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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/21

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— 17 — Comme autrefoi», oh 1 ai je pouyais prier 1 Oh ! si je pouvais appeler Dieu mon père 1 Dieu, mon père ! il ne peut plus maimer ! Mon âme est toujourg malade et plaintive ! Jai péché : comme un serpent cruel, Péché honteux, tu dévores mon coeur : Ton dard brùlant me perce ; ma pauvre âme est toujours Comme dans le feu : je ne sais où je suis. Point de paix pour 1’âme souillée ! Pour le démon, j’ai quitté mon Dieu ! ’ Et depuis je suis dans la souffrance : Mon âme est toujours malade et plaintive ! Quand vient la nuit, tout tremblant, je me dis : Si je mourais cette nuit ? Au matin : Si je ne vois pas la fin du jour ? avec Satan Je serai, hélas ! dans le feu â jamais ! A jamais ! mon esprit frissonne Quand je réfléchis â ce mot épouvantable. Être en enfer, dans le feu, avec ies démons ! Mon âme est toujours malade et plaintive ! Pour oublier le feu éternel, A la distraction, j’ai eouru de tous côtés ; Pour y arriver, j’ai mené, avec des gens comme moi, Vne vie déréglée, honteuse ! Mais, j’avais beau faire, devant mes yeux Vne main effrayante en tous lieux écrivait : L’enfer est pour toi, pécheur ingrat ! Mon âme est toujours malade et plaintive ! Où donc est allé ce temps si doux, Temps, hélas ! si vite passé ? Quand je vivais fidèle, ohéissant â mon Dieu, Oh ! alors mon cceur ne tremblait pas !