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Page:Le Joubioux - Doué ha mem bro.djvu/57

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— 53 — Le pauvre, eu cette heure effrayante, N’a regret de rien ; II croit qu’il sera heureus au ciel Aec Jésus et Marie. Ân ciel il verra gon Sauveur, Gomme lui pauvre snr la terre ; Sur sa tète, environnée de clarté, II y aura une couronne sans pareille ! A MA VIG (Devl»e de la Bretasne). Saples, 16 ivril 1841. Je he sais s’il y u au monde Plus bean lieu que celui qne je Vois ! Ponr moi, jamais je n’ai vu Terre si merveilleuse, mer si bleue, soleil si brillant. 11 me semble que je bois la sauté ! La force, je le crois, augmente en moi chaque jour ! Naples, pour toi cependant je ne veux pas Abandonuer mon pays, la Bretagne, ma vie ! A 1’orient, sont la montagne de Sorrrente, Gastelamar, Salerne et Amalfi ; An conchant, Pouzzoles, grande ville autrefois ; Au nord, le Vésuve et Porlici ; Les iles Iscbia, Procida, Gapré rocheuse, sont au midi. A mes yeux pourtant rien ne plait Comme ma Bretagne, mon bicn-aimd pays, ma vie !