Page:Le Braz - La légende de la mort en Basse Bretagne 1893.djvu/181

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En revanche, il faut avoir soin de vider ou tout au moins de couvrir tout vase contenant un liquide (le lait excepté), afin que l’âme ne risque pas de s’y noyer[1].

La mort des usuriers ou des gens riches qui ont été durs envers le pauvre monde, est toujours suivie de tempête, de pluie d’orage ou d’éclairs.

La colère des éléments ne s’apaise que lorsque le cadavre a quitté la maison mortuaire.

Il est rare que les personnes qui le veillent n’aient pas à rallumer à plusieurs reprises les cierges déposés près du lit.

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  1. Cf. P. Sébillot, Coutumes populaires de la Haute-Bretagne, p. 156. — [M. L.]