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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/31

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LE» BÊVES »’IHE MÈBE. Une mère, sur le berceau de son enfant, De son enfant tout petit, était penchée ; Elle le regardait avec amour : «II est beau, disait-elle, comme les Anges ! II ouvre les yeux, Ses yeux grands et noirs, Tout-è-fait semblables è ceux de son père : Comme son père, il est blanc et rongel Comme son père, mon fils m’aimera. Je l’aime aussi cornme son père. Oh I non, il n’y aura pas dans le pays De femme aussi heureuse que je le serai. Quand j’irai è l’église, dans la saison d’été Je porterai mon fils sur mon bras. De plus bel enfant, dira chacun, 11 n’y en a jamais eu, et il n’y en aura pas ! Je le mets sous la garde de la Vierge ; II sera toujours vètu de blanc. Aussitôt qu’il marchera, souvent Je le conduirai è la inesse. Quand il sera grand, je le mettrai è 1’école A 1’école pour apprendre le latin. II apprendra mieux que tous les autres, Et moi j’irai le couronner ! Avec lui, quand j’irai è la promenade, Jappuierai mon bras sur son bras ; Et l’on se dira les uns aux autres : - La mère du jeune homme, la voilè. Dic. ed by