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de 35, âge où l’homme et la femme dans toute leur vigueur offrent le tableau le plus vrai de la force des passions. De combien de plaisirs différents je vais peindre les nuances, que de jouissances multipliées je vais reproduire ! Oh ! que n’ai-je le pinceau divin et enchanteur de l’Arétin, mes phrases couleraient de source. Priape sourirait à mes expressions ; les hommes galants, les roués, les libertins, deviendraient mes imitateurs, et les courtisanes les plus lubriques et les plus expertes dans le grand art de la jouissance se modèleraient sans doute sur les égarements de Constance.




CHANSON.

Depuis 25 ans jusqu’à 45, âge des jouissances.


Air : Aussitôt que la lumière…


Adieu donc, tendre délire,
Où sans choix et sans façons,
Et bandant comme un satyre,
Je foutraillais tous les cons.