Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 105 —

Je vois creuser mon tombeau,
Non, plus d’enconnage ;
Adieu pour moi l’univers,
Je m’en vais foutre aux enfers,
Sans le prendre de travers,
Dites : c’est dommage.





Les trois métamorphoses,


Conte en vers et en prose, pour servir de supplément
au degré des âges,


PAR LE MÊME AUTEUR.


Bagatelle à l’ordre des temps.


Je veux chanter dans ce conte gaillard
Du plus affreux trio toute la turpitude,
Et sans choisir mes portraits au hasard,
Les peindre au naturel, en faire mon étude ;
Dévoiler les plaisirs de trois membres choisis
Dans ces sérails charmants du centre de Paris,
Oui, c’est toi que j’invoque, ô mon aimable muse !
Dans ce moment je te prends pour plastron ;
Et si ton art charmant à ma voix se refuse,
Je t’appréhende et te saisis au con.