Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 2 1902.djvu/59

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de la montagne, au premier coup sonnant de minuit, et d'assez agile pour en être sorti, au moment où retentirait le douzième coup^

1. Sur les villes englouties en Basse-Bretagne, cf. Sauvé, Mélu-sine, t. II, col. 33i'Z32 ; Proverbes et dictons de la Basse-Bretagne (Revue celtique, t. III, p. 220-222), En Galles, on parle d'une ville engloutie au fond de la mer à Caer Loda ; sous le Llyn Syfaddon il y a une ville disparue dont on entend les cloches (Rbys, Celtic folklore, p. 74, 207 ; cf. 405). Dans une autre légende galloise, un lac aurait été formé et une ville aurait été submergée par la faute d'une femme qui avait oublié de fermer un puits qu'il était nécessaire de tenir toujours clos (Rhys, Celtic folklore, p. 367-368, 377). Dans une triade de la Myfyrian Archaiology of Wales (2« éd., p. 404, 37), il est dit que Seithynin, roi de Dyvet, dans un jour d*ivresse, lâcha la mer sur les États de Gwyddno Garanhîr ; on met ces États sur remplacement de la baie actuelle de Cardigan (J, Loth, Les Mabinogion, t. I, p. 244, note 2 ; t. H, p. 286.

Dans le Bindsenchus irlandais, Boand, femme de Nechtan, prise d'une fatale curiosité, est cause du débordement d'une fontaine magique dont les vagues s'étendent jusqu'à la mer (Revue celtique, t. XV, p. 315).

En Ecosse, deux villages auraient été engloutis sous lelacEricht (W. Gregor, Revue des traditions populaires, U IX, p. 79).


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