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beautés qu’elles possédaient. L’une vantait ses tetons, l’autre ses fesses, celle-ci sa motte, l’autre gracieusement lui présentait son cul à baiser ; malgré toutes ces opérations, Belleval ne bandait pas.

En un clin d’œil, ces amazones dépouillèrent Belleval de ses vêtements et le mirent nu comme elles, puis, lui posant la tête sur un siége et les pieds sur un autre, elles s’emparèrent chacune d’une des parties de son corps ; l’une à cheval sur ses cuisses les frottait avec le poil épais de sa toison ; une autre s’excitait au plaisir avec son doigt et répandait sur sa figure l’éjaculation qui sortait de sa concavité ; une dernière lui secouait vigoureusement la pique, et tout cela sans opérer métamorphose.

Enfin, fatiguées de l’un et de l’autre côté, les sectatrices de Vénus de ne pouvoir réussir et Belleval d’être tourmenté, le pauvre diable, sans bander, abandonna la partie en gémissant de son inutilité sur laquelle il ne pouvait plus avoir de doute ; il paya généreusement les obligeantes courtisanes, qui consciencieusement avaient bien légitimement gagné leur salaire, et se retira honteux et confus de ne pouvoir plus se regarder au monde comme un être animé.


  LE DEGRÉ. TOME 1.
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