LB1TRE A M. BIO, Reviens a la maison, pauvre Brelou dépavsé I Tu es natif.dè Bretagne, ia terre sainte ; Che* ta mère se eouserve ton berceau ; . Avec de 1’eau de Bretagne tu as été baptisé, Et sur ton front, en traits éclatants, est écrit : Je snis moi aussi d’Arvorik, Chaud de cceur et nn peu entèté. — Pourquoi donc rester si loin du pajs ? — Reviens è la maison, Crois»moi, Bio, reviens, Revièns sur-le-champ ; il n’est pas bon, Pour un Breton, de perdre de vue la maison de son père. Aussi bien que moi, tu le sais, nulle part Le sommeil n’est aussi savoureux, nulle part le jour aussi Nulle pért 1’ombre aussi fraiche pendant l’été, [court, Nulle part l’biver aussi agréable. Reviens donc ! — Quant è moi, je veui Vivre en Bretagne et y mourir. — Dans les autres pays, que de foiè j’ai pleuré Quand je venais â penser è Vannes, A ma pauvre mère, è mon vieux père, è mes frèrcs ! — Reviens aussi, Rio, reviens au pays* Viens avec ta femme et tes enfants ! ’ Les pays de Bretagne et d’Angleterfe sont frèrcs ;
