Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/107

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Oublie le mal qu’ils t’ont fait. Nous connaissons leurs discours.

Dis : Seigneur, tu es mon refuge contre les tentations de Satan.

Défends-moi contre ses desseins.

Quand l’impie subit la mort, il s’écrie : Seigneur, laisse-moi retourner sur la terre.

Je ferai le bien, dans l’espace de temps que tu m’accorderas. Ces vains souhaits sont rejetés. Une barrière impénétrable l’arrête jusqu’au jour de la résurrection.

Lorsque la trompette sonnera, tous les liens du sang seront brisés. On ne s’interrogera plus.

Ceux dont la balance penchera, jouiront de la félicité.

Ceux pour qui elle sera légère, auront trahi leur âme, et demeureront éternellement dans l’enfer.

Le feu dévorera leur visage, et leurs lèvres se retireront.

Ne vous a-t-on pas lu ma doctrine ? Et vous l’avez accusée de fausseté !

Seigneur, répondront-ils : Le malheur a prévalu sur nous ; nous étions dans l’aveuglement.

Délivre-nous des flammes. Si nous retournons à l’erreur, nous mériterons de périr.

Restez-y couvert d’opprobre, dira Dieu, et ne m’adressez plus vos plaintes.

Une partie de mes serviteurs s’écriaient : Seigneur, nous croyons. Pardonne-nous. Aie pitié de nous. Ta miséricorde est infinie,

Vous avez insulté à leur piété jusqu’à ce qu’ils aient cessé de vous rappeler mon souvenir, et vous vous êtes joués de leur crédulité.