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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/35

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— 31 — Sécbez ses larmes, Yierge sainte ; Sa peine est ma plus grande peine : Un regard, un seul, un regard A la mère du petit Mousse. Ma bonne soeur, ma soeur Anna, Ira tous les jours â 1’église Pour vous prier, Dame Marie, Pour mon père, pour moi aussi. Écoutez-la, 6 Yierge sainte ! 11 n’est pas une âme plus belle : Un regard, un seul, un rcgard Pour la soeur du petit Mousse. Qnand nous allions dire nos prières, Tous deui enfants, dans votre chapelle, Ma soeur disait : regarde, mon frère, L’image de la sainte Yierge : Elle nous sourit de pitié, —Nous sommes dans le plus jeune âge ; — Regardez-moi, et mon frère aussi, Le pauvre cher petit Mousse. Dans votre image, ô belle Yierge ! On voit votre fils Jésus Entre vos bras, tout faible enfant, Si doux, si affectueui ! Yotre fils ne peut rien vous refuser, A vous la reine du ciel ; Yous pouvez donc me protéger, Moi, malhenreui petit Mousse. Ma mère me disait souvent : « Dieu est le maitre de toute chose. » Mais Jésus est le fils de la Yierge : Que ne peut la mère d’un Roi ?