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plaisir en recevant et en rendant des baisers aussi délicieux ; nous en restâmes enivrés pendant quelques minutes, pendant lesquelles nos sens étaient plongés dans le délire. Heureuse situation ! pourquoi n’es-tu pas toujours existante, et quel genre de supplice de dépeindre ce que l’âge avancé ne me permet pas d’éprouver !

J’avais ressenti mille délices lorsque j’avais rêvé que les appas de Constance étaient à ma disposition dans les bosquets du collége des Bénédictins ; je touchais au moment de réaliser cette scène enchanteresse ; le temps que nous avions à employer s’écoulait comme l’ombre ; je me ressouvins de ce que j’avais exécuté en songe, et de gradation en gradation, je m’occupai d’en remplir tous les points. Une gaze incommode me dérobait la vue parfaite de la gorge de Constance, je la débarrassai de ce tissu tyrannique qui retenait prisonniers les deux plus beaux tetons de 15 ans que la nature ait jamais formés, je la délaçai ; mais bientôt ému, transporté de cette fureur amoureuse qui ne connaît aucunes bornes, je la déshabillai entièrement, et en un clin d’œil cette charmante opération fut terminée.

Que faisait cependant Constance ? Le croiriez-


 LE DEGRÉ. TOME 1.
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