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plus rien toucher à l’engin de l’homme, parce qu’elle l’a tout dans le sien, elle tâche au moins de tâter sur ses bords ce qui est resté dehors et caresser ses ballottes qui sont les ministres du plaisir ; il n’y a point de plus grandes privautés que celles de la main, et la nature qui a pourvu à ce que l’homme pût recevoir deux plaisirs à la fois, celui du trou mignon et celui de la main, lui a laissé une assez grande partie du membre derrière les ballottes pour que la femme y pût toucher, frotter dessus, dessous et chatouiller pendant le temps de la conjonction ; cela montre bien qu’il n’y a dans la formation de l’un et de l’autre rien qui ne soit fait à dessein, et par conséquent c’est bien abuser des moyens que la nature nous a donnés pour nous contenter que de ne les pas employer tous à l’usage pour lequel ils ont été faits. Je me suis un peu étendue sur ce discours parce qu’il me touche particulièrement. Je te dirai que c’est un des plus grands contentements de mon ami lorsque nous sommes seuls entre deux draps et qu’il regarde la blancheur de mes mains et qu’il les applique sur ces parties qu’on appelle improprement honteuses, parce qu’elles sont la cachette du plus grand plaisir du monde et qu’el-