Page:Le Braz - La légende de la mort en Basse Bretagne 1893.djvu/561

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Je ne veux point terminer ce volume sans adresser des remerciements pour l’aide précieuse qu’ils m’ont fournie, à quelques uns de mes élèves du lycée de Quimper, tout spécialement à MM. Le Corre, Barré, Créac’h, Guérin, dont je tiens à citer les noms. Je dois également des renseignements qui m’ont été d’une grande utilité à quelques membres de l’enseignement primaire, notamment à MM. Labous, instituteur à Benodet, Joseph Le Braz, instituteur à Châteauneuf,

    « Les colombes noires, ce sont les âmes qui ont préféré les plaisirs pervers à l’austérité chrétienne. »

    Je ne donne de cette variante que les parties qui m’ont paru présenter quelque intérêt. On voit, du reste, que d’une légende à l’autre les épisodes varient assez peu. (A. le B.)

    Cf. Luzel : Contes pop. de Basse-Bretagne, t. I, Les Voyages vers le Soleil, p. 3-140 et spécialement : La fille qui se maria à un mort, p. 3 ; La femme du Trépas, p. 14 ; Le prince turc Frimelgus, p. 25 et Le Château de cristal, p. 40. Le rapprochement de ces versions diverses met nettement en lumière le caractère mythologique de tout ce cycle légendaire où les éléments chrétiens semblent bien n’avoir été introduits que postérieurement. — V. aussi les notes que M. Luzel a mises à la seconde version de « Celui qui alla porter une lettre au Paradis », Lég. chrét., p. 247 et seq. Les récits parallèles publiés dans les Contes populaires de Basse-Bretagne sont plus voisins du « Boiteux et son beau-frère l’ange » que du « Voyage de Iannik » ; cette dernière légende est, du reste, bien plus profondément pénétrée de conceptions et de sentiments chrétiens et semble avoir subi des remaniements beaucoup plus importants. — [L. M.]