial de Deschambault, — en pleine villégiature, où il a une ferme modèle de 600 arpents, pour l’élévation d’animaux de race et pour améliorer l’agriculture en général.

« M. Fairchild, dit M. Faucher, aime le Canada et ne vit que pour son pays. Sa bibliothèque d’ouvrages canadiens est certainement belle et curieuse. Il est aussi un des fondateurs du Canadian Club, de New-York. Il en est vice-président. Hospitalier, généreux, artiste, travailleur, érudit, homme de chiffres, esprit très observateur, M. Fairchild est un de ceux qui font honneur à notre pays. »