Page:Le Coran (Traduction de Savary, vol. 2), 1821.pdf/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


100
LE CORAN.

fidèles des deux sexes n’ont-ils pas pensé intérieurement, ce qu’il était juste de croire ! N’ont-ils pas dit : Voilà un mensonge impudent !

13Les accusateurs ont-ils produit quatre témoins ? Et s’ils n’ont pu les faire paraître, n’ont-ils pas proféré de faux sermens ?

14Si la miséricorde et la bonté divine ne veillaient sur vous, ce mensonge eût attiré sur vos têtes un châtiment épouvantable. Il a passé de bouche en bouche. Vous avez répété ce que vous ignoriez, et vous avez regardé une calomnie comme une faute légère, et c’est un crime aux yeux de l’Éternel.

15Avez-vous dit, lorsqu’on vous a fait ce rapport : il ne nous regarde point. Louange à Dieu ! C’est une fausseté évidente.

16Dieu vous défend de retomber jamais dans une faute semblable, si vous êtes fidèles.

17Il vous dévoile sa religion. Il est savant et sage.

18Ceux qui prennent plaisir à publier les faiblesses des croyans, subiront un supplice affreux.

19Ils seront punis dans ce monde et dans l’autre. Dieu sait et vous ne savez pas.

20Rendez grâces à la bonté et à la miséricorde divine.

21O croyans ! ne suivez pas les traces de Satan. Il commande à ceux qu’il a séduits, l’iniquité et l’infamie. Si la miséricorde divine ne veillait sur ses créatures, aucun de vous n’eût conservé son innocence. Dieu préserve du vice ses élus. Il sait et entend tout.

22Que le riche et le puissant ne jurent jamais de ne faire aucune largesse à leurs parens, aux pauvres, et