Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 2, 1821.djvu/167

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Dieu l’a promis. Il ne rétracte point ses promesses ; mais la plupart l’ignorent.

Enivrés des plaisirs terrestres, les hommes oublient la vie future.

Ignorent-ils que le ciel, la terre, et tout ce qui existe dans l’espace, sont l’ouvrage véritable de Dieu, et qu’il a fixé le terme de leur durée ? Cependant la plupart nient la résurrection.

N’ont-ils pas parcouru la terre ? N’ont-ils pas vu quel a été le sort des anciens peuples ? Plus puissans qu’eux, ils y ont laissé des monumens de leur grandeur. Ils l’ont habitée plus long-temps. Des prophètes leur prêchèrent la vérité. Dieu ne les traita point injustement. Ils se perdirent eux-mêmes.

Livrés à l’impiété, ils niaient la religion divine ; ils insultaient à sa sainteté par leurs railleries ; et ils ont péri.

Dieu a créé l’homme. Il le ressuscitera, et le fera paraître devant son tribunal.

Le jour où le temps s’arrêtera, les méchans désespérés garderont le silence.

Ils ne seront point secourus par leurs divinités, et ils les méconnaîtront.

Le jour où le temps s’arrêtera, sera l’instant de la séparation.

Les croyans qui ont exercé la bienfaisance habiteront des prairies couvertes de fleurs.

Les infidèles qui auront nié l’islamisme et la résurrection, seront destinés aux tourmens.

Publiez les louanges du Seigneur le soir et le matin.

On le loue dans les cieux et sur la terre, au coucher du soleil, et à midi.

Il fait jaillir la vie du sein de la mort, et la mort