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tance à l’époque de la défaite de son pucelage, en glissant machinalement ma langue dans l’intérieur de son bijou ; elle formait mille replis de son corps ; d’abord, elle prit ma main qu’elle posa sur l’éminence de sa petite fente ; j’y portai le doigt majeur mais elle m’arrêta en m’adressant ces mots :

Mon cher chevalier, croyez-vous de bonne foi que votre doigt puisse faire plus d’effet et me faire éprouver plus de sensations que celle que je viens d’éprouver avec l’arme redoutable que vous m’avez enfoncée jusqu’à la garde dans le réduit central de la volupté ? En me le mettant, vous m’avez plongée dans une extase délicieuse ; j’en ressens encore toute l’ivresse, et si je ne connaissais pas une manière encore plus parfaite et plus ravissante de jouir de vos embrassements, je vous supplierais de me le mettre encore ; mais je veux être votre Mentor en plaisirs et vous apprendre l’exercice le plus charmant qu’on puisse faire de cette partie qui facilite l’organe de la parole ; oui, je veux que votre langue fasse en ce moment l’emploi de votre membre viril, et vous m’en direz des nouvelles après.

Je compris ce que Jolival voulait me dire, et j’allais, posant ma tête entre ses cuisses, commen-