Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/97

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chambre qui n’était pas moins appétissante, sa bonne fortune le transportait de joie.

Nous attendîmes avec impatience l’instant de notre réunion, enfin onze heures sonnent, une voiture se fait entendre, je fais cacher le chevalier B… jusqu’à ce que j’ai prévenu la duchesse de la présence de mon ami ; j’appréhendais qu’elle ne refusât de se prêter à la partie que j’avais arrangée. Enfin j’arrive à la portière et je reçois dans mes bras ma prétendue sœur, qui par précaution s’était voilée, et nous voilà introduit dans mon appartement, où il m’est permis, tandis que la suivante fait transporter une malle assez pesante, de témoigner à ma charmante amie la satisfaction que j’éprouvais de la serrer contre mon cœur, et la juste reconnaissance que je lui

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