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semés çà et là sur ces globes génitaux captivaient aussi son attention, et elle ne pouvait concevoir comment l’espace de dix années avait pu former des trésors aussi admirables pour elle.

De mon côté, je maniais et remaniais la gorge de Constance ; ma main libertine parcourait toutes les parties de son corps, je les couvrais de baisers, et ce premier moment où je signalai mes transports amoureux fut aussi le nec plus ultrà de la lubricité, car, inspiré par je ne sais quoi, qui m’indiquait en un seul moment toutes les ressources ingénieuses du plaisir, je glissai ma langue dans les lieux d’où mon aide-de-camp venait de sortir en triomphe, j’en promenai le bout sur une éminence que j’y rencontrai. Constance tressaillit ; un coup de cul qu’elle donna m’apprit la nature du plaisir que ce principe de la parole lui procurait. Je continuai ce charmant badinage ; bientôt une seconde extase aussi charmante, aussi délicieuse que la première, fut le fruit des mouvements réitérés de ma langue ; je recueillis la céleste ambroisie distillée par les canaux du plaisir avec les restes précieux de ce sang que j’avais fait couler pour ma satisfaction et pour la sienne.

Mes désirs, irrités par ce nouveau moyen de