Page:Le Goffic - Poésies complètes, 1922.djvu/263

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Cette Parque en exil parmi nos paysannes
Eût fait passer en toi le frisson du divin…
Or, mêlée à son tour au peuple errant des mânes,

Elle n’est plus qu’un souffle vain.


Mais les graves devis qu’égrenait sa voix lente,
Ses légendes, ses chants, tout son verbe sacré,
Écho mystérieux de la Cité dolente,

Le meilleur d’elle est demeuré.


Cesse d’interroger une cendre muette :
Comme renaît la flamme en un autre flambeau,
Lise revit plus belle aux pages du poète

Qui lui dédia ce tombeau.