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Les semaines qui suivent atténuent peu à peu le chagrin de Marguerite. Rien ne semble changé. Steven est plus assidu que jamais auprès d’elle.

Marguerite désire d’abord savoir ce qu’il pense, ce qu’il veut, ce qu’il a décidé. Les premiers jours, un vague malaise met de l’hésitation dans leur gaîté. Des silences pesants les amènent au bord d’une explication. Mais, graduellement, l’optimisme de la jeune fille reprend le dessus ; elle s’appuie sur l’attitude de son ami, pour concevoir un nouvel espoir de bonheur.

Les beaux jours de l’été qui commence favorisent leurs rencontres. Quand ils ne vont pas ensemble en canot, Steven la retrouve au tennis, à la fin de l’après-midi. Elle s’y rend tous les jours avec Jacqueline Lanoue. Jean vient également les rejoindre, et les parties succèdent aux parties. Marguerite aime passionnément le tennis. Elle joue bien, d’ailleurs, entre toutes. L’ardeur du jeu noie en elle toute pensée, toute préoc-