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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/51

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— 47 — Vous savez bien que c est ma tendre mère Qui mapprit è bien vous aimer ; Vous savez bien que, dans toute prière, Maman m’apprit è vous nommer. De profundis , etc. Glle m’apprit combien aime une mère, Les droits qu’elle a sur notre amour ; A votre autel, dans votre sanctuaire, Maman mamenait chaque jour. De profundis, etc. Et maintenant que je suis orpheline, Je viendrai seule è vos genoux ; Seule è 1’autel de ma mère divine, Je viens pleurer aüprès de vous. De profundis, etc. Depuis le jour où j’ai perdu ma mère , J’ai quitté mes blanches couleurs ; Ge jour, hélas ! j’ai vu tomber è terre Ma belle couroune de fleurs. De profundis, etc. . J’ai tout perdu, jusqu’uu nom de Marie, L’orpheline.... voilè mon nom.... En me voyant, la foule est attendrie, I.a pauvre orphelinel dit-on. De profundis, etc. Vierge Marie, ah I faiJtes que jc meure Auprès de vous è cet autei ! Que j’aille voir, dans lcur belle dcmcure, Mes dcax mères qui sout an ciel. De profundis, etc. .